En ce lundi 12 juillet 2021, à 20 heures, le Papa de tous les français s’est mis en colère pour gronder son peuple désobéissant autant que décérébré.

Ayant mis en scène son allocution, tel le comédien se voulant persuasif dans son rôle de Père Fouettard, il a réussi à susciter un assaut vers les centres de vaccination de celles et ceux qui rentrent dans le troupeau dès que le cabot aboie un peu fort.

En lieu et place de réprimander les victimes que nous sommes, il aurait été préférable que notre Père qui est à l’Elysée, et se prétendant démocrate, s’adresse aux autorités chinoises responsables de cette cette pandémie. Moins facile, pour le Procureur du Peuple qu’il est, de culpabiliser les auteurs qui continuent à inonder nos marchés de saloperies tant copiées que frelatées.

Alors, Papa menace les professionnels de santé. Ou bien ils obéissent et se font piquer rapidement, ou alors ils vont rejoindre les rangs des chômeurs déjà trop nombreux alors que les leurs sont largement dégarnis.

Il ne prononce pas vraiment le mot obligation, mais c’est tout comme et cela ne saurait tarder.

Lui qui se dit tolérant est totalement discriminatoire dans ses propos et théories. Va-t-il, dans le prochain épisode, imposer aux non-vaccinés, le port d’un signe distinctif pour signifier aux autres qu’il y a lieu de se méfier d’eux, qu’ils sont des sous-Hommes et qu’ils n’auront plus le droit de vivre en liberté, en leur interdisant l’accès à tous les lieux de socialisation. Va-t-il décider de les parquer ou de les concentrer dans des endroits spécifiques ? On est en droit de le penser !

Il se gargarise, devant la caméra, en prétendant que le libre choix est une foutaise et que tout un chacun n’a plus vraiment la liberté de décider de ce qui est bon ou pas pour son corps. Il voudrait nous faire gober ses paroles, tout comme certains religieux prétendant que seules les Saintes Ecritures sont le reflet de l’unique vérité.

Si nous continuons ainsi à tout accepter, en courbant l’échine au moindre coup de baguette verbale ou de menaces sous forme d’ultimatum, nous partons assurément vers des lendemains qui déchantent.

La démocratie est fragile, ne l’oublions jamais !