Dans la série Régis est un con : Régis Le Tohic

Dans la série Régis est un con : Régis Le Tohic

Dans la série régis est un con : Régis Le Tohic ! A main levé on vote pour lui cette semaine ! Déjà : il est pas des plus futés car il est militaire, mais ce qui n’arrange rien, (pensez ce soir à sa famille qui devra bientôt changer de nom pour éviter le quolibet derrière le pain du matin, déjà qu’avant on disait « tiens vl’a ce fumier de militaire », maintenant on va dire « tiens v’la ce fumier de militaire cinglé » ce qui est une évidence et un lieu commun mais on pardonne au quidam non réveillé cherchant ses croissants en mauvaise compagnie d’une ethnie tel que l’enragé de carrière) car Régis (qui est con je le répète mais surtout têtu comme un breton) voulait se faire exploser la moulinette dans un entrepôt de mine anti-chars.

Déjà, pourquoi avoir besoin de stocker des mines anti-chars en France ? Tous les militaires se prénommeraient-ils Régis ? Je vous le demande ? Les frontières sont elles prêtes à céder à la poussée d’une force militaire quelconque pour que l’on ai besoin de garder 64 tonnes de mines anti-chars ? Pendant que des idiots de pacifistes récoltent à peine 1 tonne de chaussures pour manifester contre ce fléau qui fait le bonheur des prothésistes jambières et de Lagardère, le guerrier engrange sa force de frappe à hauteur de 64 tonnes. Mais est ce bien nécessaire : « Non » me dirait un serviteur de la paix « mais on ne sait jamais » renchérirait-il aussitôt comme pour me prévenir d’une menace éventuelle et de son utilité publique.

Quant au pauvre Régis (qui n’est pas seulement con et têtue donc militaire mais aussi vieux) il ne veut pas partir à la retraite ! A 47 ans vous pensez, dans la force de l’âge le zouave de la Marne. Sa retraite au frais du contribuable il en veut pas le Régis ! (Dois je encore vous avertir qu’il est con ?). Toi et Moi : Nous, qui ne connaissons pas d’âge limite de trimestres à cotiser, que 65 ans ce sera bien si on nous y cloque à la fin du travail, alors tu penses que si on nous propose l’arrêt des hostilités à 47 patates : bhen tu signes ! alors que lui : il voulait poursuivre. Déjà c’est avertisseur d’un gros problème d’ordre psychologique : quand quelqu’un déclare vouloir encore travailler alors qu’on veut le faire se reposer : c’est qu’il fume du cigare sous son casque.

A ce sujet, je dis aux pauvres gus qui seraient à l’avenir licenciés de leurs entreprises qu’ils ne leur restent plus qu’à mastiquer un local pour se voir enrichir de qualificatifs flatteurs. En effet Régis, était selon ses proches du galon : « dans un état de fatigue extrême » et « tendu comme un arc », « sous pression » pis surtout « ses mérites n’auraient jamais été reconnus pendant des années alors que c’était un bon professionnel » (donc un bon chien au service de sa race), « On comprend mal qu’il ait végété pendant quatorze ans au même poste ». Le pauvre chose. J’aurais 5 minutes je le plaindrais et comprendrais son geste de désaxé du bulbe.

Toi, le Smicard qui se fait rabrouer quotidiennement par un supérieur de petite zone, toi qui te fait licencier au nom de la restructuration des effectifs alors que tu n’as pas les avantages de la fonction publiques (le militaire étant l’échelon dans la fonction publique le plus choyé pour ne rien faire : car les autres on se moque de ce particularisme reconnu alors qu’un militaire qui ne fait rien c’est normal, c’est même bon signe.), toi qui connaît la délocalisation, je vais te donner un conseil :

Prend deux ou trois grenades que tu trouveras sur le marché de ta ville puis tu t’enfermes et te cloues sur une chaise dans un bureau de l’ANPE. Tu demandes qu’on te réincorpore aussitôt sinon tu fais sauter toute l’agence parce que ça aussi c’est connu : comme un entrepôt de mines : les ANPE ne servent plus à rien.

Par contre, pour les amateurs de ce genre de sport je veux vous prévenir qu’il y a un risque. C’est que le GIGN sera moins compréhensif envers eux qu’envers Régis. Entre cons on se comprend. Vous avez vu qu’ils l’avaient appréhendé en douceur. Sans coup de feu dans le ceinturon. Sans balle doum-doum dans son crâne rasé. Je les ai connu plus expéditifs, moins regardant dans les détails annexe. Régis se serait appelé Kader il serait sûrement en ce moment même en train de faire de la gravitation au dessus de Connantray-Vaurefroy.

Je tenais enfin à vous avertir qu’il était quand même sous-officier le Régis. Alors je ne m’y connais pas trop bien dans les grades de ces malades mentaux, mais j’imagine que si Régis (qui est un con pour la dernière fois) a voulu se faire sauter le caisson avec 400 logements tout autour, y a une tripoté d’inférieur à son rang, donc de personnes encore moins qualifiées (c’est dire le néant et pourquoi depuis Austerlitz nous n’avons plus gagné une bataille) qui pourraient nous prendre en otage dans ces prochains mois. Je préconise donc qu’on éradique, d’un seul coup d’un seul, les casernes grâce à un Régis dans chaque camps qui serait chargé de mettre fin aux tourments de ces petits jésus kaki sous tentions.

Amitié mon général.