L’étrange beauté du département français des Ardennes par Philip Beaubaton

Parisien de naissance, c’est en 1976 que je découvre Les Ardennes, ce magnifique département où la beauté, la forêt et la poésie sont reines. C’est à Charleville, la Capitale des Ardennes, que le poète Arthur Rimbaud est né et a passé un moment de sa vie adolescente, avant de partir gambader ailleurs afin de découvrir son monde.

Je suis tombé en pâmoison, devant la générosité qu’offre ici Dame Nature. Les petits villages jonchant les vallées de la Meuse et de la Semois, tout au long de la Voie Verte Trans-Ardennes et de la Voie Touristique Trans-Semoysienne, sont autant de joyaux placés dans cet élégant écrin de verdure.

Il y a, çà et là, des points hauts avec des vues à vous couper le souffle, avec la majesté des boucles de Meuse et de Semoy qui contournent de superbes villages, comme pour les souligner en apportant un cachet tout particulier à ce chef d’œuvre paysager.

Ici, chaque ville et chaque village à sa légende, son histoire, son passé ouvrier et plus spécialement ardoisier ou sidérurgiste avant que la fermeture des mines et des usines ne viennent sévir tristement là. Il y avait pourtant tant de richesse et de savoir-faire ouvrier en ces lieux déjà frappés par les deux grandes guerres. Alors, comme pour conjurer le sort qui semble s’acharner sur ces jolies Ardennes, il ne reste plus que cette destination touristique pour faire revivre ces lieux emblématiques, en espérant que cela soit suffisant pour préserver la belle âme des Ardennes qui a pourtant tant de secrets à nous révéler.

A 01h30 de Paris Gare de l’Est, par le TGV, ou alors par l’Autoroute Paris-Reims-Charleville-Rocroi, je vous assure que cela vaut le déplacement et que vous allez en prendre plein les yeux et plein les poumons.

Crédit photo Alexandra Chauveau-Beaubaton