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Interview : Olivier Mukuna auteur de "Egalité Zéro", enquête sur le procès médiatique de Dieudonné par Frédéric VIGNALE

Interview : Olivier Mukuna auteur de "Egalité Zéro", enquête sur le procès médiatique de Dieudonné

Nous sommes très heureux d’accueillir Olivier Mukuna, auteur d’un livre qui décode la Presse pendant ce qu’on a appellé "L’Affaire Dieudonné" en prenant comme thématique globale le procès médiatique fait à l’humoriste depuis son engagement personnel en politique et ses actions militantes notamment pour la cause noire.
Il nous semblait important de donner la parole à Olivier Mukuna dont l’excellent travail journalistique a pour l’instant été largement nié ou boycotté, alors qu’il est un formidable outil de compréhension, d’intelligence et d’analyse. A lire et relire.


Bonjour Olivier Mukuna, vous êtes un journaliste belge d’origine congolaise spécialisé dans les médias et vous venez de sortir "Egalité Zéro, enquête sur le procès médiatique de Dieudonné" (Editions Blanche), pouvez-vous me dire de prime abord comment est né cet ouvrage, quel en a été le déclic ?

Une double indignation. Professionnelle et personnelle. Depuis plus de deux ans, on ne peut pas dire que Dieudonné ait bénéficié du « pluralisme » des médias dominants. Comme d’autres affaires (la fausse agression antisémite du RER D, le faux terroriste-bagagiste de Roissy, les faux pédophiles d’Outreau, etc.), « l’affaire Dieudonné » a confirmé que le pluralisme médiatique français se trouve plongé dans un coma profond. Un an avant son fameux sketch télévisé, j’avais interviewé Dieudonné pour l’hebdo belge Le Journal du mardi. J’avais rencontré un citoyen engagé, passionné, critique, drôle, épris de justice et d’égalité. Bref : une personne intéressante aux antipodes du « raciste anti-juif » que beaucoup ont dépeint par la suite. Je lui ai donc proposé un livre d’entretien (1) pour qu’il ait la possibilité de développer son engagement tout en lui renvoyant les accusations et critiques qu’il avait provoqué.

Après la publication de ce livre - totalement boycotté par la presse française et médiatisé normalement en Belgique -, je prévoyais de passer à autre chose. Mais, à partir du 18 février 2005, sur la base d’une intox non vérifiée, hypermédiatisée et récupérée par certains politiques, les médias français se sont livrés à une chasse aux sorcières d’une rare hystérie. Durant une douzaine de jours consécutifs, un ou plusieurs médias audiovisuels ont violemment condamné Dieudonné en tant que « symbole du nouvel antisémitisme ». Le mois suivant, pas moins de 40 articles de presse différents - soit plus d’un par jour - feront de même. Un lynchage médiatique qui conduira, notamment, quatre jeunes français sionistes à agresser physiquement Dieudonné. Information scandaleusement censurée par l’audiovisuel de service public et minimisée par le reste de la presse.

Ces différents éléments m’ont motivé à enquêter sur une dimension souvent ignorée lorsqu’on évoque Dieudonné : son procès médiatique. Avec « Egalité Zéro », je propose une alternative journalistique, précise et argumentée, à la somme de désinformations sur le sujet. Celles et ceux qui ne vont pas sur Internet oublient souvent que ce qu’ils savent sur Dieudonné vient essentiellement d’un discours médiatique univoque que certains, par intérêt personnel ou paresse intellectuelle, relayent sans vérifier.

Bien que ce livre soit centré sur l’affaire Dieudonné, on peut dire que le message en filigrane de votre livre est que les médias français sont malades et qu’il faut véritablement apprendre à les décoder pour avoir une vision juste de la réalité de la Presse ?

Pour décoder les médias ou d’autres sujets d’importance, il faut surtout diversifier ses sources d’infos et ne pas se contenter de la télé et de la radio. Les médias français dominants ne sont pas « malades », mais fonctionnent selon une inquiétante subordination au système marchand et aux politiques qui le défendent. Un mode de fonctionnement qui les conduit à s’adresser aux publics comme à de stricts consommateurs frénétiques, à renforcer les clichés abrutissants et à produire une uniformisation du discours journalistique au sein duquel réflexions critiques et vérifications sont devenus accessoires. Le lynchage dont a été victime Dieudonné, comme d’autres avant lui, ne se déclenche pas tel un malencontreux « accès de fièvre » ou par « emballement », pour utiliser le terme exonératoire et fallacieux des journalistes de meute. Il s’agit de décisions qui, si elles sont davantage pavloviennes que réfléchies, n’en sont pas moins prises en fonction d’intérêts économiques, d’interprétations et de positionnements politiques et d’un substrat culturel ethnocentriste.

Comme le souligne justement le journaliste et écrivain, Denis Robert : « A partir du moment où des financiers ou des gens qui sont intéressés par faire de l’argent mettent les mains, les pieds, de l’argent dans un journal, une télévision ou une société d’édition, on est pas loin de la mort ou de l’agonie parce que ces gens-là font de la finance et ne font pas de l’information » (2) ... Dans ce système médiatique où PDG de multinationales, financiers, annonceurs, politiciens de gauche comme de droite et directeurs de médias caporalisés font pression, il reste les journalistes. En principe, ceux-ci ont le devoir professionnel d’assurer la transmission d’une information exacte, complète et honnête. Ce qui est sans rapport avec le mythe entretenu de « l’objectivité ». La mise en scène journalistique d’une information n’est jamais « objective », mais le respect de l’exactitude des faits et l’honnêteté intellectuelle sont deux impératifs qui tempèrent la subjectivité de chaque journaliste. Et lorsqu’il y a polémique ou controverse : on se doit de médiatiser de manière équilibrée les principaux points de vue et non un seul, celui qui arrange parce que « politiquement, médiatiquement et économiquement » correct. Autant d’impératifs journalistiques complètement bafoués dans le traitement médiatique global de l’affaire Dieudonné.

Malheureusement, l’intérêt personnel, le corporatisme, la précarisation croissante du métier mais aussi, il faut le dire, la bêtise, l’ignorance et la lâcheté conduit beaucoup de journalistes à suivre la direction du vent dominant. C’est beaucoup plus simple et ça évite les ennuis. Durant mon enquête, j’ai rencontré plusieurs journalistes. A deux exceptions près, tous refusaient d’être nommément cités. Par crainte de représailles ou de perdre leur boulot. Tous avaient en commun d’être très critiques ou en désaccord partiel avec le traitement médiatique de l’affaire Dieudonné. En France, il y a une perte de l’indispensable honneur qu’implique cette profession.

En quoi Dieudonné est un déclencheur médiatique aussi fort, parce qu’il touche aux grands tabous des médias français ?

Il a effectivement bousculé plusieurs tabous médiatiques tels que la critique sans fards de l’intégrisme sioniste, l’occultation politico-médiatique délibérée du passé esclavagiste de l’Empire français et la hiérarchisation actuelle de la lutte politique et médiatique contre les différentes formes de racisme. Sur le premier point, l’affaire des caricatures de Mahomet a mis en évidence la défense d’une « liberté d’expression à géométrie variable » chez certains médias et journalistes qui, deux ans plus tôt, déniaient avec force cette liberté d’expression au sketch de Dieudonné. En clair : on peut rire de l’Islam et amalgamer tous les musulmans aux terroristes intégristes, mais on ne peut pas ridiculiser les intégristes sionistes qui instrumentalisent le Judaïsme à des fins colonialistes.

En ce qui concerne le second tabou, j’explique précisément dans mon livre comment et pourquoi une majorité de médias finira par récupérer les dénonciations de Dieudonné sur l’invisibilité de la mémoire de l’Esclavage. Ce qu’ils ne s’étaient jamais décidés à faire auparavant lorsque d’autres dénonçaient la même problématique. Enfin, sur le dernier point, l’impunité et la mansuétude médiatiques dont ont bénéficié Marc-Olivier Fogiel (condamné pour racisme anti-noir) et Alain Finkielkraut (auteur d’un entretien truffé de diatribes anti-noirs et anti-rabes) ont confirmé les dénonciations de Dieudonné sur la persistance d’un « deux poids deux mesures ».

Mais je pense que l’humoriste engagé a aussi payé son refus de se plier à un certain diktat médiatique que l’on peut résumer ainsi : « Même quand nous avons tort, nous avons raison et vous devez le reconnaître ! ». C’est toute la dérive de ce quatrième pouvoir ivre de sa « liberté d’informer ». Une liberté qui impose pourtant une responsabilité, une autocritique et, en cas de faute, l’amende honorable.

Ce que sous-entend clairement votre ouvrage c’est que Dieudonné est attaqué dans la Presse et défendu par le peuple... ce qui justement peut faire peur à pas mal de monde... C’est pour cela qu’on en a fait un bouc émissaire ?

Qui a intérêt à une véritable égalité effective ? Certainement pas les puissants de la société française, en ce compris les dirigeants de mass médias et le petit groupe de journalistes, éditorialistes et animateurs médiatiques surpayés. Parallèlement à un combat pour une égalité de traitement entre tous les citoyens, Dieudonné s’inscrit dans une opposition élites/peuple en rejetant notamment le recours à l’imposture, au double discours et à l’escroquerie intellectuelle trop souvent utilisés à gauche comme à droite. Cette parole libre conjuguée à un certain courage plaît effectivement à une partie des classes populaires et des classes moyennes. Sa récente visite au Salon de l’Agriculture a confirmé l’existence d’une bienveillance populaire à son égard. Enfin, son analyse critique et argumentée dérange beaucoup ceux qui profitent du statu quo socio-politique et récoltent les dividendes de la montée des communautarismes. Ces personnes ont tout intérêt à agiter ou alimenter une accusation « raciale » qui permet de faire écran et de ne pas débattre du fond des problèmes soulevés par Dieudonné. Elles auront en partie atteint leur but si l’humoriste engagé ne parvenait pas à réunir les 500 signatures nécessaires pour être candidat aux prochaines élections présidentielles ...

Vous avez travaillé des mois sur des centaines d’archives concernant Dieudonné, qu’est-ce qui vous a le plus surpris suite à ce travail de recherche ?

A vrai dire, beaucoup de choses m’ont époustouflé. Mais je vais en sélectionner quatre. D’abord, la capacité de mensonge, toujours renouvelée, d’un Ardisson, d’un BHL et d’une série de types qui se prétendent journalistes. Ensuite, le militantisme sioniste acharné de radios communautaires, telle que RCJ, dont il semble qu’une des closes du cahier des charges consiste à mettre tout Français juif sous haute tension. Notamment avec les fréquentes interventions alarmistes, délirantes et dangereuses d’Alain Finkielkraut et d’Elizabeth Schemla. Troisièmement : le suivisme affligeant des journalistes qui ont cautionné la censure audiovisuelle de l’agression de Dieudonné ou le soutien d’Aimé Césaire à l’humoriste engagé. Enfin, la suffisance ethnocentriste de la majorité des éditorialistes et autres invités médiatiques permanents. Ces gens sont totalement déconnectés des réalités du peuple français multicolore et n’ont vraiment aucune idée de ce qu’implique le fait d’être non-blanc dans leur pays. En fait, ils s’en contrefoutent...

L’affaire Dieudonné finalement créait pour la première fois un électrochoc médiatique qui permet que l’on débatte enfin sur l’antisémitisme ou le pseudo-antisémitisme et sur la cause noire et l’esclavage ?

Les accusations grotesques portées contre Pascal Boniface ou Tariq Ramadan avaient déjà mis en débat ce chantage à l’antisémitisme. Mais « l’affaire Dieudonné » a mis en lumière l’hystérie liberticide et violente (censures de spectacles suite aux menaces et pressions extérieures, agressions physiques, harcèlement judiciaire, boycott télés) d’un lobby sioniste composé de politiques, intellectuels, journalistes, producteurs de cinéma et extrémistes adeptes du « coup de poing ». Sur ce sujet hautement tabou, le débat n’a pas été médiatique, mais il est désormais ouvert dans la société française. Plutôt que de « cause noire et d’esclavage », je parlerais davantage de revendications égalitaires des Français noirs devant l’Histoire en lien avec une acceptation sociale contemporaine. Pas « intégration », mais acceptation ! Ces français dont les parents et grands-parents ont enduré le colonialisme ou sont morts en se battant pour la France durant la seconde guerre mondiale ne sont toujours pas acceptés comme des citoyens à part entière. Ils n’ont pas à « s’intégrer » mais doivent être acceptés tels qu’ils sont, avec l’entièreté de leur héritage culturel et historique. Enfin, sur la visibilité de la mémoire de l’esclavage, Dieudonné a effectivement obtenu un résultat médiatique qu’aucun promoteur de ce thème n’avait obtenu avant lui. J’utilise cette métaphore dans mon livre : « Devant la porte fermée de la reconnaissance, certains ont frappé poliment durant des années, d’autres l’ont mise à mal en tambourinant dessus, mais c’est Dieudonné qui l’a défoncée ». Face à la mauvaise foi récurrente, à la persistance d’un esprit colonialiste et à la tolérance du racisme insidieux, on ne peut faire l’économie d’un discours de rupture.

Quelles précautions intellectuelles ou autocensures avez-vous prises pour ne pas faire le livre d’un noir qui tente d’analyser l’acharnement médiatique contre un autre noir et faire de cet ouvrage un outil qui dépasse largement le cas Dieudo ?

Ce qui m’amuse dans votre question, c’est qu’on ne la poserait pas à un journaliste blanc qui aurait enquêté et écrit sur une personnalité blanche controversée. Le fait qu’ils aient la même couleur de peau n’apparaîtrait pas comme une suspicion de connivence communautaire orientant le contenu du travail produit. Demanderiez-vous à la journaliste qui a récemment publié un livre sur Cécilia Sarkozy si celle-ci a pris des « précautions intellectuelles » parce qu’elle est blanche et femme comme son sujet d’enquête ? Seuls les blancs seraient donc capables d’une démarche journalistique et littéraire non communautaire ?

Dieudonné et le traitement médiatique qui lui a été réservé méritaient un livre parce que l’homme a provoqué un débat de société qui dépasse sa propre individualité et qui contraint chacun à se positionner.

Néanmoins, votre question permet de développer l’aspect personnel qui m’a aussi conduit à écrire « Egalité Zéro ». Le fait que je sois métis - c’est-à-dire noir et blanc - et Dieudonné également nous rapproche dans le rejet de toute forme de communautarisme. Nous sommes héritiers d’une histoire similaire qui comprend cette richesse que constitue une double culture. Mais l’une d’entre-elles, la « noire », reste dénigrée, infériorisée et folklorisée au sein des sociétés occidentales. Il est légitime de le dénoncer. Contrairement à certains « chevaliers de l’antiracisme », Dieudonné, moi-même et la plupart des bronzés d’Europe avons subi le racisme, du plus insidieux au plus ordurier. Pour nous, depuis l’enfance, le racisme n’est pas une donnée théorique, mais un comportement néfaste à combattre d’où qu’il vienne !

Donc, lorsque certaines personnes monoculturelles me font entendre une sorte d’invitation à choisir, à privilégier, à me « clarifier », cela a tendance à m’exaspérer. Si vous n’avez pas à choisir entre votre père et votre mère, pourquoi les métis auraient-ils à choisir entre les couleurs et les cultures différentes de leurs parents ? Au-delà des apparences, des couleurs et des religions, mon livre s’adresse à ceux qui ont envie de s’informer et de réfléchir. Pour répondre à votre question, je n’ai donc pas pris de précaution intellectuelle particulière sinon celle que m’impose mon métier : offrir une scrupuleuse présentation factuelle à partir de laquelle découle mes analyses.

Etes-vous optimiste pour l’avenir, que prédisez-vous pour Dieudonné dans son action à venir ?

Au vu de la capacité de résistance impressionnante de Dieudonné, il n’y a pas de raison d’être pessimiste. Ce qui est néanmoins prévisible, c’est que certains adversaires politiques de Dieudonné n’hésiteront pas à se livrer aux pires ignominies pour tenter de le salir. La dernière en date étant l’amalgame répugnant de Julien Dray, porte-parole du PS, qui a associé, le 19 février 2006, l’assassinat crapuleux d’Ilan Halimi à un « effet Dieudonné ».

Une telle instrumentalisation irresponsable et irrationnelle montre en quel mépris ce politicien tient la douleur irréparable de la famille du jeune homme, mais aussi les 21 relaxes judiciaires successives de Dieudonné et enfin, la capacité d’analyse critique de ses concitoyens. Il est aussi effarant d’observer la lâcheté de la classe politique. Quel représentant de parti a condamné publiquement cette incitation à la haine raciale ? Je rappelle que, lors de la manifestation en hommage à Ilan Halimi (26 février 2006), circulaient des tracts reprenant la photo de Dieudonné et celle de Youssouf Fofana, en dessous desquelles on pouvait lire « Penseur » pour l’humoriste engagé et « Tueur » pour l’assassin présumé... Quelle personnalité politique a condamné cet « effet Julien Dray » ? Jusqu’à présent : aucune ! C’est plutôt inquiétant pour l’avenir.


Alors, finalement, qui est Dieudonné selon vous ?

Un artiste engagé, un libre-penseur, un humaniste courageux à qui le temps rendra justice...

Je vous laisse le mot de la fin, cher Olivier ...

Merci tout d’abord pour cet interview, cher Frédéric. Ensuite, au-delà des interprétations différentes que l’on peut faire de « l’affaire Dieudonné », j’invite chacun à réfléchir sur l’un de ses enseignements : après Dieudonné, à qui le tour ? Le vrai débat contradictoire doit reprendre le pas sur le lynchage et l’ostracisme. Notre liberté d’expression et de contestation publiques des pouvoirs est en évidente régression depuis ce fameux 11 septembre 2001. Et les médias dominants ne pallient pas à ce déficit démocratique, ils contribuent à l’aggraver. Raison pour laquelle il est essentiel de diversifier ses sources d’infos, de lire davantage et de se tourner plus que jamais vers Internet.

(1) « Dieudonné - Entretien à cœur ouvert », Editions EPO, 2004

(2) Extrait d’une interview de Denis Robert, visible sur le blog du journaliste John-Paul Lepers

le 09/03/2006
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19 Messages

  • 9 mars 2006 12:09, par Neutre

    Quant on franchit la ligne jaune, il ne faut pas s’étonner que les portes se ferment.
    • Réponse à Jean Jack 9 mars 2006 15:03, par EMA

      Parles tu créole ? Connais tu cette mentalité ? Sais tu ce que ça a fait à la martinique de voir des juifs frapper un noir sur une terre négrière. Imagine combien d’année ils ce sont retrouvé en arrière et la connaissance profonde que les créoles ont de ces réactions(réaction qui implique directement un extrémisme radical, un racisme sectaire et violent). En plus une pratique perpétré par des descendants de l’holocauste en terre d’esclavage ; imagine. Dieudo a raison direct, c’est bien l’extrémisme judaïque qu’il dénonçait, ils ce sont dévoilés par une telle action sans aucun respect pour la mémoire de cette île. Comment peut on en arriver la ? Et en plus quelle condamnation sur Dieudo ? Même si la justice française n’est pas un critère absolue, mais 21 procès c’est pas rien. Alors oui quand Césaire, les antillais ont vu ça, ont regardé son travail sur des années et non sur une polémique du pouvoir dominant qu’on connait très bien pour nous avoir détruit. Eh bien oui il a le soutien de Césaire, mais aussi des noirs. Et de plus en plus tout ce qu’il a dit se précise aujourd’hui ; accusation d’antisémitisme à des fin politique, deux poids deux mesures et la traite négrière niée, marginalisée(LES traites négrières). Et toi sans rien savoir de des antilles ni même t’intéressé au travail général de Mukuna ; tu prends le sujet Aimé Césaire qui n’est pas constitutionel de son enquête pour nous sortir tes fantasmes en la matière.
      Et je vais te dire une vérité certaine ; arrêté de prendre le vieux Césaire pour un imbécil, viellesse est aussi égale avec sagesse. C’est vous qui le prenez pour un débile si vous vous imaginez une seconde que quelqu’un puisse le manipuler ; surtout sur des sujet sensible comme l’afffaire Dieudo et la loi positive colonisation. D’ailleurs pour cette loi tes confrères ont dit la même chose quand il c’est levé contre Sarko ; le vieux se fait manipuler. Quel hasard Jean tu penses la même chose que les néocolonialistes. Le vieux de la négritude n’a pas besoin de toi pour s’exprimer. Si il était contre Dieudo c’est le monde entier qui serait au courant et non tes petites connaissances et journaux obscur, qui prennent le vieux pour un assisté.
      Respecte le père de la négritude !
      • Réponse à EMA 27 mai 2009 05:41, par David

        Dieudo a recu la Tribu K a la Main d’Or, son theatre, puis inviter Faurrisson... Je ne pense pas qu’Aime Cesaire aurait un seul instant cautionne ce genre d’initiatives... Que l’auteur et vous-meme se renseignent sur qui sont ces gens !
        CQFD
    • > Interview : Olivier Mukuna auteur de "Egalité Zéro", enquête sur le procès médiatique de Dieudonné 27 mai 2009 10:51, par anormal

      Jusqu’à il y a peu je ne savais pas ce qu’était un juif. Moi citoyen Français de base, provincial et sans éducation je ne savais pas ce qu’était un juif. Un jour de visite à Paris au cours d’une discussion banale avec un inconnu dans un bar j’ai osé utiliser le mot "juif" au sujet du bombardement de Gaza qui faisait la une des journaux ce jour là. Le regard des deux consommateurs voisins se sont immédiatement portés sur moi et le silence s’est fait dans le bar. Mon interlocuteur a quitté les lieux et mes deux voisins m’ont toisés un long instant. J’ai compris a ce moment que ce mot portait en lui un lourd et tragique héritage et qu’il ne fallait pas l’employer légèrement .. Comme me l’a confié le barman a ma sortie :" il vaut mieux ne rien dire, c’est plus facile".
  • 9 mars 2006 13:28

    Cet interview contient une analyse intéressante du fonctionnement des medias, dans notre société marchande, et autocensurante.
    Cela dit, il est dommage que l’auteur du livre en référence n’ait pas enquêté suffisamment sur au moins un point important de sa démonstration.
    Il s’agit du "soutien de Aimé Césaire" à Dieudonné, lors de la visite de ce dernier au grand poête et homme politique martiniquais. Or, Olivier Mukuna fait l’impasse sur un point d’information capital, de sorte que sa défense et illustration de Dieudonné tombe sous le coup d’une sorte d’hagiographie déguisée en enquête d’investigation.
    En effet, lorsque Dieudonné a rencontré Aimé Césaire (dans son bureau de l’ancienne mairie de Fort de France), sur une invitation de ce dernier, qui voulait l’entendre, suite à l’agression de l’humoriste par des Français juifs (pourquoi dire "sionistes" - Olivier Makuna en est-il si sûr !?), les propos de Césaire ("comme d’un père à son fils", cf. quelqu’un de son proche entourage) n’exprimaient aucunement un soutien inconditionnel, mais plus précisemment - pour ceux qui les ont lus et retenus - une mise en garde claire, juste et signifiante contre l’antisémitisme, avec lequel Aimé Césaire savait - évidemment - que Dieudonné s’était compromis. Que l’auteur de "Egalité zero" se reporte à la transcription des propos de Aimé Césaire, et il comprendra quel sens avait, aux yeux de leur auteur, sa confrontation amicale, et même fraternelle, avec un Noir, porteur d’une responsabilité morale à l’égard des autres Noirs, comme de toutes les victimes du racisme, sans distinction.
    Le plus grave n’est pas seulement de passer sous silence (suivant le système media en vigueur...) ce point d’information capital parmi ceux qui constituent "l’affaire Dieudonné", mais aussi que ce porte-parole de la mémoire de l’esclavage, tel qu’on le définit, n’ait mémorisé de cet entretien avec le porte-parole de tous les hommes noirs, hommes juifs, hommes cafres... que les seuls propos qui nourriraient sa propagande.
    C’est ainsi que dans son compte rendu triomphaliste, sur le Net, suite à son entretien avec Aimé Césaire, Dieudonné (tel un censeur de l’histoire, comme il en sévit ou sévissait dans les régimes totalitaires) a tronqué la transcription de l’entretien pour n’en retenir qu’une phrase : "Vous êtes la jeunesse, vous avez mon soutien..." (Cf. Site "Les Ogres)
    Informé de ce tour de passe-passe d’une malhonnêteté intellectuelle insultante (à l’égard d’un hôte qui lui a fait confiance), il semble qu’Aimé Césaire, ainsi que tous ceux qui avaient soutenu Dieudonné après son agression à l’aéroport de Fort de France qui a consacré un long article sur cette visite) ne veuille plus entendre parler du manipulateur (d’après informations à la source, d’ailleurs reprises par un hebdomadaire sérieux, et que j’ai vérifiées).
    Voilà pourquoi je ne peux faire confiance à la démonstration de Olivier Mukune, car elle s’avère partisane sur un point essentiel, sur quoi il s’agissait d’investiguer sérieusement et impartialement.
    Quant à Dieudonné, il ne fait aucun doute pour moi qu’il est antisémite, et je n’ai pas attendu des articles de presse etc. pour m’en convaincre.
    Cela dit, je ne mets aucunement ses fans dans le même sac, car il faut comprendre aussi qu’une "vedette" de la scène qui est engagé dans une lutte contre les discriminations, ait rencontré un écho favorable parmi ceux qui les subissent quotidiennement. Sauf qu’on ne dénonce pas telles ou telles discriminations, tout en piétinant ceux qui en subissent également, bbien qu’ils fussent juifs. Elémentaire...
    Jean-Jacques Lissac
    • > Olivier Mukuna auteur de "Egalité Zéro", enquête sur le procès médiatique de Dieudonné, et autres pièces manquantes... 9 mars 2006 23:29, par Maguy

      J’ai bien suivi cet entretien avec Aimé Cesaire, il est étonant que ce que M. Lissac écrit n’ait jamais été relevé par la presse qui est pourtant très opposé à Dieudonné. En fait les affirmations de M. Lissac ne sont que de la dope : "j’ai moi-même vérifié ceci", de sources sûres, j’ai entendu cela...", il y a un peu trop des inepties ! Ce paragraphe est affolant :
      Informé de ce tour de passe-passe d’une malhonnêteté intellectuelle insultante (à l’égard d’un hôte qui lui a fait confiance), il semble qu’Aimé Césaire, ainsi que tous ceux qui avaient soutenu Dieudonné après son agression à l’aéroport de Fort de France qui a consacré un long article sur cette visite) ne veuille plus entendre parler du manipulateur (d’après informations à la source, d’ailleurs reprises par un hebdomadaire sérieux, et que j’ai vérifiées).
    • Le factuel contre l’honnêteté manquante... 11 mars 2006 03:47

      Etant donné que ma bonne foi professionnelle est mise en cause de manière malhonnête, je me permets de réagir au texte de Jean-Jacques Lissac.
      M. Lissac, vous qui prétendez « vérifier à la source », comment osez-vous affirmer que j’aurais « fait l’impasse sur un point d’information capital » alors que vous n’avez manifestement pas lu mon livre ?
      Primo : Au sein du chapitre IV qui comprend 29 pages traitant de l’agression dont a été victime l’humoriste engagé, j’ai consacré 7 pages à la rencontre entre Aimé Césaire et Dieudonné (p. 135 à 141) ...
      Votre assertion centrale est donc fausse et relève de la malhonnêteté intellectuelle, puisqu’en cascade, vous n’hésitez pas - sur la base de votre ignorance assumée - à qualifier l’ensemble de mon livre d’« hagiographie déguisée ».
      Secundo : Oui, les quatre agresseurs de Dieudonné sont des Français sionistes et juifs. Deux d’entre eux ont fait leur service militaire en Israël et leurs passeports témoignaient de longs séjours dans ce pays. Il suffit également de se reporter à l’interview de trois d’entre eux, sur Radio J
      (10 avril 2005), pour n’avoir guère de doute sur leur embrigadement idéologique sioniste qui relève du fanatisme. Afin que le lecteur puisse juger sur pièce, la majeure partie de cet entretien édifiant est retranscrite sur 8 pages dans « Egalité Zéro » (p. 142 à 149).
      Tertio : autre exemple de votre malhonnêteté, derrière le mot « soutien » (de Aimé Césaire) que j’utilise, vous accolez le terme « inconditionnel ». Terme que je n’ai jamais utilisé, ni dans l’interview avec Frédéric Vignale ni dans mon livre.
      Ensuite, selon vous, je devrais me « reporter à la transcription des propos d’Aimé Césaire ». Votre culot est presque risible : croyez-vous que je vous ai attendu pour exercer mon métier ?! Mais vous, de quelles sources parlez-vous exactement ? En ce qui me concerne, je ne me suis pas contenté de l’indigne travail de désinformation de « l’hebdomadaire sérieux » Marianne (médiatisant 5 mensonges développés p. 137 à 141).
      Restez en ligne, M. Lissac ! Et apprenez qu’un reportage télévisé du JT de France O Martinique a fait le récit de la rencontre entre Aimé Césaire et Dieudonné (5 mars 2005). Reportage présenté en ces termes par la présentatrice du JT : « Aimé Césaire recevait ce matin l’humoriste Dieudonné. Une rencontre placée sous le signe du respect mutuel. Durant deux heures, ils ont évoqué l’histoire de la colonisation en Martinique et l’Universalité de l’homme ».
      Pas encore de trace d’une « mise en garde claire, juste et signifiante contre l’antisémitisme, avec lequel Aimé Césaire savait - évidemment - que Dieudonné s’était compromis ». Mais poursuivons le déroulé de ce reportage qui constitue le seul document audiovisuel sur cet évènement très symbolique censuré par la presse française nationale. Au fait, pourquoi censurer la possibilité de médiatiser l’illustre Césaire en train de donner une « leçon d’antiracisme » à Dieudonné ? N’était-ce pas là une « info » hautement susceptible de crédibiliser enfin l’accusation d’antisémitisme que l’artiste s’obstine à nier depuis décembre 2003 ?
      Contrairement à vous, au journaliste Patrick Girard de Marianne et à moi-même, l’équipe du journaliste Frank Zozor de France O Martinique était sur place ! Or, leurs images contredisent le concentré d’intox publié par Marianne (19 septembre au 25 mars 2005). Hebdo « sérieux » qui a « très sérieusement » passé sous silence l’existence de ce reportage. On y voit notamment Aimé Césaire désigner Dieudonné en déclarant face caméra : « Il est la jeunesse et l’avenir, et ça me réconforte. Merci ! »...
      Phrase incontestable, reprise précisément dans mon livre (p.137) et qu’on peut difficilement interpréter comme une marque d’opposition, de rejet ou même comme « une mise en garde claire », etc. Ensuite, on voit à l’image Dieudonné dire ceci : « J’ai été condamné par cette presse pour avoir simplement rêvé d’une émancipation noire. Je veux sortir de ça ... Je reconnais le drame et la souffrance des juifs comme un drame absolu, je voudrais simplement qu’on reconnaisse ma souffrance ». « Voilà ! », approuve Aimé Césaire. Le journaliste Franck Zozor enchaîne avec ce commentaire : « Aux mots de Dieudonné, Aimé Césaire a semblé très sensible, lui reconnaissant un certain talent, lui expliquant sa notion de l’Universalité de l’homme ».
      Au jeu des accusations sans preuves, M. Lissac, pouvez-vous me dire si Frank Zozor tombe plutôt dans « l’hagiographie », « la partialité » ou « l’antisémitisme » ?
      Vous écrivez ensuite : « C’est ainsi que dans son compte rendu triomphaliste, sur le Net, suite à son entretien avec Aimé Césaire, Dieudonné (tel un censeur de l’histoire, comme il en sévit ou sévissait dans les régimes totalitaires) a tronqué la transcription de l’entretien pour n’en retenir qu’une phrase : "Vous êtes la jeunesse, vous avez mon soutien..." (Cf. Site "Les Ogres) ». Au-delà de votre interprétation abusive et ridicule soviétisant Dieudonné, vous faites - sciemment ? - la confusion entre l’artiste engagé et son principal site de soutien. Dieudonné n’a rédigé aucun « compte rendu triomphaliste » et « tronqué » puisqu’il n’a jamais signé d’article diffusé par le site lesogres.org. Par contre, les communiqués de presse signés par l’artiste et ses interviews sont diffusés sur ce site. Il n’y en eut aucun concernant la dite rencontre. Les responsables des Ogres.org sont les auteurs autonomes de la phrase aux termes inexacts que vous reprenez (« Vous êtes la jeunesse, vous avez mon soutien... ») et qui, je le répète, est absente de mon livre.
      En revanche, la phrase exacte, citée plus haut, peut être interprétée comme une marque de soutien à l’humoriste engagé. Mais revenons à la manipulation de Marianne, sans doute inspiratrice de votre dernier développement : « Il semble qu’Aimé Césaire, ainsi que tous ceux qui avaient soutenu Dieudonné après son agression à l’aéroport de Fort de France qui a consacré un long article sur cette visite) ne veuille plus entendre parler du manipulateur (d’après informations à la source, d’ailleurs reprises par un hebdomadaire sérieux, et que j’ai vérifiées) ».
      D’abord, clarifiez : Qui « a consacré un long article sur cette visite » ? Dieudonné ? Faites-moi plaisir : transmettez-moi copie de ce document que mes recherches ne m’ont pas permis de trouver. S’il s’agit du papier anti-journalistique de Girard, ça ira, je l’ai archivé. Ensuite, petite correction du journaliste qui « n’investigue pas sérieusement » : Dieudonné ne s’est pas fait agresser « à l’aéroport de Fort de France », comme vous l’écrivez, mais sur le parking de la télévision antillaise ATV ...
      En écho aux réactions de « Maguy » et de « EMA » sur ce forum, j’observe que vous utilisez la même méthode fallacieuse que le pseudo-journaliste de Marianne : présenter vos interprétations comme établies à partir de sources anonymes (« entourage » ; « à la source ») et sans la moindre confirmation de l’intéressé. Or, pour quelles raisons, le vieux lion indépendant Césaire, aujourd’hui comme hier, craindrait-il de critiquer ou de désapprouver publiquement Dieudonné alors qu’il n’a pas hésité à médiatiser son refus de recevoir Nicolas Sarkozy, promoteur de la funeste loi du 23 février 2005 stipulant le « rôle positif » de la colonisation française ?
      Enfin, M. Lissac, je ne m’appelle ni « Makuna » ni « Mukune », mais Olivier Mukuna et je ne suis pas un « fan », mais un journaliste ! Plutôt que d’étaler votre « compréhension » paternaliste aux relents coloniaux, il serait préférable de revoir votre approche dialectique avant de vous exprimer sur des sujets que vous ne maîtrisez pas. Démarche plus intelligente que celle qui consiste à vous croire imperméable au discours médiatique dominant.
      Au final, je vous rejoins sur un point : mon livre ne vous est pas adressé. Comme je l’ai dit à Frédéric Vignale, cet ouvrage est destiné à ceux qui veulent s’informer et réfléchir...
      Olivier Mukuna
      • > Le factuel contre l’honnêteté manquante... 14 mars 2006 14:33, par Le Moralisateur Masqué

        Tout ce que vous écrivez est-il plein d’intelligence et d’interprétations de FAITS et non d’élucubrations ?
        C’est une joie que de vous lire ! (quel que soit le support !
        PS : Savez-vous que vous êtes antisémite depuis la parution de votre livre ? (tout comme moi depuis ce message) Soutenir un "antisémite notoire" (comme aiment à le dire les médias), voyons ?
        Encore merci pour votre E-N-Q-U-E-T-E (contrairement au journal intime d’Anne-Sophie Mercier plein de ses "pensées et extrapolations orientées")
      • Le factuel contre l’honnêteté manquante... 5 mai 2008 20:22, par JJL

        Les faits sont têtus, et Césaire savait ce que parler et écrire veulent dire.
  • 9 mars 2006 14:58, par Srewsquirrell

    À lire sur le site de Pierre-Jérôme Adjedj

    Cela explique aussi l’Affaire Dieudonné.
    Attaqué essntiellement pour sa participation à la liste Euro-Palestine, Dieudonné, dont la culture politique et historique est des plus légères, est tombé dans le panneau et, en réaction, s’est laissé approché par des pseudo-antisionistes radicaux , en fait des crypto-négationnistes liés à l’ultra gauche , aux islamistes radicaux et in fine aux négationnistes comme Robert Faurisson, dont l’antisémitisme est notoire. Dernièrement, en Politique Intenationale, il a repris les thèses de Thierry Meyssan et a adhéré à Axis for Peace, clone de l’ancien Mouvement de la Paix créé par l’Union Soviétique dès le début de la Guerre Froide qui défend l’idée d’une prochaine Guerre Mondale entre les USA et leurs Allièes dont, Israël, et une Alliance Russe-Chine-Iran, Allemagne et...France.

    Voir en ligne : L’Affaire Ilan Halimi/Gang des Barbares et les propagandistes de la "Nouvelle Judéophobie"

  • 9 mars 2006 21:28, par leboutte

    Excellent.
    Merci.
  • 10 mars 2006 00:55, par Pierre-Jérôme Adjedj

    La dernière en date étant l’amalgame répugnant de Julien Dray, porte-parole du PS, qui a associé, le 19 février 2006, l’assassinat crapuleux d’Ilan Halimi à un « effet Dieudonné »

    Nous sommes d’accord sur le caractère répugnant de cet amalgame consécutif à l’hystérie de la nouvelle judéophobie que dénonce à juste titre Olivier Mukuna.
    Mais je refuse néanmoins d’accepter ce mythe de « Dieudonné chevalier blanc en quête de vérité victime du système ». Je ne l’ai pas encore entendu sur l’affaire Chaib Zehaf. Cette lamentable stigmatisation du juge d’instruction par Mouloud Aounit appelle une condamnation ferme, de la même manière que cette reconstitution privée à laquelle se sont livrés les proches de Chaib. Mais vu ce que Dieudo a montré sur l’affaire des caricatures, je suis pessimiste.
    Finalement, c’est là ma limite avec Dieudonné : tout amalgame mis à part, il reste beaucoup trop convaincu (et avec lui ces cons d’Ogres) de l’existence d’un complot juif. Avant de renoncer à penser que Dieudonné est antisémite, j’attends la preuve de sa capacité à se positionner aussi fermement dans les affaires d’instrumentalisation qui proviennent de la communauté musulmane.

    Voir en ligne : La justice communautaire

    • > Interview : Olivier Mukuna auteur de "Egalité Zéro", enquête sur le procès médiatique de Dieudonné 14 mars 2006 10:33, par Le Moralisateur Masqué

      Etant moi même un Ogre je vous remercie pour votre insulte, et je suis au regret de vous dire que je ne crois à aucun complot. Si j’ai parfois lu des élucubrations de la part d’Ogres, ceux-ci s’avèrent être largement minoritaires.
      Au plaisir de discuter avec vous
      • > Interview : Olivier Mukuna auteur de "Egalité Zéro", enquête sur le procès médiatique de Dieudonné 21 mars 2006 00:14, par Pierre-Jérôme Adjedj

        Pardon si l’insulte vous blesse ; mais cela prouve peut-être tout au plus que vous êtes égaré dans ce mouvement. Néanmoins, force est de constater que l’ouverture revendiquée dans le "O" de Ogres est largement usurpé : les pulsions antijuives sur le site sont malheureusement indéniables et dominantes(mes positions contre les abus de taguieff and co me préservent d’une suspicion de sympathie crifo-sharonienne). Alors désolé, mais je persiste et signe : les Ogres, pris comme un mouvement caractérisé par les opinions majoritaires développées sur son site, sont des cons. Aussi cons que Finkielkraut, Taguieff, Clément Weill-Raynal et consorts.
        Monsieur Mukuna peut bien soulever des points fort justes sur la "géométrie variable", bien réelle, de la presse : Dieudonné n’en est pas pour autant un révélateur des dérives stigmatisés par les puissants et défendu par le peuple : il n’est qu’un piètre provocateur populiste, qui fait vendre du papier en jouant de sa diabolisation ; cela rappelle néanmoins certains hommes politiques monoptiques. Si ce Dieudonné qui stigmatise les juifs était blanc, le Dieudonné qui se présentait jadis contre Stirbois à Dreux lui cracherait à la gueule. Mais ce Dieudo-là, l’universaliste, est mort depuis longtemps. Reste un homme contre lequel on ne peut rien dire puisqu’il est noir (il concurrence les juifs en terme de parano) : il est devenu roi des Ogres ; question de choix. Ghetto contre ghetto : je regarde tristement une minorité de cons juifs se prendre la gueule avec une minorité de cons créoles, en espérant que l’Etat républicain cessera bientôt de se montrer si lâche avec les uns et les autres.
  • 11 mars 2006 10:54, par louis maime

    très bon article, nécessaire aussi. Les "médias" ont été tellement unanimes dans leur condamnation...
    Bravo au mag de donner une lecture décalée de "l’affaire Dieudonné".
    Dieudonné catalyse une réaction, mais à côté il y a beaucoup de micro-situations, qui font que n’importe quel citoyen, lecteur, journaliste, artiste, peut de faire accuser d’antisémite, voire (c’est à la mode) de pétainiste ou de collabo. Il suffit pour ça de critiquer la politique israélienne, ou de refuser de voir le monde musulman comme un bloc qui serait sensé être le nouvel ennemi. la question israélo-palestinienne agit comme un cancer sur les systèmes de pensées d’ici. La situation des palestiniens est aujourd’hui pire que jamais ; est-ce être pétainiste que de la dénoncer ? c’est ça être antisémite ?
    D’autre part, Dieudonné s’oppose au communautarisme larvé que se développe tout azimut aujourd’hui. Un vrai républicain, quoi.
    Aujourd’hui, on pourrait multiplier les exemples d’autocensure (comme le monde diplo qui tronque les écrits d’Edward Saïd) ou de désinformation (comme libération qui accuse Chavez d’antisémitisme). L’affaire avec Chavez est assez grave, car elle sous-entend que les processus de gauche ou altermondialistes seraient antisémites.
    Verrons-nous un jour un appaisement au proche-orient qui, par ricochet, nous appaisera nous, société multiculturelle ?
    Sans doute pas avant que la gauche Israélienne soit au pouvoir.
  • 12 mars 2006 03:13, par namza

    « L’effet Dieudonné »
    Ceux qui ont pratiqué le billard savent qu’il existe certains gestes qui, sans être les facteurs principaux de la direction donnée à la boule, ont la vocation de modifier son comportement dans son environnement. Avoir recours à ces gestes est ce qu’on appelle « donner de l’effet ».
    A propos du drame Ilan Halimi, certains ont évoqué « l’effet Dieudonné ».
    Petit cours ou
    Comment se pratique « l’effet Dieudonné »
    1) » Cocorico à Bobino » de Dieudonné en 2002.
    Dieudonné :
    « Moïse [...] a taillé les dix premières conneries de base...[...].. Il a posé les bases de l’humour avec la très fameuse plaisanterie [...] : « Tu ne tueras point. » [...]Bon ...après, toute son équipe, bien sûr, ils ont inventé la bombe atomique... parce que ce sont des farceurs les gars. »
    Le décor est planté avec en toile de fond la juiverie internationale et remarquons qu’il n’est pas encore question de sionisme ; il s’agit bien là des juifs ( « toute son équipe ») qui sont exhibés comme géniteurs de l’ objet-symbole du mal absolu, de l’apocalypse et de fin du monde : la bombe atomique.
    Continuons le spectacle.
    Dieudonné : « .. parce que ce sont des farceurs les gars. Aujourd’hui, ils ( la bande à Moïse, toute l’équipe) bombardent des bergers palestiniens à coups de F16 ».
    Et re-la juiverie internationale.
    Toute une bande donc, dont le repaire est Israël, occupée à tirer les bergers ( image de pacifisme et de vulnérabilité innocente) comme des lapins..... A coups de F 16 bien entendu.
    Magnanimes, on aurait pu croire à une mauvaise blague de potache.
    La suite allait pourtant apporter la conviction de la gravité persistante de ses propos. L’effet Dieudonné prenait sont essor.
    2) Le spectacle mes excuses - fin 2004
    Dieudonné avait provoqué un scandale suite à un sketch douteux à la télévision, ( décembre 2003 ) dans lequel, déguisé en rabbin orthodoxe, il avait amalgamé phonétiquement Israël et le salut nazi. « Isra.. heïl !! ». (c’est en tout cas ce qui avait été compris à tort ou à raison par certains) Cet amalgame entre le nom d’un pays ( symbole d’une renaissance pour le peuple juif, la fin de ses persécutions ) et le cri de son bourreau, fut vécu comme la réouverture cruelle d’une blessure qui peine à se refermer.
    Le scandale fut immédiat et Dieudonné fut donc montré du doigt, attaqué et boycotté.
    Il est bon de rappeler que le chœur des critiques était tout aussi bien composé de juifs ou non juifs, religieux, laïcs ou athées.
    En réponse - représailles ?- aux accusations (et à certaines réactions violentes de la part de quelques excités) , Dieudonné mit en scène d’inédits et savants crachats dans l’introduction d’un nouveau spectacle « Mes excuses » dont on se souvient de l’affiche : Dieudonné en uniforme SS, les yeux exorbités ... dissimulant sa provocation derrière le prétexte du second degré.
    Le spectacle, commence ainsi : ( Dieudonné s’adresse à un interlocuteur invisible )
    " Je m’excuse, je m’excuse ( mimique faussement humble) ô peuple ELU ( intonation méprisante sur le ELU et rires dans la salle). Pardonne à la bête que je suis mes offenses proférées. Je me soumets à ta grandeur ô peuple ELU ( même intonation méprisante sur le ELU et mêmes rires dans la salle). Merci de m’avoir épargné Maître ...merci Maître ..... (et survient l’apothéose de la séquence)....DANS L’CUL OUAIS !!!(il fait un bras d’honneur à son "juif imaginaire" et.... mêmes gros rires dans la salle).
    Ainsi, mis en cause par un ensemble hétérogène ( bien qu’à mon avis majoritairement juif) d’une partie de la population, Dieudonné réagit en réduisant l’ensemble de ses détracteurs juifs ( et non juifs ) à la dimension d’élection divine qui est un élément majeur de la religion juive. (« Tu es aujourd’hui devenu le peuple de l’Eternel ton Dieu » -Deut. 27:9).
    « Je m’excuse ... Ô peuple élu ». Voilà donc un simulacre de prière transformé en invective, qui, par son ironie populiste, exclut définitivement, et publiquement, tout juif du débat contradictoire, le clouant au pilori du fait même de sa judaïcité chapeautée de cette fameuse élection, quand bien même serait-il athée. ...le clouer au pilori ....et le lui mettre bien profond ! Bras d’honneur ( ?) oblige.
    ... Implicitement, il est donc maintenant question pour Dieudonné d’ assimiler tout juif à un homme se prétendant supérieur et, suivant les leçons du Protocole, ambitionnant à coup sûr de dominer le monde. Ce qui, toujours aussi implicitement induit la redoutable, et déjà éprouvée, question suivante : que faire d’un tel individu ?
    3) Le Zenith ( mi janvier 2005),
    Lors de son succès tristement considérable au Zénith, il jeta pelle mêle en
    pâture à son public déjà acquis : Bruel, Bernard Henry Lévy, Finkielkraut,( Finkelcrotte !!!) Elie Wiesel, Drucker, Enrico Macias, Bénichou( ?), le breton imaginaire : Goldenkraut - « Golden-crotte !! » -.....et prononça des phrases d’humour historiques comme :
    - « Ce soir, je ne m’exprimerai pas en tant que juif-pratiquant-laïc-athée ( rires ), mais en tant que citoyen français traînant derrière lui 100.000 ans, que dis-je ! 200.000 ans de douleur et de persécutions et de pogroms (tout le Zénith s’esclaffe). »
    - « Dans ce pays, dès que tu parles un peu d’Israël, tu as intérêt à t’accrocher. Tu mets les pieds dans une zone interdite, parce qu’on est en France, parce que il y a eu la guerre, parce qu’il y a eu .... (Il feint une hésitation) parce qu’il y a eu... la Shoah ! »(Il prononce le mot en chuchotant et se retourne en jetant des regards inquiets). « Je regarde toujours par derrière, car les sionistes c’est toujours dans le dos qu’ils t’attaquent ».
    Nous constaterons la dénégation cynique et méprisante de la douleur et de la souffrance d’un peuple et de son exhibition à la vindicte populaire, méthode qu’il affectionne entre toutes. Douleur et souffrance si vivaces pourtant et quelques rescapés des camps sont encore là pour en témoigner. Peu importe à Dieudonné qu’eux et leur descendance aient encore à souffrir de ses propos méprisables. En 24 février 2005, dans la tourmente de l’affaire « pornographie mémorielle »l’avocat de Dieudonné, Me Roux, viendra à son secours et déclarera : "Dieudonné redit son profond respect pour la mémoire des victimes de la Shoah ...". Le prestidigitateur des mots venait de trouver du renfort.....Et nous aurons bien lu : « profond respect pour la mémoire des victimes de la Shoah » !!
    4) Pornographie mémorielle- L’interview algéroise ( fin février 2005)
    Certains toujours le soutiennent et d’autre en seraient tentés quand il affirme n’avoir jamais parlé de pornographie mémorielle, ou de ne pas avoir associé cette expression à la Shoa mais plutôt à l’hypertrophie de son traitement médiatique.
    Il déclarera par la suite avoir emprunté cette expression à une historienne Israélienne, Edith Zertal, celle-la même qui objectera : Je n’ai jamais associé le drame de la Shoah à de la pornographie mémorielle. »( - Libération 21 février 2005). Mais comment ne pas lui attribuer une volonté malsaine, quand on rapproche cette expression de ce qu’il annone dans la même interview : « 400 ans d’esclavage et on voudrait nous faire pleurer sur.... »...que laisse-t-il donc entendre dans la brume providentielle de cette phrase qu’il ne finit pas ? « Et on voudrait nous faire pleurer sur..... ?? »...... me permettrai-je de terminer sa phrase en empruntant à notre « auteur » des propos déjà ci-dessus cités : « 400 ans d’esclavage et on voudrait nous faire pleurer sur 100.000 ans, que dis-je ! 200.000 ans de douleur et de persécutions et de pogroms (tout le Zénith s’esclaffe) »...Il y a une formidable récurrence dans ses sous- entendus affligeants.
    Dans ce même interview algérois,
    - Il affublera le Crif du qualificatif : « équipe de malfrat ». ( mais que fait la police ? )
    - Il déclarera le territoire de la république : « territoire occupé par le sionisme », appelant implicitement une certaine catégorie de la population (constituant son fond de commerce ) à une nouvelle Intifada à la française apportant son lot de malheur.
    - Il accusera pourtant que ce même Crif d’entraîner la Françe à la guerre civile.
    (Mais, toujours dissimulé dans les brouillards des sous entendus, il menacera plus tard le premier ministre :"Si j’avais un conseil à donner à M. Raffarin, je lui dirais de faire attention et de ne pas jeter de l’huile sur le feu, le climat est assez sensible". La voulait-il tant que ça son intifada ?....On a vu...
    - Il confirmera son goût pour les méthodes fascistes et son déni de la communauté Juive en déclarant que « Les autorités juives, sionistes continuaient par leur argent, leur puissance économique à humilier le monde noir à qui ils ont culturellement déclaré la guerre. Que ce même lobby confisquait la souffrance des noirs qu’il considérait comme de la merde...et les arabes je n’en parle même pas......". Il évoquait là un réseau ultra sioniste qu’il avait « débusqué » au sein du CNC.
    Nous aurions bien aimé mes connaître ces fameux sionistes du CNC. Des sionistes patronymiques sans doute( des golden-crotte ?, des bensoussanstein ???? on veut des noms et des visages de préférence au nez crochu !).
    Nous connaissions les débusqueurs de Juifs ; les voilà maintenant déguisés en débusqueurs de Sionistes.
    5) Zenith ( fin 2005) rapporté par Clément Weill-Raynal
    - Tu peux pas de faire comme les autres, des sketchs rigolo, sur les téléphones portables, sur le sexe... ? lui demande son partenaire technicien ?
    - Non, il y a Gad Elmaleh pour ça, », répond Dieudonné.
    Huées dans la salle. Sifflets.
    - « Ou alors il y a Elie Semoun... »
    La salle reprend de plus belle.
    - « Et pourquoi pas Boujenah ?
    Les cinq milles spectateurs exultent, huent, sifflent trépignent.
    Les humoristes français « rigolos », ceux qui ne sont pas engagés en permanence pour une cause sociale ou politique, ceux qui causent avec humour de téléphones portables et de sexe, ceux-là sont nombreux : Pierre Palmade, Jean Marie Bigard, Franck Dubosc, Sylvie Joly, Michèle Laroque, Murielle Robin, Anne Roumanoff etc....
    Le hasard aurait-il voulu que parmi ces dizaines d’humoristes Dieudonné n’ ai trouvé à jeter en pâture à son public que 3 noms d’artistes Juifs qui n’avaient rien demandé ???
    « j’ai appris qu’il ne faut jamais prononcer le mot Juif, il faut dire Sioniste » dira-t-il en au début de l’année 2006.
    — -
    ... Et, en paraphrasant Thomas Clerc nous affirmerons que « Les blagues de Dieudonné, loin d’être idéologiquement innocente, ne peuvent que soulever une foule complètement acquise. Eprouvée par la rhétorique fasciste, cette façon habile de procéder ne vise qu’à faire rire les peuples aux dépens des autres, suspects par essence ».
    Dieudonné Empoisonneur « de la langue française ; aubaine inespérée pour tous les antisémites en mal d’injures... et/ou de tortures ?
    N’est-ce pas grâce à ses savantes confusions qu’il est possible désormais, pour tous les nouveaux nostalgiques bouffeurs de juif de traiter, en toute quiétude, les Ben-berg-man-stein-sky de « sales sioniste » dont le sens demeure à l’évidence comme « sale Juif » et les conséquences trop connues ?
    Et n’est-ce pas sous l’influence de « l’effet Dieudonné » et de ses savantes confusions que certains esprits , malades, haineux, barbares peuvent être amenés à commettre des actes abominables ?
    Nous sommes en droit de poser publiquement la question.
    Nous sommes en droit de le croire et de l’affirmer
    • > Interview : Olivier Mukuna auteur de "Egalité Zéro", enquête sur le procès médiatique de Dieudonné 14 mars 2006 10:30, par MM

      Et vous avez même le droit de vous tromper !
      DIeudo n’est pas antisémite malgré toutes les preuves (imaginaires et profondément subjectives) que vous avancez.
      Faites place au plus grand comique depuis Desproges !
      Sans doute allez vous trouver dans mes propose de l’antisémitisme ! Je suis universaliste et je vous emmerde !
  • 14 mars 2006 17:24, par John Deuph

    le post bouche-trou ci-dessous est malheureusement trop long pour être honnête, il a été copié-collé dans le but de "renvoyer dans les limbes" les autres réactions, dommage...
    • > Interview : Olivier Mukuna auteur de "Egalité Zéro", enquête sur le procès médiatique de Dieudonné 23 mars 2006 19:14, par Pierre-Jérôme Adjedj

      intéressant. Dès qu’un post est un peu trop argumenté et contraire, il se trouve toujours quelqu’un pour l’attaquer en trois lignes sur des bases plutôt légères.
      Pour ma part, je remarque une chose, sur ce site et ailleurs : les personnes, juives, créoles ou autres qui sont dans un esprit de diabolisation et d’imprécation, sont presque toujours anonymes (et ne laissent pas la moindre adresse email), à l’inverse de ceux qui argumentent. Ca ne donne pas raison pour autant à ceux qui se dévoilent, mais ça dénote tout de même une petite différence dans la manière d’assûmer ce que l’on dit.
      Je prendrais l’exemple de celui qui se nomme le moralisateur masqué : son état d’esprit est contenu dans son pseudo, il n’y a rien à rajouter...

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