Les Diggers ...Punk Rock Essentiel (Interview)

Les Diggers ...Punk Rock Essentiel (Interview)

Leur biographie comme ils aiment se décrire

Les Diggers sont nés en 2019 d’une rencontre entre quatre mecs basés du côté de Mont-de-Marsan, réunis par la même envie de jouer du punk rock.

ils ont élaboré un vaccin qui s’est avéré particulièrement efficace contre ce virus hautement mortel qu’est l’ennui. Un cocktail chimique explosif qui leur permet de jouer vite et fort et de s’éclater sur scène sans se prendre la tête. Comme dirait Didier Wampas, l’une des références du groupe : « C’est juste du rock’n’roll ».Greg qui officie à la guitare rythmique et au chant, se vante d’écrire ses chansons en moins de 15 minutes. C’est court, mais ça dit l’urgence du message à transmettre. Hugo, le bassiste a un style très personnel : il joue regular sur une basse de goofy . Ça ne l’empêche pas d’être en phase avec Rodolphe (batterie), ambidextre lui, qui impose derrière ses fûts un tempo redoutable. Enfin, son frère Arthur a la guitare, qui vient de rejoindre la bande et apporte une fraicheur avec des solos tout droit venus d’Hawaii .

Débuter en 2019 et déjà tout à fond, avec un parcours digne des pires scénarios. Un an après leurs premiers pas sur les routes du rock, un arrêt total de toutes activités « Non Essentielles »puis sortie de leur EP pendant cette même période sans pouvoir faire ce qu’ils aiment « mettre le feu sur scène »
Au vue de leur motivation et de leur énergie ceci n’est que partie remise et ce n’est pas ce coup de frein qui va pouvoir arrêter leur avancée vers un public qui va succomber à leur style .
Pour parler de leur style , on ne va pas s’éparpiller c’est du Wampas dans la méthode , l’énergie , le plaisir , la durée de chaque chanson ou 2 min suffisent pour aller à l’essentiel . Mais aucun copier /coller ils ont leur énergie et leur patte qui ne demande qu’à avancer et cela fait un bien fou. Les Wampas ne sont plus seuls il faudra compter dorénavant sur « LES DIGGERS » c’est indéniable.

Fredonner ou chanter à tue-tête « J’ai fais faire juste pour toi , un papillon sur mon bras »ou « j’aime surfer quand t’es pas là » va devenir une référence du punk rock qui aime le partage , le tout à fond et surtout sans prises de têtes .
Leur EP vous dévoilera la suite avec leur énergie et je peux déjà vous dire que cela vaut le détour.
Comme qui dirait avec des morceaux qui rentrent dans le lard ah ah et dans la tête ah ah .
« Yeah le rock » ouai ouai ouai j’aime le rock qui tache ouai le rock qui t’met des baffes .......ben ouai !!!!
Un des morceaux qui est un clin d’oeil de Greg à son paternel Philippe Wampas one ( ex membre des Wampas qui a participé Dracu Bop et surtout a l’aventure Wampas )
Si après écoute tu cherches qui fait le solo sur « yeah le rock » ne cherche plus c’est bel et bien Philippe Martinot .

Il ne manque plus qu’à leur poser des questions et pour ceux qui découvrent ce groupe d’aller sur leur page et de les suivre

LES DIGGERS d’où vient ce choix de nom de groupe ?
Le groupe s’appelait les Gravediggers avant le départ de notre 1er guitariste soliste.
Nous avons profité de l’arrivée d’Arthur pour modifier le nom du groupe en Diggers.
Pour les férus de l’Histoire Anglaise du XVIIe s. , Les « Diggers » renvoie à un mouvement contestataire de paysans anglais considérés parfois comme les précurseurs de l’anarchisme moderne.
Plus tard il sera aussi un mouvement contre culturel de la fin des Années 60 crée à San Francisco, contemporain du mouvement hippie.

Vos influences sont ?
Nos influences sont diverses, entres autres, et pour ne citer qu’eux : les Wampas, Kyuss, Blink 182, Green Day

Mi mars sortie de votre premier Ep vous pouvez nous en parler ?
L’EP SESSION, a été enregistré à coté de Fontainebleau, à quelques minutes de Montarlot, à deux pas de Moret sur Loing, de manière très brute et vivante.
Nous avons voulu avant tout retranscrire l’énergie transmise en live. L’adrénaline, la sueur et la bière ont été les nobles ingrédients qui ont permis de cristalliser les premiers morceaux du groupe.

En cette période compliquée il faut un moral d’acier pour ne rien lâcher ?
C’est sur… Entre les nuits glaciales, le retour des loups en montagne et la déprogrammation de Desperate Housewives sur M6 le groupe a bien failli imploser de nombreuses fois…
Mais nous avons tenu bon, et à force de passion, de travail et de petites attentions réciproques nous avons pu sortir la tête hors de l’eau et recommencé à jouer nos plus grands tubes pour le plus grand plaisir de tous.

Un dominant ? Ou dominé ? Au sein du groupe ?
Nous sommes assez ouvert d’esprit de ce coté là, ça ne nous dérange pas d’échanger les rôles.
Comme le dit très souvent Arthur : « Chacun sait apporter ce qu’il faut, là où il faut… et quand il faut ».

Un mot de la fin ? Coup de cœur ? Coup de blues ?
Merci Lolo pour cette interview, coup de coeur à la Tanière Records qui nous permet de répéter, coup de coeur pour Effello qui distribue notre EP sur Rock n roll UFO et pas de coup de blues que du positif et vive le Rock .
 
Les Diggers

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