Phil, l’interview

Phil, l'interview

A la rencontre de Phil guitariste passionné de sons, et créateur.
Perfectionniste il fait partie de ceux qui ne lâchent rien et continuent à faire perdurer le "fait main".


Pour parler un peu de toi et de tes influences musicales ?



Guitariste depuis 32 ans, mes influences vont de Pink Floyd à Metallica en passant par Led Zeppelin ou Pantera. Donc principalement rock et métal old school et un poil blues avec The Black Crowes ou Steppenwolf, voir même pop avec des groupes comme Radiohead ou dEUS.


Quand a commencé cette passion de la pédale du son et de la créativité ?



Quand j’ai écouté la K7 de Master of Puppets (Metallica) en 1986 ça a été une révélation et je me suis mis à la guitare. Puis j’ai cherché comment avoir ce son si particulier. A l’époque je me fabriquais déjà des boitiers en plexi pour créer mon pedalboard et avoir une solution nomade pour les pédales.

L’analogique restera pour toi le seul vrai son ? Le numérique ne pourra jamais l’égaler ?



L’analogique de par sa forme d’onde sera toujours le ‘vrai’ son. Le numérique ne fait que reproduire plus ou moins bien ce signal. Cela dit, avec les évolutions technologiques, il y a des reproductions numériques qui commencent à être pas trop mal. A mon sens il faut faire perdurer l’analogique aussi longtemps que possible.

Phil Graphiste ? En plus de la conception de pédales tu fais aussi leur design ?

J’attache une grande importance au contenant ainsi qu’à son contenu. J’essaie d’avoir des designs simples, sobres mais efficaces tout en restant fidèle aux demandes diverses et variées que je peux avoir.


Retrouver le son d’une de tes créations sur une scène ou sur un album c’est l’accomplissement d’une passion ! Petite fierté aussi ?



Effectivement c’est très gratifiant. C’est toujours troublant d’entendre ses effets utilisés par des professionnels de la scène ou du son. Je trouve aussi super intéressant l’utilisation des effets Fil FX par d’autres musiciens.

Le mot de la fin est pour toi ... 


Continuons à faire vivre la musique et écoutons nos passions. D’ici 20 ou 30 ans les guitaristes seront peut-être devenus 100% numériques, alors transmettons la passion et le goût de ce son aux plus jeunes générations. Ainsi le son analogique perdurera un peu plus longtemps. 
Merci Au Mague de m’avoir accordé cette entrevue et longue vie à Le Mague

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