Bertrand Grandhomme, ce Chef Ardennais qui nous régale de son joli terroir.

Bertrand Grandhomme, ce Chef Ardennais qui nous régale de son joli terroir.

Il y avait un monde fou, en ce samedi midi, chez les Grandhomme, à l’Auberge-Ferme du Malgré-Tout située sur les hauteurs de Revin, dans les Ardennes. La plus belle publicité, pour un restaurant, reste le bouche-à-oreille et lorsqu’une salle est pleine de la sorte, on se dit qu’autant de monde ne peut pas se tromper et tant pis pour les éternels insatisfaits qui se prennent pour de grands critiques gastronomiques, en répandant des propos injustes voire haineux sur des sites ouverts à celles et ceux qui ne pensent qu’à cracher leur venin, en oubliant de mentionner leur véritable patronyme et en se cachant derrière leur écran, comme des poltrons qu’ils sont. Et si on critiquait leur travail, à tous ces faux gastronomes, comment le prendraient-ils ?

L’accueil est agréablement assuré par la serveuse et Jean-Marie Grandhomme, le père du Chef Bertrand. La dame m’installe à la place que j’ai eu la délicatesse de retenir par téléphone.

Pendant que je sirote une coupe bien fraîche de Champagne Deutz, tout en dégustant cette belle mise en bouche faite d’un velouté de cèpes, je choisis mon menu ainsi que mon vin qui sera un Saint-Nicolas de Bourgueil 2017 de la Maison « Les Galipots »

L’entrée est une trilogie exceptionnelle de foie gras. Il y a là, sur une belle ardoise, une tranche de terrine, une tranche rôtie et une coupelle façon crème brûlée. Il faut mentionner que tout est fait Maison et qu’il y a ici un très beau travail autour de cet ensemble aux goûts subtils.

Un sorbet à la mirabelle est de bon aloi, avant le plat principal.

Arrive une épaisse et généreuse tranche de dos de cabillaud aussi frais qu’à la mer et dont la cuisson est parfaitement maîtrisée. Une purée de céleri, des choux de Bruxelles et des lardons entourent ce joli morceau légèrement recouvert d’une émulsion. D’autres légumes accompagnent ce plat principal, comme ce merveilleux gratin de blettes à la Tomme des Ardennes et cette succulente Bayenne faite de pommes de terre cuites dans une marmite en fonte avec un peu d’eau, des échalotes, de l’oignon, du thym et du laurier jusqu’à laisser l’ensemble légèrement attacher, ce qui confère à ce plat régional un goût unique.

Jean-Marie Grandhomme m’amène un joli bout de Tomme fraîche, avant que la gentille dame qui sert ne me propose une belle assiette de fromages en complément.

Le dessert est une crème brûlée, à la vanille Bourbon, que le Chef Bertrand Grandhomme vient tout juste de ramener de l’Île de la Réunion ou Île Bourbon.

C’est Françoise Grandhomme, femme de Jean-Marie et mère du Chef, qui viendra saluer toute sa clientèle, à la fin du repas.

Ce repas a été, pour moi, un vrai régal du début à la fin.
Une très belle Table dans une superbe Maison dont l’intérieur ressemble à celui d’un authentique chalet de montagne.

Vaut le détour !