Qui perd gagne !

Qui perd gagne !

Notre bon Président est un vrai champion, à ce petit jeu-là. Il a un don exceptionnel, pour renverser la tendance et se foutre royalement de ce que peut penser, dire et faire son peuple de dégénérés qui confond imbécilement l’élection européenne avec les échéances nationales, nous dit sa porte-parole.

Hier soir, lors des résultats, les fous du roi déclaraient, ici ou là, que rien ne changerait, qu’il n’y aurait ni démission du Premier Ministre, ni remaniement ministériel et encore moins de dissolution de l’Assemblée Nationale où notre divin enfant règne en maître absolu.

Nos pauvres Gilets Jaunes se retrouvent comme Don Quichotte, dans un combat perdu d’avance. Le Roi ne cédera pas une once de pouvoir, comme tous ceux qui n’ont cure de la démocratie. « J’y suis, j’y reste », se dit-il. Oui mais jusqu’à quand et à quel prix, vu que la moutarde commence à piquer sérieusement le nez des françaises et des français. Cet homme manque, de toute évidence, de discernement et d’ouverture d’esprit. Il ferait bien mieux de s’inspirer du Président François Mitterrand qui avait eu l’intelligence de la cohabitation politique.

Son esprit de sale gosse gâté l’a même entraîné à outrepasser sa fonction présidentielle, en s’impliquant directement dans la campagne des européennes et en désignant le monstre d’en face comme seul ennemi à battre, ne citant pas ou à peine les autres listes, depuis son grand débat, et parlant si peu d’Europe.

Le communisme et le nazisme, deux dictatures criminelles, excellaient dans le vol des consciences, en imposant leurs doctrines mortifères, pensant régner sur notre bonne vieille terre durant des milliers d’années. Le macronisme, assurément, ne vivra pas aussi longtemps que ses deux cousines.

Notre bon Louis de Funès ne croyait pas si bien dire, lorsqu’il déclarait, dans le film Rabbi Jacob : "Mais si, on peut ! On peut très bien. Moi, à mon usine, je lui mens toute la journée, au peuple ! Mais il aime qu’on lui mente, le peuple ! (Moqueur.) Le peuple !". Le petit prince, quant à lui, nous ment et se moque de nous, sans avoir le don de nous faire rire.

Tant va le cruche à l’eau qu’à la fin il nous les brise menues !

Tout cela ne peut pas bien se terminer !