Coup de gueule : le chanteur Edouardo va toucher... 35 centimes d’euros de retraite et balance sur ses anciens producteurs..

Coup de gueule : le chanteur Edouardo va toucher... 35 centimes d'euros de retraite et balance sur ses anciens producteurs..

Moi, Eduardo Pisani, dit Edouardo, le chanteur de "Je t’aime le lundi", à partir du 1er Mai 2019, je ne vais toucher mensuellement que 35 centimes d’euro de retraite, car il y a 24 ans, je me suis fait baiser la gueule par les trois producteurs de "Je t’aime le lundi".
Moi, Eduardo Pisani, dit Edouardo, le chanteur de "Je t’aime le lundi", à partir du 1er Mai 2019, je ne vais toucher mensuellement que 35 centimes d’euro de retraite,
car il y a 24 ans, je me suis fait baiser la gueule par les trois producteurs de "Je t’aime le lundi".

Je souffre de dépression chronique, depuis toujours.
Ma chanson "Je t’aime le lundi" aurait pu être pour moi l’occasion d’une vie pour gagner beaucoup d’argent et cotiser pour ma retraite, mais les choses se sont passées différemment.
Qui sont les trois producteurs de "Je t’aime le lundi" ?
Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’ils sont tous les trois beaucoup plus connus que moi, mais alors vraiment beaucoup plus connus que moi.
Mais le pire, c’est que l’un de ces trois producteurs, était jaloux de moi, et il a tout fait pour me mettre les bâtons dans les roues, car il avait peur que je lui vole la vedette.
C’est d’ailleurs lui qui a, en quelque sorte, convaincu les deux autres à me produire pour me contrôler de près.
Les choses ont empiré le jour où un des deux autres producteurs est devenu producteur aussi du producteur qui était jaloux de moi ! ! !

Pour moi le calvaire a commencé.
J’ai fait la pub radio pour une marque française de voiture.
Cette pub a été élue meilleure pub "catégorie voiture" de l’année 1996.
Mais ce n’est pas moi qui ai signé le contrat pour cette pub, se sont mes trois producteurs qui ont signé le contrat.
Cette pub a rapporté à mes trois producteurs beaucoup plus d’argent qu’à moi, et en plus avec cette pub pour une marque de voiture française, je n’ai pu rien cotiser pour ma retraite.
J’ai fait aussi la pub pour la Carte Orange.
Mais pour cette pub aussi ce n’est pas moi qui ai signé le contrat, ce sont mes trois producteurs qui ont signé le contrat.
Cette pub pour la Carte Orange a rapporté à mes trois producteurs beaucoup plus d’argent qu’à moi, et en plus avec cette pub pour la Carte Orange, je n’ai pu rien cotiser non plus pour ma retraite, vu que mes trois producteurs m’empêchaient même de lire les contrats, ils faisaient tout sans même me consulter.
La chose la plus terrible s’est passée l’été 1996.

Je ne sais pas comment ça marche aujourd’hui, mais à l’époque quand un chanteur faisait un tube, il pouvait gagner plein d’argent grâce aux discothèques.
Les chanteurs étaient invités à chanter dans toutes les discothèques françaises.
Mes trois producteurs, m’ont fait une proposition pour le moins étrange.
Si je voulais chanter dans les discothèques, (toutes les discothèques françaises voulaient de moi pour que je chante "Je t’aime le lundi") il fallait que je signe un papier comme quoi ce ne serait pas à moi de toucher l’argent de mes prestations dans les discothèques, mais à eux trois.
Et de temps en temps, selon mes besoins, ils m’auraient donné un peu d’argent pour vivre.
J’ai refusé cette proposition.
Suite à mon refus de signer ce papier, mes trois producteurs ce sont disputés exprès avec le tourneur qui avait prévu pour moi plus de 50 dates.
Pendant l’été 1996, j’ai chanté "Je t’aime le lundi" dans une seule discothèque, et cette discothèque m’a donné 4000 francs.

Faites le calcul : 4000 francs multipliés par 50 ça fait 200 000 francs.
L’été 1996, j’ai perdu 200 000 francs à cause de mes trois producteurs, car j’avais refusé de signer le papier comme quoi cet argent aurait dû finir dans leurs poches et pas dans les miennes. J’aurais dû chanter "Je t’aime le lundi" dans les discothèques françaises pour engraisser mes trois producteurs.

Avec cet argent, j’aurais pu m’acheter un petit studio à Paris, mais non, à cause de mes trois producteurs, je vivais dans une piaule, sans douche et avec les toilettes sur le palier. J’étais passé dans toutes les émissions télé, radio, tous les journaux parlaient de moi, et à cause de mes trois producteurs, je vivais dans une piaule.
Je veux quand même rendre hommage à Gilbert, l’éditeur de "Je t’aime le lundi".
Gilbert a toujours été très gentil et très correct avec moi.
Gilbert n’a jamais essayé de me nuire comme l’ont fait mes trois producteurs.
Gilbert est décédé il y a quelques années.

Paix à ton âme Gilbert.