Ma biographie de Mylène Farmer

Ma biographie de Mylène Farmer

Voilà du grain à moudre pour mon moulin. On attaque Mylène ! Une nouvelle biographie non officielle qui voit le jour par l’auteur de « Delon mon amour a couché avec mon fils et m’a fait un enfant dans le dos » ou le titre le plus long de la littérature française. Là, fini le Franck Riva d’extrème-droite, on s’en prend à la gardienne du volcan comme disent les Mauriciens en parlant des chevelures rousses. Sur fond de roses et de colombes annonciatrices de paix ça balance pas mal sur la FM (qui n’est pas en modulation de fréquence).

Et toi, mon poulain qui lis ces lignes, tu penses que je vais rajouter un ingrédient à la sauce, que je vais mettre ma Taxe de Valeur Ajoutée sur le dos de cette pauvre chanteuse... Je te vois déjà me susurrer ce qui me fait généralement bondir. Oui je sais Mylène est une canadienne... enfin disons plutôt qu’elle naquit en 1961 à Montréal pour vivre son enfance à Pierrefonds dans la banlieue.

Et de là, je te réplique en disant qu’il n’y en a pas beaucoup qui ont eu ce genre de drame et qui s’en sont sorti si bien. Elle a connu le caribou, l’élan, le froid, l’hiver, les chansons de Robert Charlebois et de Diane Tell (la fille de Guillaume qui décapite les pommes rien qu’en entendant le son de sa voix) et voyez ce qu’elle est devenue : une star ! Quand on aperçoit où en sont les autres « gueuleuses » : chapeau bas Mylène !

Même la suite est pas folichonne, elle arrive en France pour se cloîtrer à Ville-d’Avray, encore en banlieue... là elle aurait pu chanter du Renaud, mais non ! Elle évite le péril. Sans le bac et sans un sous, pouliche de compétition au Cadre Noir de Saumur, elle est obligée d’interpréter une chanson de Jérôme Dahan ‘Maman a Tort’. Pour tout autre personne que pour elle, ça sentirait le roussi. Ca finirait dans un rôle de femme de ménage aigrie pour personne âgées. Mais non. C’est le début du vedettariat.

Il faut se souvenir que des années 80 nous étions en pleine détresse musicale, le groupe phare en était à l’époque Indochine et Mylène Farmer aimait donc la pop synthétique morbide, d’ailleurs ne chantait t’elle pas ‘On est tous des Imbéciles’ comme si il fallait qu’elle en rajoute une caisse.

Mais, on a au moins (eu) le choix d’admirer sa plastique flamboyante et c’est toujours plus agréable que le thorax d’un Garou ou le fil de fer de René, La Farmer a déniaisé une sacrée tripotée de type dans mon genre qui regardait encore l’île aux enfants et qui soudain se plongeait dans un bain salutaire et sanitaire en pleine révolution française.

Nous avions trouvés notre chevalier d’Eon et on ne se trompait pas sur le capital sexuel du soldat. La libertine catin du micro-sillon français venait de prendre son envol dans nos slips délicats.

Mais encore une fois, l’image apparentée à Madonna n’est que foutaise de maison de disque, c’est une mélancolique cette fille, une boudeuse charismatique, qui a même réussi, avant Jennifer Charles, à faire un duo avec mon copain Jean-Louis Murat (bien sur J.Charles en a plus sous la semelles question glamour et variations vocales mais pas de "Regrets" à avoir de s’être duoaté avec le pater es Auvergne).

Parce que Mylène elle aime provoquer, c’est le Gainsbourg sans barbe, elle sodomise, elle androgenèse, elle spleene sacrément fort !

Son échec cinématographique l’a rendue plus chienne (rappelez vous ce magnifique film de 3 heures où le loup pleure et ce n’est pas une danse). Plus grunge en sera donc son retour. Après Gainsbarre c’est Kurt Cobain qui la motive et Bercy se trouveras en Khaled une poupée qui fait non, non, non mais étant émigrée sans papier il ne pouvait pas refuser de chanter avec la star du moment.

Marie-Hélène Gauthier je te suis reconnaissante. Je t’aime M-H Gauthier. Tu as de par ta stature mondiale franco-française, de par ta jeunesse éternelle (elle a quand même 43 balais la FM) réussit à devenir la Johnny Hallyday féminine et sans monter sur un bus de la place de l’étoile pour fêter tes 40 ans.

De plus, tes nombreux fans me permettent de survivre en m’achetant à Prix d’Or des goodies que tu offres gentiment aux journalistes qui s’empressent comme moi de les revendre sur e-bay, sans avoir de scrupules à détruire tes productions dans des lignes assassines, car ils ont la ‘Mes Moires’ courte.

Non vraiment, ces otaries qui cherchent à trouver le putois dans ta salle de bain, qui deviennent des chiens de traces pour traquer les culottes que tu ne jètes pas dans ton public, qui philosophe sur ta remontée de mormone et tes névroses d’adolescentes je trouve ça scandaleux.

A peine oserais-je te dire que tu devrais changer de mec. Franchement, Marc Levy c’est too-much pour une fille comme toi. Tu le vois pogoter (et non pas pogromer) sur Dance Remixes ?

Ton exil aux States ne devrait pas s’éterniser sinon tu finirais par vouloir coucher avec Jean-Michel Oie et là on pourrait vraiment parler d’Anamorphosée quand on parlerait de toi.

Avec mes compliments sur ta carrière et surtout ne lisez pas cette biographie non officielle, mais consultez juste mon petit laïus sur la plus grande (fausse) rouquette de la chanson française, vous en apprendrez bien plus.