Johnny Hallyday, une passion française

Johnny Hallyday, une passion française

Johnny Hallyday, une passion française. Tout le monde ou presque a une passion dévorante qui prend une grande partie de sa vie d’ado puis de sa vie d’adulte, qui surpasse tout. D’aucuns aiment à l’excès le foot, la bière, la boxe, les jeux d’échecs, l’équitation, les jeux d’argent, le tiercé ou encore le porno. C’est quelque chose qu’on ne peut pas et ne doit pas juger.

Pour des centaines de milliers de français et peut être pour des millions d’entre eux, leur passion totale c’est Johnny Hallyday mort ou vif, il comble un vide affectif, il fait rêver, il apaise, il accompagne les moments douloureux ou gais. C’est sans doute excessif, too much mais c’est ainsi, cela fait partie de la la nature humaine.

On peut s’inquiéter pour la santé mentale de certains qui vivent par procuration avec leur idole mais c’est leur choix et ça se respecte même si on ne le comprend pas forcément le mécanisme.

On ne peut pas demander à ces gens d’être autrement, c’est leur histoire propre, c’est très intime. Il nous faut respecter ça tout en continuant à pouvoir aussi en rire avec tact et exprimer que l’on est différent. Qu’on le veuille ou non, il est, au même titre que Delon, Depardieu et BB notamment, intimement lié à l’histoire moderne de la France d’après guerre et nous avons grandi avec cela, c’est donc par ricochets, notre histoire et un hommage national n’est pas ridicule ou mal placé même si on n’est pas obligé de le suivre.

Johnny est mort, vive Johnny !, et retournons à nos vies courantes, les anti et les pro Johnny cohabitants en bonne intelligence !