« Comment éclairer votre intérieur » de Ramon Pipin

« Comment éclairer votre intérieur » de Ramon Pipin

Depuis le temps, on savait que Ramon Pipin était une lumière de la chanson. Il nous offre enfin l’écoute de son CD, après ses passages sur scènes à Paname. Il est le seul à ma connaissance à transformer la laideur du monde en humour déjanté de très grande qualité, qui vous remonte le moral. Approuvé et recommandé par la Sécurité Sociale.

Son visage couvre la une des Inrocks, derrière ses lunettes et son air naïf. Toutes les radios encensent l’enfant prodige de la chanson française et vantent son côté légèrement mélancolique désuet, qui fait tout le charme du personnage. Jamais un mot au-dessus de l’autre, jamais énervé, presque aphasique il vend son dernier album comme si c’était des pommes. Tout le monde l’adore, malgré sa voix légèrement nasillarde. L’otorhino de Bob Dylan qui n’est jamais parvenu à modifier son vocal monocorde. Vicente Delerm nous raconte « Des amours imbéciles »…. Il est invité à chanter à Marciac, la Mecque du jazz ! Non d’une cacahuète, je cauchemardise ou quoi ! J’ai trop fumé de bananes, merdre de merdre Père Ubu !

Vous m’en voyez navrée, dès fois je me lève du mauvais pied de nez, atchoum, atchoum. Revenons à l’album qui a transformé ma couche d’ozone et m’a emplie d’une joie mordante et ravissante. Je veux parler de « Comment éclairer votre intérieur », du Ramon Pipin Band, tout juste sorti des bacs après un accouchement aux forceps, du fait du lâcher prise de sa maison de disque. Qu’à cela ne tienne, Ramon a rameuté les aminches en soutien et réussi le pari fou de la liberté de création par le truchement de la solidarité musicale, dont je vous ai déjà parlé et qui a porté ses fruits.
http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article9154
Puisque l’heureux évènement de la sortie de son CD touche à la réalité tangible. Je le tiens contre mon cœur et mes esgourdes respirent des sourires sur des bits endiablés.
Vous avez pu aisément suivre le travail en studio de Ramon et ses musiciens en avril 2016 à l’ex studio Vogue dans le 93 puis la suite dans un studio d’Angers, (sans aucun danger pour sa santé je vous rassure) le tout sur son Face de Bouc.
https://www.facebook.com/ramon.pipin
En tout et pour tout, c’est une galette de 19 titres annoncés sur la pochette. Au fête, comme Ramon est un doux joueur, et comme souvent par le passé, il aime offrir un rajout gratuit en fin de CD et nous conter sa génération juste après « c’est mon dernier concert ». Pied de nez à peine à Roger Daltrey et son Whos’Who angliche.
Parmi les premiers commentaires sur son site : http://ramonpipin.fr/ J’ai été très heureuse de lire quelques nouvelles de Luis Rego pas Charlot pour un radis depuis qu’il a côtoyé sur les ondes de France Inter, un certain Pierre Desproges mâtiné d’un Claude Villers au Tribunal des flagrants délires. « J’aime bien Ramon Pipin. Il chante très bien, il est musicien, ses compos sont originales, ses textes sont marrants et ses arrangements ont le groove ou la patate si vous préférez ». Sans quitter les ondes du service public de la radio, un certain François Morel y va aussi de sa ritournelle : « Ramon Pipin, dans un accès de modestie, m’avait dit « ce cd, vous pourrez l’écouter dans un premier temps puis l’utiliser comme sous-verre. » J’attendrai au moins quelques semaines avant son deuxième usage ».
Ca vous ouvre des univers ?
Côté média, si mes renseignements sont exacts, ça ne se pousse pas au portillon. Ramon s’en tape le coquillard à jouer au chevalier Bayard. Il y heureusement, le journaliste Guy Darol, toujours fidèle (que je salue au passage s’il se rappelle encore de moi). Cet illustre breton, encyclopédie musicale et littéraire à lui tout seul, spécialiste de Zappa sort à l’instant « Ma biographie de Frank Zappa » un inédit chez Folio. J’aimerai vachement la chroniquer, avis au service de presse et à l’auteur concerné si vous m’entendez !
http://www.guydarol.com/archive/2016/09/20/ma-biographie-de-frank-zappa-5850172.html
Frank Zappa, mais si vous connaissez le moustachu subversif américain qui aurait rué dans les brancards contre le fascisme ordinaire, la médiocrité, la misogynie et le racisme de Mickey Trump tout juste élu. Comme il s’était évertué à le faire avec mordant et talent de son vivant contre la clique de Reagan and co. Zappa, guitariste et compositeur de génie était un touche à tout. Quel rapport me direz-vous entre Frank et Ramon. Ils tirent plus vite que leur ombre sur leurs 6 cordes et ils ont l’humour toujours sur des textes percutants. C’est toujours réjouissant.
Très jouasse aussi l’album et Ramon vous met en garde : « Au bout de la 326ème écoute, vous constaterez avec étonnement que le Ramon Pipin Band éclaire votre intérieur… »
Et la lumière transmua la zizique, on peut le dire. Cet album ne tombe pas du ciel comme des crevettes gercées d’un arc en ciel. Rappelez-vous, le 26 septembre dernier, Ramon a rameuté à Paname son public chéri à venir acclamer sur scène son répertoire issu principalement de cet album lumineux, bien entouré comme l’amour toujours de ses musiciens talentueux. Auparavant durant quelques années, il avait peigné dans le sens du poil cet album sur scène. Sauf que bisque bisque rage, son public frustré ne pouvait l’écouter que par le truchement de l’oreille de la mémoire. Ramon a senti qu’il était temps de se remettre à l’œuvre pour nous combler et chavirer son bonhomme de chemin au studio d’enregistrement.
Petit rappel, Ramon est l’inventeur de twongs que je qualifierai de chansonnette dans le champ court du terme, avec une chute qui donne tout son sens. Si je prends par exemple celui qui ouvre l’album et s’intitule « Poème ». Quatre vers raconte l’histoire d’un pauvre abruti transi sur le quai d’une gare à la rencontre de l’amour. J’avoue ma crainte non feinte en regard d’une « Ode au printemps » avec cette mouche intempestive qui raillait la voix doucereuse de Clarabelle pour finir par un coup de fusil. Je vous rassure, rien de tel ici. Un piano onctueux et des flutes mélodieuses s’accordent à la voix de Ramon. A croire que le sire serait assagi…
Que nenni, autre cas d’école à propos d’un migrant et sa mère-grand ou encore celui où Ramon cultive son jardin secret à Paname sur son balcon. « Tu fais toujours des salades / Pour savoir si je suis fidèle / Mais l’es-tu ? » sur un air assez folk à la guitare.
Le thon est donné sans queue de poisson. Puisque vous l’aurez compris, Ramon aime jouer aux raccourcis saisissants, à ce jeu il excelle et pas que dans les twongs. Il tweete quotidiennement et depuis quelques temps, il s’est pris au jeu de se filmer chez lui lors de « News at homique » sur Youtube. Ce qu’il qualifie de « virgules crasseuses reflétant mes préoccupations, touchent parfois étonnamment – mais rarement à la poésie pure ». Quelle modestie ! Je vous donne un aperçu de son « utopie » :

J’espère vous avoir mis en appétit. Car je ne vous ai évoqué que les amuses gueules. Passons à table aux plats de résistance. Outre les quinze nouvelles chansons, sur lesquelles je vais m’appesantir en mots recherchés inspirés de ses sons, Ramon a remis le couvert avec deux de ses chansons phare. Le phare, éclairage imparable, surtout dans le contexte lunaire qui nous concerne. Puisque ce CD, outre de sous-verre peut aussi servir lors des nuits de tempête du côté de Concarneau à donner du réconfort aux bigorneaux à marée haute et refléter les bâillements du gardien de phare dans la passe des Glénan. Rien que dans le reflet des oscillations régulières de la lumière se reflétant sur le fameux CD. Effet garanti, j’ai essayé, ça marche si vous savez nager ! Pour toutes réclamations des bretons devant leur écran, envoyez moi une bouteille de chouchen afin d’éviter de futurs désagréments.
Je disais donc que « Youpi la France » a été revue et corrigée, avec pour commencer une fameuse intro au piano à bretelle digne d’Yvette Horner. Puis Ramon s’est fait opérer des amygdales pour l’occasion et a changé son mode d’expression vocale pour quelque chose qui n’a rien de trivial. Du style du chanteur naïf qui croit vraiment à ce qu’il chante et y met tout son cœur que c’en est très réussi. Descartes au poker menteur y reconnaitra les siens. Quel talent ! J’ai hurlé de rire à la première écoute tellement c’était bath. J’ai coulé mon calandos dans mes chaussettes tellement c’était chouette. Avec en sus l’originale de chez Odeurs, un hommage aux chauffeurs de taxi, Hawaï, kaï kaï, c’est pas encore l’ouverture de son portail. Une merveille la revisitation de cette chanson que n’aurait pas reniée Marie la mère du petit Jésus en culottes courtes. Si de son temps on pouvait enregistrer des airs à la mode de chez nous. L’autre revisitation et bonne nouvelle, c’est la version actuelle de « Nous sommes tous frères » très réussie. Avec des violons, un violoncelle, le Chœur de l’orchestre de chambre de Bonn, Clarabelle, un bassiste d’enfer, ça balance sur un ajout de nouvelles paroles actuelles, chapeau ! Pour la petite histoire, Ramon nous raconte en fin du livret, que c’est au cours d’une tournée en 1986 à Bénarès et sa rencontre avec un grand sage indien qu’il fut atteint du syndrome de Mudrà, qui revitalisa et métamorphosa tout son art. C’est dingue !
Tous les morceaux sont extrêmement travaillés par un savant mélange éclectique entre l’électrique et les cordes. J’avoue aussi que je suis très heureuse de voir apparaitre à de rares occasions le nom de monsieur Hirchfeld à propos de ses chansons. Mais aussi du forcément l’inénarrable, l’incommensurable et regretté Costric 1er parolier de génie qui nous survivra tous. Sinon pour la quasi-totalité des morceaux de choix, c’est lui qui s’y est collé aux textes et musiques. J’imagine des mois de travail pour noircir des partoches, s’accorder aux voix et à tous les instruments. Car Ramon, ça se sent, en studio, a voulu se faire plaisir et donc aussi nous faire plaisir. Il s’est donné les moyens de réussir pleinement ce CD et je confirme.
J’apprends enfin de quel public il retourne. C’est étonnant cette étude sociologique mise en chanson pour « Mon public ». Le panel représentatif se compose de 15 % d’agriculteurs, plein d’octogénaires, 45 % de socialistes (si ça existe encore, la preuve), 23 % d’inscrits au Medef, 5 % devenu SDF, 2 % qui cherchent Giscard sur les listes… Ca vous en bouche un coin. Franchement je ne sais pas où vous vous situez, moi non plus d’ailleurs. Faut que je coche la bonne case pour me retrouver. A la revoyure !


Nous sommes parvenus à un rythme de croisière, détachez vos ceintures et mettez-vous à l’aise, nous approchons d’une zone de turbulence qui va vous faire remonter l’estomac bien à sa place dans les talons, avec la chanson qui donne son titre à l’album et son titre à ses concerts de ses dernières années. « Comment éclairer votre intérieur ». Une bonne rythmique électrique porte la voix de Ramon à son apothéose. Même qui si vous écoutez ce morceau la nuit, la lumière jaillit des enceintes avec des étincelles du plus bel effet. Avec quelques accents existentiels pour corser le tableau du style bien senti : « Le lundi on est vif et rieur / Mardi t’as mal mercredi tu meurs ». Merdre de merdre, c’est con. On est quel jour aujourd’hui. Et cette perle pour laquelle il m’a fallu trois plombes pour que j’en l’explique le sens au Bartos par trop bouché : « Je crois bien que c’est mon âge qu’est naze ». J’adore !
Toujours plus haut, même que Ramon essaie de comprendre d’où venons-nous où allons-nous ? Alors là c’est le pompon. Puisque dans la chanson « A l’origine de l’univers » il se pose la question « Y’va-t-il eu un Gang Bang à l’origine du l’Univers ? » et même que « Si c’est vrai c’est dégueulasse et on f’rait mieux d’le taire ».
Nous abordons la question épineuse : est-il souhaitable de traiter tous les thèmes en chanson ? A croire Ramon, il déborde la bienséance et nous embouche la bectance à exprimer quelques regrettables flatulences.
« Les puritains » en est la parfaite illustration. Oh Jésus Marie et le bœuf de la crèche, pardonnez ses offenses et ses diatribes pas très tendances manif pour tous. Même si Clarabelle essaie de maîtriser le parjure de sa voix cristalline à chanter la messe à la sainte Trinité. Il n’empêche, le pape est fâché. Ecoutez par vous-même et honte à lui.

Il n’a aucune limite. Il ose même s’en expliquer sans ciller : « Car je ne peux rester insensible aux hoquets de la planète et je l’exprime à ma manière. Le monde de la musique que j’ai pu connaître est révolu c’est un fait. Mais la verve créatrice ne s’éteint pas d’un souffle et j’ai continué contre vents et marées, après Au bonheur des Dames et Odeurs, à m’exprimer au travers de mes chansons, toujours dans cette veine irrévérencieuse et iconoclaste que j’affectionne ».
Oh quelle horreur, il ose ! Alors vous pensez bien tout ce CD retourne de la même verve que ça en devient désobligeant. Ames sensibles abstenez-vous et repentez-vous d’avoir péché.
Ne vous étonnez pas alors des autres thématiques abordées dans cet album sans foi ni loi. La soirée d’anniversaire d’un vieux con qui rime avec hamster jovial. Je vous ferai dire que j’ai prévenu Brigitte Barbot du sort immoral et fatal qu’il décerne à l’animal.
Autre cas litigieux, le mariage de Bernadette qui a 100 ans et cet air entrainant qui ne vous lâche plus le clito de toute la journée sitôt écouté une seule fois. Ce Ramon est un danger public. Que fait la police ? Il s’attaque même au fleuron de nos valeurs à travers la figure d’un trader héros de l’économie qui a un péché mignon pour le blues à la Clapton, qu’il ne peut assumer du manche dans de bonnes conditions. Ce malheureux handicap va vous coûter des parts de marché et qui va rembourser, pauvres pommes ? Vous et moi pardi !
Il veut même nous refaire venir à la mode de Tonton 1er Au temps béni du velours côtelé. Sur une intro en voix grave et percussion des Indiens d’Amérique. Il a trop lu la Pravda : « Le velours côtelé c’est mon combat, ma vérité et jusqu’à mon dernier souffle, dussé-je traverser des épreuves incommensurables, je ne laisserai jamais tomber… ».
A force de s’en prendre aux valeurs de la République, c’est certain, il est même obligé lorsqu’il se produit sur scène de demander à ce que son avocat soit dans la salle. Il s’en explique clairement dans une chanson. Sur un tempo jazz très cool qui m’a mise en appétit des notes bleues. Il égrène tout ce qu’il déteste. Ca va de Jean-Luc Godard à Jim Carey qu’il traite de merde et j’en passe des meilleurs. Il se la pète si haut qu’il proclame qu’il aime que dalle sauf ce qu’il crée. Bonjour, hey ho du nombril, non mais je rêve ! Et c’est pas fini… Il conspue même l’art contemporain de Bob qui expose « y’sa mère immobile en monokini / Les cendres de son père qui flottent dans du vomi ». Du très grand art. Et plus c’est joué sur un pogo d’enfer à dératiser un punk en manque d’épingle à nourrice. C’est à chier !
Je pensais qu’il relèverait le niveau avec « C’était chouette » une chanson d’essence nostalgique rythmée au tabla. Une banale histoire d’amour où il égratigne en plus la langue française dans ses accords au pluriel. J’appelle à l’aide à Jean d’Ormesson. Et comme trop souvent chez Ramon, ça finit mal et la chouette s’est transformée en vieux hibou.
Il se rattrape à mes yeux avec la plage 5 avec « Une chanson ennuyeuse » qui brouille encore une fois de plus les pistes. Il entame l’art de la chanson minimaliste, juste un ordi, une boite à rythme et sa voix. Le refrain est très recherché, plus la peine de se creuser les méninges sur ses foutus jeux de mots. C’est Lalala. Tout le monde comprend. Il monte le tempo puis le rend plus lent du meilleur effet. Et comme monsieur n’est jamais content même quand il réussit une chanson, faut encore qu’il se plaigne : « Cette chanson est un cauchemar / Mais elle colle bien à l’époque / J’serai nominé aux Victoires / Et chroniqué dans les Inrocks ». Si tu continues sur cette voix, c’est tout bon mon gag.

Picasso et les factures :

Pour finir, il nous fait encore le coup du chanteur blasé qui annonce « C’est mon dernier concert ». Déjà chez les Au bonheur des Dames, il avait à peine abusé. Maintenant qu’il joue en cavalier seul dans l’arène avec ses aminches musicos pour le soutenir, il se la pète dur. Il va bien falloir tirer ton irrévérence chronique, mon pote, tout à une fin. C’est l’heure de la retraite aux flambeaux. Et c’est toi qui le dit : « Y’a un temps pour chanter, un autre pour se taire… ».
Sangra encordé à lui par sa mandoline, son dulcimer et sa gratte acoustique me dépote. J’ai un grand faible pour Armand le batteur, je me le taperai bien pour mon 4 heures en Tarzan la banane. Faut qu’il donne son téléphone.
Faut dire, toute l’équipe pose dans le livret en falzar noir cravate assortie et chemise blanche, des voix aux musicos, en passant par les ingénieurs du mur du son. Ce qui relève un peu le niveau, c’est la palette des âges qui touche toutes les générations. A croire que Ramon peaufine son image de vieux beau qui a gardé tout son charme pour entrainer toute sa petite troupe dans un ersatz de musiques très variées et menées au knout par sa voix de centaure. Ils doivent être masos pour la plupart, car c’est pour ainsi dire les mêmes qui l’entourent sur scène.
Franchement, pour finir sur une touche optimiste tout de même, je vais dire mon enthousiasme sans borne pour ma chanson préférée : « Danser au Palace ». Imaginez Ramon sur scène, assis tranquillos à mater son mac, quand tout à coup sorti d’on ne sait où, une marionnette à son effigie se déhanche tirée par les ficelles d’Olivier Legan, justement sur cette fameuse chanson que j’adore.
Je vous explique, un orgue dans les basses sur la voix à chialer de Ramon qui vomit toutes les pires saloperies de notre époque à nous proposer de sortir nos mouchoirs et puis v’là t’y pas qu’il nous propose « Mais moi, c’que j’veux, c’est… Et tout qui s’allume, notre intérieur vibre au son d’un disco bouillonnant jusqu’à, pour les hommes sweat home « Sentir mes testicules vibrer avec les basses ». Je vous assure pour nous les femmes, les lolos et le clito sont aussi charmés.
Voilà le Ramon que je préfère, celui que me chavire une danse relevée, avec la boule de cristal qui me rabiboche le fœtal.

Je vous aurai mis en garde si vous acheter son CD, c’est à vos risques et périls ; C’est vous qui voyez et écoutez, vous êtes prévenus. J’ai juste fait mon boulot, c’est tout.


Ramon Pipin : Comment éclairer votre intérieur, bien entouré de ses amis musiciens (désolée pour celles et ceux que j’aurai pu oublier) :
Franck Amand (dms)
Cyril Barbessol (kbds)
Stéphane Daireaux (el gtr)
Marc Périer (bss)
Pierre Sangra (gtrs, vln, mandoline etc.)
Aux voix : Clarabelle, Dupuis, Pierre Sangra, Camille Saféris, Sangra
Chœur de l’Orchestre de chambre de Bonn
Un superbe quatuor à cordes
A la console où s’activait Jean-Marc « Maz » Pinaud et avec son acolyte Vincent Turquoiz
Automne 2016 en vente directement auprès de Ramon Pipin sur son site