J’me présente, je m’appelle Philippe Chauveau-Beaubaton

J'me présente, je m'appelle Philippe Chauveau-Beaubaton

J’me présente, je m’appelle Philippe Chauveau-Beaubaton. Je suis né le 18 juillet 1955 à Paris 10ème, rue d’Hauteville où habitent mes parents à l‘époque. Mon père, Armand Chauveau-Beaubaton, est acheteur aux Etablissements Schmid, entreprise spécialisée dans la fabrique de bidons métalliques pour le ramassage du lait dans les fermes et de fûts de vin pour les Entrepôts de Bercy. Ma mère, Geneviève L’Agneau de Latreille, d’origine noble, est artisan en broderie Cornély dans l’atelier parisien de confection appartenant à son père Gabriel, lequel est dessinateur de mode.

C’est à l’âge de 4ans que je vais aller vivre dans le 12ème arrondissement de Paris et plus précisément dans le quartier de la Nation. Je suis le deuxième d’une fratrie de trois enfants.

Scolarisé chez les Pères de la Sainte-Croix à Paris 12ème, lesquels dirigent Saint-Michel de Picpus, j’y effectue une brillante scolarité primaire et suis reconnu comme un élève surdoué, vu que je saute allègrement une classe. Au collège, je deviens cependant un élève plus que moyen et arrête mes études avant mon passage au Lycée, préférant faire l’école buissonnière et m’imprégner de valeurs humaines glanées au gré de mes rencontres de la rue, au grand désespoir de mes parents qui ne savent plus quoi faire de moi. Je vole de l’argent et des voitures, pour le plaisir et toujours seul, ce qui m’évitera de me faire prendre.

A 17 ans, je décide d’échapper à cette autorité parentale d‘un autre temps, après une longue fugue du domicile familial, avant d’aller rejoindre, avec la signature conjointe de mon père en raison du fait que je suis encore mineur, le Centre de Formation Maritime à Hourtin, pour intégrer ensuite l’Ecole des Fusiliers-Marins à Lorient d’où je démissionne au bout de trois mois de formation intensive, trouvant cette école trop intransigeante à mon goût.

De retour à Paris, je travaille pour le Professeur Guy Chomette au Laboratoire Central d’Anatomie Pathologique du Groupe Hospitalier La Pitié-La Salpêtrière à Paris, dans le 13ème arrondissement. C’est là que je vais pratiquer plus de 1200 autopsies et devenir le plus jeune ouvrier de France, dans ce domaine très particulier.

A 20 ans, je dois terminer mes 9 mois d’obligations militaires commencées trois ans plus tôt à Lorient et suis affecté dans les troupes d’occupation au 46ème Régiment d’Infanterie stationné à Berlin, du temps où le mur existait encore pour séparer l‘Est et l‘Ouest. Je deviens Chef d’une Equipe Choc, dans un groupe de combat, et décide de concourir pour l’Ecole des Sous-Officiers de la Gendarmerie.
De retour en France, c’est en 1976 que je rejoins l’Ecole de Gendarmerie de Fontainebleau.

A l’issue de ma formation, je suis affecté dans un Escadron d’Intervention de la Gendarmerie Mobile où je me perfectionne dans les techniques de maintien de l’ordre, de Close Combat, d’assaut, de tir, de gestion de prise d’otages et de guérilla urbaine, dans le but d’intégrer l‘équipe légère d‘intervention du 1er Peloton.

Je suis souvent déplacé en Métropole, Corse et Outre-Mer pour des opérations spéciales. Quatre ans plus tard, ayant été blessé en service commandé, je suis muté à la Garde Républicaine de Paris et rejoins le 2ème Régiment d’Infanterie chargé principalement de la sécurité du Sénat et de l’Assemblée Nationale. Je suis félicité par le Général commandant la Garde Républicaine pour l‘arrestation, seul et à mains nues, d‘un auteur de cambriolages dans le quartier de l‘Elysée.

Trois années passent et je quitte la Garde Républicaine, en demandant mon affectation dans une Brigade de Gendarmerie Départementale. Je suis muté dans les Ardennes, près de la frontière Belge, dans une Brigade Territoriale où je reste encore trois ans, avant de démissionner de la Gendarmerie Nationale, de divorcer et de changer complètement de vie.

Libre et rebelle, on me retrouve dans de petits boulots qui vont de chauffeur de bus à videur dans une boîte de nuit en Belgique, en passant par l’hôtellerie et la restauration.
En 1991, j’exerce la profession d’éducateur, en Belgique, dans un centre pour adultes handicapés mentaux et fonde une Académie d’Arts Martiaux adaptés au handicap mental portant le nom de « Sen-Jutsu ».

A la fin du premier semestre 1997, six ans plus tard, je suis débarqué pour différence d’optique dans le travail rendant la collaboration impossible, toujours à cause de mon esprit rebelle et perpétuellement critique.
On me retrouve dans la sécurité nucléaire et militaire, car je travaille pour des compagnies de sécurité privées.

Je décide de me marginaliser, en ne travaillant plus, et de partir en Bretagne où je vis de l’air du temps, en habitant dans une caravane et en me nourrissant principalement des fins de marchés et de pêche à pied… Ce sera la période la plus intense et la plus heureuse de toute ma vie.

Mais presque sans ressources, je deviens rapidement un sans domicile fixe.
C’est mon ex beau-père Camille Depaix, délicieusement anarchiste et épris de liberté, qui m’offrira le gîte et le couvert, durant plusieurs années pendant lesquelles il me faudra faire trente-six métiers pour tenter de lui régler ma dette, afin de garder un semblant de dignité.

C’est fin 2001 que je retourne sur Paris, pour un job que je qualifie de purement alimentaire, et suis remarqué pour mes écrits virulents par Frédéric Vignale qui sévit sur le Net et me propose de rejoindre son journal libre « Le Mague », suite à mon tout premier article sur Jacques Mesrine.

Je deviens l’acteur d’un jour dans le court métrage de Frédéric Vignale « L’Effacé » ou dans un épisode de la série comique des « Frères Etienne » du même auteur qui m‘invite en Guest Star pour son clip intitulé « Petit Poutine Noël ».
J’écris sur tous les sujets possibles, de la politique au sport en passant par le sexe et les people, puis deviens accessoirement critique gastronomique, pour ce journal satirique et libertaire, en prenant parfois le pseudo de « Petitbeaubaton » afin de provoquer, en souriant, et faire référence à Jean-Luc Petitrenaud.

Mes articles sont souvent très acides et politiquement incorrects.
Le Journaliste Frédéric Vignale dit de moi que je suis un libertaire de droite.

EN CONCLUSION :

Ayez l’esprit critique, ne vous faites pas manipuler et n’acceptez rien comme étant la vérité. Ne croyez surtout pas en ce que je dis ou écris et faites-vous votre propre opinion ! N’oubliez jamais que nul ne peut affirmer être totalement libre, pas même moi qui prétends l’être !

La liberté est excessivement coûteuse, pour celles ou ceux qui s’en recommandent et que la Société considère comme des parias infréquentables. Les êtres humains refusent cette liberté, préférant être les esclaves de leurs patrons qu’ils voient et d’un dieu qu’ils ne peuvent voir, par peur de ne pas être payés sur terre, à la fin du mois, et d’avoir des représailles divines, dans les cieux, après leurs morts. Leurs chaînes et leurs boulets ne sont plus en acier, plus besoin de cela, vu que leurs entraves sont beaucoup plus solides et subtiles, ne permettant aucune libération… Puisqu’elles sont mentales !

MA DEVISE : « Pouvoir tout quitter à tout instant ».

https://philippeldl.wordpress.com/