J’me présente, je m’appelle Monique Le Dantec

J'me présente, je m'appelle Monique Le Dantec

J’me présente Je m’appelle Monique Le Dantec, je suis née à Paris 12e, place de la Nation pour être précise, le 10 avril 1945, et fille unique, détail qui a son importance, je crois. Donc, pour ceux qui calculent vite, le cap des 70 est passé, sans que cela m’ait traumatisé outre mesure. Je crains un peu plus celui des 80, mais j’ai encore le temps de voir venir. Un père inspecteur principal de police (a été pendant avant mon arrivée le chauffeur de Jean Moulin quand il était préfet), et une mère artisan graveuse sur verre pour les laboratoires.

Qu’ai-je fait de ma vie ? Grosso modo et globalement, ce que j’ai voulu !

Sans contraintes particulières, avec un caractère qui ne s’en laisse pas compter et sans états d’âme. Sans trop me poser de questions non plus. L’introspection n’est pas pour moi. Je pense et j’agis en général en même temps. Parfois même, je réfléchis après être passé aux actes, ce qui m’a valu évidemment quelques erreurs, je les ai assumées et oubliées par la même occasion. J’ai toujours obtenu ce que je voulais, sachant que je n’ai jamais visé plus loin ni plus haut que ce que je suis capable d’accomplir. Donc, pas de faculté de Médecine, rêve de ma mère, mais du concret, des études commerciales que j’ai trouvées fort divertissantes. Je n’envie personne et je me contente de ce que j’ai, ni plus ni moins. Le revers de la médaille, logique, est que je ne m’intéresse guère aux problèmes des autres. Mea culpa.

Une activité de jeunesse, le piano, que j’ai malheureusement un peu négligée. Pas assez d’entrainement pendant ma période professionnelle et du mal à retrouver le niveau au moment où j’ai eu enfin le temps. Mais pas grave. Ma véritable passion, celle qui s’est déclarée avant même que je sache lire, raconter des histoires, des réelles, des fausses, de celles du passé, mais surtout celles de l’avenir, a orienté ma vie. En premier en achetant une librairie après un séjour dans la grande distribution, là où l’on apprend tout et surtout ne pas avoir peur des horaires dans le travail, et en m’ engageant dans l’écriture de romans. La première fois, pour faire revivre ma mère qui est décédée quand j’avais 20 ans, que j’ai gardé dans les tiroirs pendant 50 ans (mon dernier paru, LES FRUITS DE L’AUTOMNE, qui sera prolongé de LA NOVALE), puis en m’y mettant vraiment au début des années 90. Un coup de chance avec le premier publié, LES JARDINS D’ALLAH se sont très bien vendus et m’ont encouragé à persister dans cette voie, alors que la mode du terrorisme islamiste était encore loin de faire l’actualité. Ensuite, les autres se sont succédés, dans une logique qu’il serait peut-être un peu long à mentionner ici.

Le seul problème, avec mes 10 titres parus à ce jour, mais une cinquantaine de projets en tête, il me faudra une seconde vie, voire une triple, pour arriver au bout de cette tâche. Donc, Dieu, si tu m’entends ou tu me lis, ce sera le moment de me laisser jouer les prolongations.

Outre l’écriture, la création d’une modeste maison d’édition en 2008, qui m’oblige à toujours être à l’affût du monde du travail, et qui de plus fonctionne bien. Donc, affaire à suivre...

D’autre part et conjointement, une vie privée qui m’a convenu. Sans entrer dans les détails ni le personnel qui ne regarde que moi, un mariage qui fêtera ses 50 ans en mars prochain, 2 enfants, 5 petits-enfants plus une petite fille décédée tout bébé, une famille formidable (tant pis, le titre est déjà pris à la télévision, mais on me pardonnera).

Quelques idées politiques ! Après avoir approuvé l’arrivée de la gauche au pouvoir, je me suis vite rendu compte que la piste était vaseuse. Donc, légère orientation à droite, sans aucune illusion. Mais une défense acharnée de notre civilisation occidentale, qui me va très bien, surtout en mémoire de nos anciens qui sont morts pour notre pays. Donc, qu’on ne me chatouille pas trop pour vouloir m’imposer des règles que je ne reconnais pas. D’ailleurs, ce serait peine perdue.

Enfin, je terminerai par une autre passion, les chats. Ce sont absolument les seuls êtres au monde qui sont capables de me faire faire ce que je n’ai pas décidé moi-même.
Voilà en gros qui je suis. Je pense que je mourrai dans le même état d’esprit que maintenant. De préférence en bonne santé et le plus tard possible. Mais là, ce n’est plus de mon ressort.

http://www.monique-ledantec-ecrivain.fr/