S’ils connaissaient l’existence d’une haine envers leurs valeurs, les Français ont découvert avec horreur le 13 novembre l’étendue de sa détermination à détruire notre société. Et une question paraît désormais les hanter : comment en sommes-nous arrivés là ?
Le thème du roman
C’est cette question qui constitue la trame du dernier roman de Thierry Cohen « Avant la haine ».
A travers une histoire d’amitié entre un musulman et un juif, l’auteur raconte près de 45 ans d’échec des institutions, d’exclusion, de racisme et d’antisémitisme.
L’histoire : Mounir et Raphaël se rencontrent sur les bancs de l’école. Leurs origines marocaines communes, leurs craintes face à cette France si belle et si difficile à comprendre, leur même volonté de se fondre dans le paysage, de devenir de « bon petits français », va les rapprocher.
Leur amitié va se renforcer à l’adolescence quand, au lycée, ils découvrent l’amour et se forgent une conscience politique face à la résurgence de l’extrême droite. Ils vont militer ensemble, se battre contre des nazillons et, en mai 81, lors de l’élection de François Mitterrand, chanter leur espoir de voir l’avènement d’une société plus juste.
Mais leur amitié ne va pas résister à leurs désillusions : l’importation du conflit israélo-palestinien et l’échec de leurs efforts d’intégration vont les conduire à prêter l’oreille aux propagandes extrémistes, à s’enfermer dans leurs communautés et à s’opposer. La haine est née.
Une analyse des échecs de l’intégration
A travers cette histoire, Thierry Cohen interroge la société sur son rôle dans l’émergence d’une jeunesse sans repères, dépourvue d’idéal, rassasiée d’un consumérisme outrancier ou tenue à l’écart, sensible aux appels des extrémistes. Et prévient : les attentats de janvier 2015 ne sont que le début d’un cycle infernal car la rancœur que de nombreux jeunes entretenaient envers la France a été récupérée par des vendeurs de haine, professionnels de sophismes, de raccourcis et de faux dilemmes.
Un roman différent des précédents
Thierry Cohen est l’auteur de plusieurs best-sellers traduits dans de nombreux pays. Si son deuxième roman « Je le ferai pour toi », paru en 2009 traitait déjà de terrorisme et commençait par un attentat perpétré en plein Paris par des terroristes islamistes, « Avant la Haine » apparaît comme une œuvre plus personnelle.
« Je vois de nombreux membres de ma famille, des amis, quitter la France par crainte de devenir la cible de la haine implacables des extrémistes islamistes. Moi je me sens pleinement Français et ne compte pas quitter mon pays. Je résiste avec des mots. », explique-t-il.
Contact presse : Franck Bruno 06 21 72 18 87
Thierry COHEN
Biographie
Thierry Cohen est né au Maroc. Il arrive en France à l’âge de deux ans et grandit à Villeurbanne.
Après des études de sociologie et un diplôme de l’ESCP, il travaille dans le milieu de la communication avant d’écrire son premier roman « J’aurais préféré vivre », après le suicide de son meilleur ami.
Le roman est publié sans publicité ni relations presse mais le traitement original du thème du suicide séduit un jeune lectorat. Le roman sera vendu à plus de 200 000 exemplaires et sera traduit dans plus de 20 pays (dont les USA). Il obtient le Grand Prix Jean d’Ormesson pour sa capacité à défendre la langue française.
Thierry Cohen vit à Lyon. Il est marié et père de 4 enfants.
Les romans
J’aurais préféré vivre (Plon et Pocket), 2007 Je le ferai pour toi (Flammarion et J’ai Lu), 2009 Longtemps j’ai rêvé d’elle (Flammarion et J’ai lu), 2010 Si tu existes ailleurs (Flammarion et J’ai lu), 2011 Si un jour la vie t’arrache à moi (Flammarion et j’ai lu), 2012 Je n’étais qu’un fou (Flammarion), 2013 Avant la Haine (Flammarion), 2015