L’Auberg’ine de Sainte-Anne d’Auray déménage

L'Auberg'ine de Sainte-Anne d'Auray déménage

Quelle joie de retrouver, après deux ans d’absence, ce bien joli bar à vins qui sait aussi nous régaler de sa belle gastronomie qu’il faut placer bien au-dessus de la bistronomie traditionnelle.

L’excellent Chef de Cuisine Nicolas Legrand fait ici une cuisine moderne et très élaborée. Ses assiettes sont de véritables œuvres d’art, tant au niveau de la décoration que du goût.

Son épouse Sandrine Larvoir-Legrand excelle, quant à elle, tant côté salle que par ses conseils avisés et ses talents en œnologie, réussissant de fabuleux accords mets-vins.

Sandrine et Nicolas Legrand nous surprennent le plus agréablement du monde par un savoir-faire qui les emmènera loin dans cet art de la table et du savoir-recevoir. Ils savent mettre l’accent sur l’authenticité, la gentillesse, l’affabilité et un vrai sourire qui fait chaud au cœur. Ces deux jeunes personnes ont déjà de la bouteille et du métier, puisqu’ils baignent dans l’art culinaire depuis l’enfance et ont été à bonne école.

Avec le photographe belge Jean-Louis Mathot, attaché à la direction du Journal Le Beaubaton Gourmand pour les clichés officiels, nous avons fait étape dans la ville sainte, pour nous attabler à leur sainte table et nous n’avons pas été déçus.

Après avoir salué Sandrine, nous prenons place dans un bien confortable petit coin où nous avons nos aises.

L’entrée se compose de blinis au saumon fumé maison avec crème citronnée sur un Sauvignon Blanc 2013 au nez de fleurs blanches et de pamplemousse ainsi qu’une bouche souple et structurée légèrement minérale, puis une seconde bouche plus boisée.

Le plat principal est un thon mi-cuit, céleri et crémeux de Haddock à la cuisson parfaitement maîtrisée et à la composition très aérienne, dans une jolie association terre-mer, sur un Chardonnay 2013 de la Bergerie du Capucin en Pays d’Oc au nez généreux, aux arômes d’ananas et de vanille et d’un retour en bouche aux notes de pain grillé et d’agrumes.

Une assiette de fromages bretons nous tente bien avec un Saint-Cado, un chèvre de Brech et un Suroy sur un « Froggy Red » de la Maison Pierre Luneau-Papin au nez de Gamay d’après les vendanges et de fruits rouges, gouleyant en bouche au retour framboisé qui a une intensité supplémentaire et plus de corps avec le fromage.

Le dessert est un émincé de pommes à la gelée de cidre et au sorbet à la pomme caramélisée sur une Clairette d’Issan 2013 au nez de fruits confits, à la bouche de miel et d’abricot avec un retour de raisins de muscat et une seconde bouche de muscat de Rivesaltes voire de Samos.

A noter le déménagement de l’Auberg’ine, depuis le 7 octobre 2015, face à la Basilique de Sainte-Anne d’Auray et au numéro 8 de la Rue de Vannes (anciennement hôtel-restaurant Le Moderne).

Crédit photo Jean-Louis Mathot