Etape gourmande à La Passerelle de Portivy

Etape gourmande à La Passerelle de Portivy

La Passerelle est une belle étape gourmande, dans ce petit village de pêcheurs bretons en Morbihan.

C’est à l’étage, face à l’océan que nous trouvons refuge face à la mer, pour prendre notre repas dominical, en compagnie du photographe belge Jean-Louis Mathot chargé des reportages pour Le Beaubaton Gourmand.

Installé derrière la baie vitrée qui donne sur ce bien mignon petit port de la Côte Sauvage, notre photographe trouve que la climatisation est un peu forte et semble être incommodé par la fraîcheur du moment, alors que la fenêtre est grande ouverte. Notre déjeuner commence donc dans la bonne humeur !

L’intérieur du restaurant nous fait penser à un navire. La salle est vite pleine et heureusement que nous avions eu l’excellente idée de réserver. Les assiettes sont plus que copieuses et Jean-Louis, pourtant gros mangeur devant l’éternel, ne pourra achever son fromage.

Cette cuisine de brasserie est d’excellente qualité et les produits sont de première fraîcheur.

Nous avons la chance insolente d’avoir une serveuse bien jolie, affable et très compétente professionnellement, n’hésitant pas à bavarder avec nous surtout lorsque Jean-Louis devine que la belle est flamande.

Judith Peeters est le petit rayon de soleil de cet établissement. Telle une abeille, elle virevolte entre les tables pour nous offrir le miel de son sourire en même temps que les plats commandés. Judith est au service depuis quatre ans et elle vient d’un autre port… Anvers ou Antwerpen en flamant ! Grâce à son côté volubile, nous passons un superbe moment. Judith est ex-Judokate et compétitrice, ceinture noire 2ème dan et, outre sa grâce, est aussi un atout touristique supplémentaire puisqu’elle parle quatre langues dont le Français, l’Anglais, le Néerlandais et l’Allemand.

Nous commençons nos agapes par un duo de vernis et de palourdes farcis. Personnellement je préfère les palourdes aux vernis, puisqu’elles sont au beurre d’échalotes, persil et vin blanc.

Vient ensuite une souris d’agneau braisée au cidre moelleux et à l’ail accompagnée de petites rates. La viande est fondante à souhait, sur un jus déglacé bien élaboré avec un bel accompagnement de flan à l’ail très légèrement sucré, de pois gourmands et de champignons de Paris rissolés.

Un camembert rôti et sa confiture de cerises noires laisseront notre photographe pantois.

Le repas était accompagné de bon pain et d’un vin de Chinon 2010 « Les Perruches » de la Maison Audebert et fils, excellent vin de soif bien frais à la robe cerise.

Enfin le Tiramisu à la pêche et galette Saint-Michel se révèlera être un dessert inattendu.

Crédit photo Jean-Louis Mathot