Compte rendu du concert de Karpatt à la Maroquinerie
le 13 et 14 octobre 2004
Hier soir, rien n’était plus saisissant que le concert de Karpatt à la Maroquinerie. Une salle chauffée à bloc, un groupe détendu, drôle et souriant, et trois petits gars qui ne se prennent pas au sérieux.
Une
ambiance chaleureuse reconstituée sur scène et un concert, musicalement et humainement, réussi.
Voilà comment après deux heures de spectacle, le succès du trio est intégral.
Il n’y pas de mystère, Karpatt est un groupe plein de talents et il faut se le dire !
A la première chanson, le ton est donné. Tout le monde se lève, tape du pied et entonne avec Fred « Soulève ta jupe », titre de leur nouvel opus Sur le caillou. On sait que la suite va être prometteuse et on ne se sera pas trompé. On a dansé, swingué et chanté avec le groupe et on s’est fait p-l-a-i-s-i-r. Vraiment.
Mais surtout, Karpatt n’est pas seulement un groupe qui tape sur une guitare à s’en faire saigner les doigts pour nous faire danser. C’est également un trio au répertoire varié qui nous fait vibrer sur des chansons douces et pertinentes. Et croyez-moi, ce n’est pas toujours évident d’accrocher un public dans ces conditions là.
Et pourtant, Karpatt réussit plus que haut-la-main ce pari.
Mention spécial pour le titre Léo dont le simple duo guitare accordéon a complètement hypnotisé la salle.
Un vrai régal, un pur moment de liesse dans le silence général.
Karpatt est donc un vrai groupe polyvalent. La richesse des musiques, des textes comme celles des personnalités est plus que palpable. Des chansons domestiques aux chansons canines, en passant par des morceaux rassembleurs (lalala), on s’est régalé.
Sans compter les surprises visuelles et sonores du groupe comme celui lorsqu’ils jouent à deux sur une guitare (à voir absolument) ou encore celui de faire un morceau sur le son des verres qui trinquent.
Voilà enfin un concert « intelligent » où on a pas fait que sauter pendant deux heures, mais où on a aussi eu le temps de se poser et d’apprécier la virtuosité de ces musiciens hors pair.
Chapeau les gars !