LETTRE OUVERTE D’EDOUARDO À JEAN-CHRISTOPHE FROMANTIN MAIRE DE NEUILLY SUR SEINE

LETTRE OUVERTE D'EDOUARDO À JEAN-CHRISTOPHE FROMANTIN MAIRE DE NEUILLY SUR SEINE

Monsieur Jean-Christophe Fromantin,
je vous ai rencontré tout à l’heure avenue Achille Peretti
à Neuilly-sur-Seine et en croyant dans mon ingénuité de vous faire
plaisir, je vous ai offert un des mes poèmes dans sa version recto-verso
sur un beau papier en couleur, le tout plastifié.

Donc un beau poème à garder car il n’y a rien de plus précieux qu’un beau poème.
Le poème en question s’intitule : C’EST JOLI BELLEVILLE...

Je vous ai donc dit :
"Bonjour Monsieur Fromantin,
Je vous offre un de mes poèmes."
Vous m’avez regardé,
vous avez lu le titre du poème
et vous m’avez répondu avec mépris :
"Gardez-le, gardez-le."

Je vous ai quand même laissé mon poème
mais j’ai quelque chose à vous dire.
Que vous n’aimiez pas ma gueule je peux le comprendre
mais que vous n’aimiez pas Belleville alors là c’est pas bien de votre part
mais alors pas bien du tout.

Je suppose que vous allez être candidat aux prochaines
élections présidentielle de 2017.
Vous n’arriverez jamais à vous faire élire car La France ce n’est pas seulement Neuilly-sur-Seine,
la France c’est aussi Belleville.

Avec mes salutations distinguées.