Partout la crise, une chanson bien rodée de l’idéologie capitaliste. Les années bulles !

Partout la crise, une chanson bien rodée de l'idéologie capitaliste. Les années bulles !

Le capitalisme moribond a atteint son paroxysme. L’économie idéologique ambiante se démantibule petit à petit. Des pans entiers de la bulle financière internationale se fissurent. Les dettes des états s’accumulent et l’Europe, jadis colosse aux pieds d’argile, s’agite et s’effrite.

Les assesseurs de cette gigantesque escroquerie s’abritent derrière leur supercherie innommable et nous parlent de crise, quel culot ! Ils nous brandissent la menace d’une récession mondiale, jetant le monde dans l’effroi total. À vous messieurs les encenseurs de l’ordre libéral, vous les fétichistes des marchés volubiles et volatiles ; vous qui n’avez jamais su voir venir une crise et qui vous asseyez dans vos certitudes analytiques ; vous qui vous délectiez de votre rôle d’aboyeurs du système ; vous qui allumiez les pare-feux pour blaser et tromper l’opinion ; vous qui vous en accommodiez des statistiques truffées et tronquées, pourriez-vous nous dire réellement où se volatilisent les milliards de la finance mondiale ?

Dans quelle sphère de l’univers se désagrège la bulle financière libérale ? Où a pu par ces temps euphoriques qui courent, disparaître la manne financière des transactions commerciales ? Où sont cachées les richesses du monde, s’il vous plait ? Mais à quoi jouent les capitalistes ? Quelle est donc la finalité du libéralisme économique ? Où est sa fiabilité ? Quelle assurance nous offre-t-il, lui, qui n’aura jamais tant parlé de confiance, aurait besoin de confiance, mais qui n’inspire guère confiance ? Il y a dilemme, le monde marche sur sa tête. On a oublié les fondamentaux de l’économie réelle. Les fondations de l’économie substantielle de base reposent sur l’agriculture, l’élevage, la pêche et les industries de transformation des biens de consommation.

Le secteur tertiaire organise le commerce, les circuits de distributions, les importations, le tourisme et les exportations. Aujourd’hui, l’ossature économique dépend de logiques de financiarisation, d’innovations et de virtualisation, ce que j’appelle l’économie du "jouer" ! Cette économie du "jouer" n’a cesse d’implorer la confiance. Or cette confiance est du ressort des états, des nations, des peuples qui sont les seuls garants de la stabilité et de la prospérité économique. Ce sont les états qui volent au secours des banques et du système quand la bulle s’effiloche et prend l’eau ! Il est grand temps d’y mettre le nez dans ce "merdier" messieurs les chefs d’état ! Ce n’est pas aux spéculateurs, aux hackers et autres traders à dicter les règles des lois économiques, ni à décréter la confiance et la croissance.

Tant que dans ce monde immonde, où le lobby des cinq grands de ce monde s’arrogeront tous les droits à organiser, à bâillonner, à décider, à destituer, à juger, à manipuler, à mandater et à amender les règles quand ça les arrange, il n’y aura point de salut pour l’humanité dans sa quête de justice et d’équilibre. Les dés sont pipés et les règles savamment truquées, comme en témoignent le scandaleux droit de véto dans les relations internationales !

Il faudrait donner une âme et une morale à l’économie mondiale pour mettre un terme à la spéculation financière. "Des monnaies à parités égales pour des échanges justes et équitables, telle serait la devise".

Finissons-en avec la surenchère paritaire de l’inégalité monétaire ! Rien ne justifie à notre époque, la suprématie d’une monnaie quelconque sur les autres, fusse-t-il le dollar ! Restons dans la vraie valeur des choses. " 1kg de riz américain = 1kg de riz chinois = 1kg de riz thaï = 1kg de riz français = 1kg de riz comorien etc....!
La valeur des prix dans les échanges commerciaux doit correspondre à la qualité des produits et non à la puissance d’une monnaie. "1$us = 1€ = 1f cfa = 1 lek = 1 shilling = 1 won = 1 rial = 1 kopeck = 1peso = 1 roupille = 1 yen et fini l’exploitation et la spoliation des nations.

Dans la variante des systèmes économiques, ne laissons plus libre cours aux idéologies surannées (capitalisme, social-libéralisme, communisme, socialisme). Changeons d’époque et de logiciel, il y a trop de misère sur terre. L’économie nous échappe. Dans la chaine des valeurs en politique et en économie, l’humain doit être au centre des intérêts vitaux à tous égards et non une variable d’ajustement. Plutôt que de vous réfugier dans votre langage d’initiés alarmistes, vous spécialistes, économistes et commentateurs de la macro-économie, de la micro-économie, de la croissance molle, des courbes, des diagrammes, des histogrammes, des "chiffres et des lettres", soyons modestes et optimistes et gardons notre sang froid ! "Un état n’est jamais pauvre et ne meurt jamais, surtout pas la France" !

Pensons l’homme dans sa dignité et l’économie au service du développement de l’humain tout simplement.