Un lapin court toujours, un chapelier assassin pour le compte de la Reine de cœur, Entre Wonderland et le jeu de rôle on-line World of Wonders sont dans le chaos ! Les avatars font face à la police de la Reine de Cœur. Il y a un bug dans la machine imaginaire ! Tout peut exploser !
Tikky Big Bang, le lapin, un nain parfait (du subjonctif) et Messire Bécyle, chevalier à l’allure sans motivation apparente, vont unir leurs forces de pouvoir, de magie, d’armes très lourdes et tranchantes pour sauver Alice, et sauver le jeu en plein bug sous contrôle de la Reine de Cœur.

Vous êtes pris dans un jeu vidéo décalée en bande dessinée, où vous croiserez des personnages, plutôt des « Avatars » ( non pas ceux du film de Cameron ) qui font de drôles de références au 9ième art franco-belge et américaine : de Astérix à Hulk . C’est un monde de l’héroic-Fantasy du World Of Warcraft : des femmes très sexy et sur-dimensionné de la poitrine entre Alice, Tikky Big Bang e la Reine de cœur, on lance le concours !Le chapelier n’est plus aussi fou avec ses non-anniversaire, il est désormais un sérial killer au service de la majesté : fini de prendre le thé, dès le début il poignarde Alice.
Tout les ingrédients d’une quête dans ce monde de fou du jeu de rôle : les indices dans un coffre, les passages d’un lieu à un autre, la carte mystérieuse à décrypter pour trouver le bon chemin, un prince peu valeureux, un immense dragon obsédé sexuel et surtout des grosses poitrines.
Le dessin de Tacito reste à la fois réaliste, mais avec un brin de décalage, surtout en entraînement le lecteur au fil du scénario, à travers plus d’un décors où tout devient aussi fouillis que ceux croisés dans divers jeux vidéos, tout est mélangé, remanié, corrigé dans un immense délire de culture geek addict à Seconde Life à World of Warcraft … en respectant rien de l’état de Wonderland de Disney de part son dessin animé ou celui de Tim Burton.
Dans cette cyber-zone, comme tout est à la fois impressionnant d’un immense château à un bâtisse qui enferme un génie du mal , les couleurs en vont de même par le trio Eric Durian, Slo et Annelise Sauvêtre.

À moins d’être un mordu du jeu vidéo, je déconseille de fournir cet ouvrage aux députés, à la madame le ministre des droits de la femme et de l’économie numérique réunie ( sur un projet visant à dénoncer le sexisme dans les jeux vidéos … alors que l’actrice Ellen Page tient un premier rôle dans « Two souls », sans compter une jeune actrice anglaise qui incarne la nouvelle Lara Croft sur les origines !).
Little Alice in Wonderland décale l’œuvre de Lewis Caroll. Il entre dans le rock, la drogue du gamer connecté au monde virtuel non-stop. Ils peuvent à la fois se révolter contre un pouvoir, ou se laisser aller comme le chevalier Bécycle. Les héros sont fauchés, et au lieu de dépenser de l’argent comme il est d’utilité à Wonderland, ils se précipitent dans les « Freebies » ( des objets gratuits ) pour amorcer la quête pour libérer Alice et faire tomber la Reine de cœur. Ils doivent éviter les pièges en pleine poursuite par le Chapelier et ses sbires, les jumeaux bicéphales.

Sabre laser, hache de troll géant, marteau XXXL à la masse, tour de poitrine et jeux vidéos , Little Alice in Wonderland, on ne voudrait pas encore en voir l’adaptation, mais elle peut s’incruster entre World of Warcraft et le Seigneur des Anneaux. Et à ce propos, un gnome terriblement laid aurait trouvé une sacoche, son « précieux » …et le Lapin ?! Le Lapin court toujours !

LITTLE ALICE IN WONDERLAND tome 2 : Tango Baïonnette / Tacito ( dessin et scénario) / Eric Durian et Slo assistés de Anne-Lise Sauvêtre (wondercouleurs) / Glénat