To Geek or not to Geek…

To Geek or not to Geek…

Contrairement à beaucoup qui jugent sans même connaitre... histoire de faire comme tout le monde... je n’ai absolument rien contre GTA V. C’est un jeu, un divertissement, bien ficelé, avec une belle claque visuelle, etc... (j’y reviendrais plus en profondeur par la suite).
Par contre voir une mère de famille l’offrir à un gamin de dix ans, parce que c’est le jeu à la mode...NON... là faut arrêter, elle lui offre quoi pour Noel ? Une Barre de shit et un DVD porno ? PEGI 18 madame ! C’est comme le Port Salut c’est écrit dessus (sexe, violence, drogue, etc...).

Après pour ceux qui disent que ça incite à la débauche et à la violence, mais qui sont les mêmes à encenser des films de gangster devenus cultes... Et bien, c’est pareil, c’est du divertissement on ne vous incite en rien du tout... Pourquoi on pardonne à un film ultra violent ? Ça revient strictement au même.
Les jeux n’abrutissent pas, si on les prend en tant que tels (c’est-à-dire des jeux)... Beaucoup de gamers qui jouent depuis plus de 20 ans, sont des gens équilibrés ayant une vie de famille, un travail, des enfants et se montrent même souvent plutôt pacifique.
Non, ils ne vivent pas de larcins ou de violences, il faudrait arrêter les raccourcis faciles, la mauvaise foi et surtout colporter les "on dit" des medias... parce que pour le coup, les "no brain" (entendez par là : non pensant, pas de cerveau)ce ne sont pas tant les gamers mais leur contradicteurs qui jugent sans rien savoir.

Il est bien connu que nous avons un avis sur tout, mais surtout sur rien, répétant bêtement ce qu’on nous rabâche à longueur de temps. Ainsi sommes-nous absolument persuadé que le « Geek » est souvent un détraqué… mais d’abord qu’est-ce qu’un Geek ?

Le souci étant déjà qu’à la base, et en dehors du phénomène de mode, il n’y a pas une seul catégorie de Geek et souvent là encore, un amalgame est fait. Ainsi vous pourrez retrouver le Gamer, le No Life, Le Nerd, les Cosplayers, les Otakus, etc… donc autant de caractères et passions différentes relégué en un seul et même mot : Le Geek.

Alors, depuis quelques temps, être Geek, c’est « in » (tendance), ainsi beaucoup de gens se revendiquent Geek sans même savoir ce que c’est, certains les fustigent alors qu’ils en font partie.

Le jeu vidéo rend violent

Le jeu vidéo, à l’instar d’un film ou d’un roman, comporte plusieurs styles, ainsi, l’on apprend très vite pour le peu qu’on s’y intéresse sans préjugés, qu’un jeu vidéo ne comporte pas forcément de tuerie, on y retrouve des simulations de villes (Sim city pour la plus célèbre), des jeux de plate-forme (Mario, Rayman), du « Puzzle game » (Tetris), la liste serait très longue mais en aucun cas ne se limite à « meurtre, tuer, détruire » (pour qui comprendra la référence)… donc tout comme au cinéma vous aurez le choix entre un film d’action, romantique, humoristique ou autre et pareillement pour un roman ou tout autre support culturel. D’où l’importance du PEGI comme dit plus haut. En effet, malgré l’appellation « jeu » il est important d’informer les gens, que tous ces jeux ne conviennent pas à tous les publics et encore moins à tous les âges. Ainsi donc pour reprendre l’exemple du très médiatisé GTA V (comprenez Grand Theft auto Five) le PEGI est le suivant et sans appel : classé 18+ contenant de la violence, langage grossier, drogue et sexe… sachant cela pour un film, auriez-vous acheté un tel DVD à votre enfant ? La réponse évidemment est non. La faute n’incombe donc pas aux programmeurs ou éditeurs ou à l’industrie du jeu vidéo, mais aux parents qui confondent la console de jeu avec une nounou.

Et pour nous, les adultes alors ? Et bien comme je le disais, contrairement à la croyance populaire, il n’y a pas plus de violence chez le Gamer ou le Geek que chez une personne lambda… il y en aurait même moins, puisque toute la frustration est les pulsions sont extériorisées par ce biais. Combien de gens se sont inspirés de films violents, de livres… le problème n’est pas le support, mais la fragilité mentale de l’individu. Le Gamer sait tout à fait faire la part des choses entre le réel et le virtuel, le permis et l’interdit.

GTA V est un jeu, donc qui s’inspire et revendique clairement des films du genre « Gangster », en dehors de la prouesse graphique, du « game play »(jouabilité) il est important donc de noter la maturité du scénario et très vite, pour un public averti, on retrouve tous les canons de film du genre. On y retrouvera même plusieurs références et on comprend mieux que le tout ait couté la bagatelle de 200 millions d’euros… bien plus que certains grands films Hollywoodiens, car tout est fait pour embarquer le joueur dans une histoire prenante… ou plutôt ici des Histoires prenantes, puisqu’on incarne plusieurs personnages différents. Nous sommes acteurs et spectateurs, ce que jamais le cinéma ne pourra nous donner, après tout est une question de goût, mais force est de constater que pour le genre, GTA V s’impose d’ores et déjà comme une référence de taille et pas seulement par son budget.

Je laisserais à chacun le fait de se construire sa propre opinion, ne voulant pas imposer mes gouts et préférences sur la qualité de ce jeu.

Libre à chacun d’aimer tel ou tel genre en termes de romans et de films, mais pour le jeu vidéo, beaucoup condamnent et critiquent alors qu’au final, c’est exactement pareil. Plusieurs styles…plusieurs publics.