Faux témoignage et complicité

Faux témoignage et complicité

Nous vivons une époque terrifiante et il semblerait que nous devenions de plus en plus procéduriers. Pour arriver à nos fins, nous sommes prêts à tout même au pire, certains d’entre nous n’hésitent pas à employer les pires méthodes, celles qui rappellent les heures les plus noires de notre histoire pendant lesquelles les collaborateurs du régime pétainiste allaient jusqu’à la dénonciation calomnieuse, pour faire arrêter leurs voisins juifs, en les signalant à la milice ou à la kommandantur du coin, afin de les envoyer, en train, vers une mort certaine, les accusant de tous les maux de la terre.

Vous pensez, en lisant cet article, que cette époque est révolue, que l’être humain a évolué et là, vous avez raison car l’évolution se fait bien mais dans la monstruosité, par simple appât du gain ou par soif de vengeance, en se servant de fausses déclarations pour faire condamner un amant, une maîtresse, voire un voisin un peu trop bruyant ou que sais-je encore !

En agissant ainsi, vous ignorez l’effet boomerang de la chose car lorsqu’on lance une telle infamie, il y a de fortes chances pour qu’elle vous revienne en pleine poire, avec encore plus de force et quelques autres effets dévastateurs.

Le faux témoin, et encore pire lorsqu’il a des complices, peut alors se retrouver en prison, sans compter qu’il devra verser des dommages et intérêts non négligeables à sa victime. Sa vie, tout comme celle de ses complices, sera alors un véritable enfer, les condamnant à des peines énormes, à la perte d’un emploi et à la vindicte populaire. En mentant, vous venez de tuer une vie, alors attendez-vous à ce que la vôtre soit réduite à néant.

Ce genre de diffamation est grave et les répercutions, en la matière, sont exemplaires.

La vengeance est un poison qui étouffe l’individu qui en use et en abuse. Ce venin ne grandit pas les cœurs et encore moins les âmes. Cette action négative nous range au rang d’une sous-espèce, inférieure même à celui de l’animal, car seuls les humains en sont dotés.

Alors, avant de vous victimiser illégalement, sachez que le glaive de la justice vous atteindra, à votre tour, même si cela doit prendre du temps.

Selon l’article 226-10 du Code Pénal, la peine prévue, pour la dénonciation calomnieuse, est de cinq ans d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende, si vous ne revenez pas promptement sur votre faux témoignage, sans compter ce que vous devrez à la Justice pour s’être moquée d’elle, en l’outrageant de surcroît !

La fausseté des faits est caractérisée par la dénonciation volontaire de faits matériellement inexacts ainsi que lorsqu’il a été ajouté aux faits dénoncés des circonstances imaginaires propres à leur donner une qualification pénale qu’ils n’avaient pas et lorsque le fait exact a été volontairement présenté d’une manière tendancieuse propres à motiver des sanctions.

Vous connaitrez alors les délicieux moments d’une garde à vue, avant d’aller goûter à l’incroyable promiscuité d’une cellule de prison et d’y croupir. Si vous avez la chance d’avoir des enfants, n’oubliez pas qu’ils vous seront retirés pour être confiés à une famille d’accueil, durant votre détention, dans le meilleur des cas. Imaginez déjà sa tête, lors de votre libération, son regard et son jugement envers vous car ils auront cinq ans de plus et ne vous feront aucun cadeau, car eux vous condamneront pour l’éternité.

Alors réfléchissez bien, avant de vous venger par un faux témoignage et un odieux mensonge, en intégrant tous les paramètres de votre méfait et demandez-vous si le jeu en vaut la chandelle… Ne soyez pas comme Pinocchio !

Un mensonge peut détruire une vie, pensez à la vôtre !