Fahrenheit 451 en toute impunité sur un forum naturiste !

Fahrenheit 451 en toute impunité sur un forum naturiste !

Un certain Jéjé sur le forum de la FFN (fédération française de naturisme) s’est illustré avec fierté par un de ses fameux messages, comme le flambeur dans sa cheminée d’un exemplaire de « Carl et les vies parallèles », premier roman édité du Bartos. Bonjour le respect ! Vous pensez bien, son sang n’a fait qu’un tour. Face à cet accès de haine zélée digne d’un représentant de l’inquisition ou d’un des petits soldats de la peste brune, quand la critique radicale littéraire pousse l’allumette à dézinguer le sens même des livres…. Il est alors trop tard pour s’indigner !

A la mémoire fraternelle et amicale de Michel Champendal (1954 / 2009) éditeur en 2006 de « Carl et les vies parallèles » aux éditions qui portaient son nom.

Jéjé de Haute Savoie, qui se décline selon un triptyque proche du Maréchal nous voilà : Amour, famille et naturisme, a trop lu de romans d’anticipation. Le fameux ouvrage de Ray Bradbury « Fahrenheit 451 » publié en 1953 l’a tellement inspiré, que le 2 novembre 2011 à 22 h 26 minutes et 26 secondes précises, il s’est connecté sur le forum de la FFN à la rubrique « Livres traitant du naturisme  » http://www.ffn-naturisme.com/forum/viewtopic.php?id=339&p=2 et a tapé sur son clavier : « J’ai lu le livre à moitié avant de le passer dans la cheminée. Chose unique tant je respecte les livres… » Oui pour sûr, ou le vrai/ faux bon usage des livres par un esthète de l’allumette !

Jéjé, mais oui c’est bien sûr n’est autre que le célèbre illustre inconnu Jérôme Duc qui sévit en tant que critique de livres sur le forum de la FFN. Celui qui cherche l’audimat à tout prix. Quand il jacte, il a l’œil vitreux rivé sur le compteur. Il rêve de faire le buzz sur la toile par ses coups d’éclats : « Oui j’ai bien vu que ce poste est à 3900 visites. Je n’en suis pas peu fier, malgré qu’il soit pas tant étoffé en comparaison, que deux pages et 42 réponses  ».
Imaginez les plus de 4000 lectrices et lecteurs qui lisent sa mise au feu et à mort du roman du Bartos, l’effet massacre à la tronçonneuse que ça peut avoir sur l’œuvre de l’auteur sans autre forme d’un procès kafkaïen !

Le Bartos quand il critique un livre, il le lit en entier et marne plusieurs heures sur son ordinateur avant de pondre un texte lisible et livrer sa chronique. Les livres qu’il reçoit des services de presse, s’il ne les apprécie pas, il préfère ne pas en parler par respect au travail dû à l’auteur(e), en solidarité, puisqu’il est lui-même auteur. Et si on lui offre ou s’il se procure un livre qu’il n’aime pas, il préfère le donner à quelqu’un qui pourra en profiter plutôt que de le jeter ! Les livres sont si précieux, ce sont toujours des trésors à partager.
De plus, il accepte volontiers les critiques de ses œuvres littéraires tant du point de vue positif que négatif mais argumentées telle que celle de Frédéric Vignale  : http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article3117

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Je suppose que de son défouloir de la haine ordinaire, le Jéjé doit tirer une certaine jouissance, consolatrice de ses quelques phrases assassines et même des autres toutes aussi sibyllines, qu’il couche le courage de ses opinions bien planquées à couvert de son écran à tous les vents ! Le pire dans cette affaire, c’est qu’aucun modérateur ne releva l’injure et l’acte symbolique et d’injustice flagrante de brûler des livres qui nous ramène à la Bebelplatz le 10 mai 1933 à Berlin, lors de cette inquisition culturelle, quand 20 000 ouvrages étrangers à « l’esprit allemand  » partirent en fumée dans la liesse populaire au pas de l’oie !

Christopher Isherwood a été le témoin de telles scènes poignantes, qu’il raconte dans son « Adieu à Berlin  » (1939).
« Ce matin, comme je passais par la Bülowstrasse, les nazis venaient d’envahir la maison d’un petit éditeur libéral et pacifiste. Ils avaient amené un camion et y empilaient les éditions. Le chauffeur lisait d’un air goguenard les titres des livres à l’intention des badauds : Nie wieder Krieg ! hurlait-il, brandissant un volume qu’il tenait par un coin de la couverture avec dégoût, comme si c’était un reptile de la pire espèce. Tout le monde se tordait de rire. Plus jamais de guerre ! reprenait en écho une grosse femme bien habillée avec un ricanement méprisant et féroce. En voilà une idée ! »

Et le Jéjé s’il avait vécu cette époque troublée qui défalquait la liberté d’expression pour la mettre en prison et lui brûler les pages, quel rôle aurait-il joué ? !!!!

En sachant aussi que la FFN a mis plusieurs décennies à son passif ordinaire à reconnaitre le rôle d’Alexis Carrel chirurgien et biologiste naturiste, auteur notamment de « L’homme, cet inconnu  » (1935) prônant un eugénisme négatif notoire qui eut un rôle dans l’inspiration de la « solution finale  » par les nazis et sa mise en application lors de la conférence de Wannsee en janvier 1942. A la barbe de ses contemporains naturistes pourtant éclairés, tels un Albert Lecocq sans conteste humaniste et honnête homme doué de raison et autres qui n’y virent que du feu, tant la notoriété du docteur faisait fureur. Et pourtant, signe des temps, Alexis Carrel avait été adoubé régent par le maréchal Pétain en 1941 ! C’était un signe clair et précis qui ne trompait pas son monde, quant à son ralliement à l’idéologie fasciste entre les lignes de son livre.

Sans revenir sur l’histoire du naturisme qui n’est pas mon propos ici, les pionniers à la Belle Epoque se réclamaient d’une palette de vie très vaste, des anarchistes, hygiénistes aux spiritualistes….. L’avant-garde en mouvement de l’écologie politique ! Elisée Reclus marqua encore les esprits par ses textes qui n’ont pas pris une ride mais qui sont pour ainsi dire oubliés et bien souvent niés et décriés par les naturistes d’aujourd’hui, la plupart ides incultes de leur histoire : « « La question des vêtements et de la nudité  » http://kropot.free.fr/Reclus-naturisme.htm

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Tout ça pour dire que le Jéjé électron libre doit se sentir bien solidaire avec son corps, lui le naturiste dans la norme, quand il ôte son slip pour vautrer sa chair à nu tandis que son esprit obtus déclame ses inclinaisons de pyromane.
Même si un seul colistier a relevé l’injure, suite aussi à une remarque du Bartos au Jéjé, à qui il demandait de s’expliquer sur son acte. En vain hic de Médoc, le Jéjé fait le mort. Tout comme l’administrateur frelaté de la FFN qui a cru bon de virer le Bartos qui écrivait sous le pseudo de fdb (ses initiales d’auteur), pour motif de « zizanie sur le forum  ». Un comble qui en dit très long sur les mœurs et les tabous liberticides de la FFN actuellement, qui s’enfonce un peu plus dans la fange de son inertie volontaire par ce canal médiatique et pond un œuf du serpent au fascisme ordinaire et de l’incurie selon lesquels « L’ignorance c’est la force » dixit ce cher Orwell dans « 1984  ». C’est beaucoup trop facile de bâillonner un auteur libre de son style et de ses propos littéraires, tout en se réclamant ouvertement de la démocratie de façade. A faire croire tous les bobards aux jobards par la bouche inespérée d’un Jéjé, qui n’a aucune qualité de journaliste ni encore moins de chroniqueur.

Sans doute aussi que Jéjé s’est pris d’admiration au point de non-retour de vouloir imiter Le Limier, personnage de « Fahrenheit 451 », en tant que machine robot mi chien abeille qui a la capacité de traquer les derniers détenteurs de livres et leur injecter avec son dard une dose qui mettra à mal leur métabolisme livresque.

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Comment aurait réagi à un tel acte, Michel Champendal, feu éditeur et ami du Bartos, homme amoureux fou des livres en liberté et la vie en amitié. De son existence écourtée, il était passé entre les bras des métiers du livre. Son ami Guy Darol lui vouait une accolade fraternelle à tous ses talents humains et le caractérisait de « revuiiste-poète-épistolier-flâneur-bibliothècaire-éditeur-pacifico-libertaire  » qui se revendiquait d’une littérature populaire de qualité.
Un jour, alors que Michel et le Bartos déambulaient dans les rues de Paname humant un air de joie de vivre d’être ensemble, un camion militaire passa à leur hauteur. Le Bartos mima quelqu’un qui se saisissait d’un paveton pour le balancer contre les kakis en entonnant : « Le bruit des bottes  » de Jean Ferrat.
« C’est partout le bruit des bottes / C’est partout l’ordre en kaki / En Espagne on vous garrotte / On a beau me dire qu’en France / On peut dormir à l’abri / Des Pinochet en puissance travaillent aussi du képi….  » repris en chœur par le Michel  !

Le Bartos banni n’a plus la possibilité de se connecter à ce fameux forum naturiste autiste et bien sympathique qui frise l’ouverture d’esprit à la botte d’un Jéjé passé maître à bord de la destinée des livres naturistes. Il a hâte de savoir si ses « Nouvelles naturistes  » à paraitre aux éditions Kirographaires  : http://www.edkiro.fr/nouvelles-naturistes auront le même temps de cuisson que son autre roman dans l’âtre du célèbre Jéjé, à supposer qu’il les lise un jour ! Vous pouvez toujours le lui demander à son adresse courriel, s’il daigne ne plus se planquer aux abonnés absents : jerome_duc@hotmail.fr D’autant que, sachez-le, Jéjé se lance dans les affaires à grande échelle. Il vient d’ouvrir une usine de retraitement des déchets livresques. Les émanations toxiques des livres qui se carbonisent depuis la haute cheminée ont engendré les plaintes des écolos locaux. Vites éteintes, avec la promesse de Jéjé aux petits soins, que jamais au grand jamais les œuvres de José Bovin ne passeraient entre ses mains.

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Pour encore et toujours résister, comme dans « Fahrenheit 451 », le Bartos a commencé à apprendre par cœur toutes les pages de son roman « Carl et les vies parallèles  ». On ne sait jamais, il me dit, si les Jéjé se multiplient et s’il envoie ses chiens de garde à sa solde…..
"On va chez les mabouls / Gare à ta culotte ma poule / là-bas on se compte les poils / puisqu’on vit nu et sans voile / on va chez les mabouls / Qu’est-ce qu’elle a ma gueule ? / Mabouls, mabouls, on des mabouls… ". Il en est déjà la page 63 et il me les récite tous les jours……

http://www.syblio.com/dagmar : sur ce lien vous découvrirez à la rubrique bibliographie du Bartos, de véritables critiques et interviews du Bartos à propos justement de son roman « Carl et les vies parallèles  »

les visuels : Michel Champendal à la façon des photomatons à la Queneau / quelques ouvrages éclectiques des éditions Michel Champendal / Michel Champendal tel qu’en lui- même avec le sourire de sa générosité livresque et son humour toujours / le Bartos en signature lors du salon du livre de Paris en 2006