La Grande Épopée de PICSOU : Genèse du plus riche des canards.

La Grande Épopée de PICSOU : Genèse du plus riche des canards.

Picsou, de son nom original Disney : Uncle Scroodge, est le canard le plus riche de Donaldville. Mais comment est -il arrivé à accumuler autant de pièces d’or, autant de richesse ?! Comment s’est déroulé sa vie, depuis l’Écosse jusqu’aux États Unis. C’est un long voyage qui attend qui attend le jeune canard, avec tout ses dangers, les ennemis les plus impitoyables ...dans une course à l’OR !

Nous connaissons tous Balthazar Picsou, Uncle Scroodge de son nom original , le canard le plus riche du monde, avec une pièce coffre-fort où il peut plonger et nager à souhait dans toute sa fortune en petite monnaie sonnantes, trébuchantes, et des billets de banque, un endroit où aucune pièce ne sort sans son accord, c’est à dire jamais, vu qu’il possède déjà toute une ville, un immense manoir. Mais d’où vient cette immense fortune ? La prospection de l’or commence avec un premier dollar avant de quitter la natale pour faire le tour du monde, là où se trouve le filon de la richesse.

Au début, le nom de Picsou était plutôt McPicsou (Scroodge McDuck dans le nom original) un clan ancestral d’Écosse ! Nous sommes en Irlande, la famille de Fergus et Edith McPicsou, du clan McPicsou est pauvre, le manoir a été laissé à l’abandon, de même que le cimetière des ancêtres valeureux chevaliers, car sur le terrain, les terribles voisins, les Biskerville occupent le terrain et n’hésitent pas à chasser et capturer les McPicsou. Pour nourrir les enfants : Balthazar et ses deux sœurs, le salaire du père ne suffit plus, alors le fils aîné doit se mettre au travail, et s’improvise cireur de chaussure. Il empoche sa première pièce de 1 dollar. Direction les États Unis d’Amérique, où le jeune Balthazar va travailler pour son oncle, un marin au long cours ; John McPicsou. Alors qu’un premier chargement d’or d’un légendaire bateau est sur le point d’être trouvé, voilà que pointe le premier ennemie : des frères, des pirates qui n’ont pas encore été en prison, le masque va se déposer sur leurs yeux. : les Rapetous !(ils ont la moustache !). Le périple pour l’or commence mal ! Le jeune McPicsou ne lâche rien et compte bien faire fortune en chassant le précieux métal doré partout dans le monde.
McPicsou enchaîne des boulots, comme cow-boy, et n’hésite pas à dompter le plus dangereux et capricieux des taureaux. Ces emplois lui permettent de cumuler de l’argent pour acheter son matériel de prospecteur, il fera même une forme d’emprunt auprès d’un banquier malhonnête. Cuivre, Or, Opale, rien n’échappe à la pioche de Balthazar McPicsou. Retour en Écosse, le manoir retrouve enfin son véritable propriétaire, le clan McPicsou reprend place au château. Les Biskerville feront une ultime tentative d’empêcher tout ça, mais la chevalerie de Balthazar McPicsou va les faire reculer avec l’aide des ancêtres !
De l’or, il en faut plus et il en aura plus. C’est en Australie que cette prédiction va se dévoiler à nouveau, la première fois était avec ses ancêtres au paradis. C’est du fond d’une grotte que ce destin est déjà peint. Dernier voyage dans le Yukon dans la ville de Kondikle, où Balthazar va enfin trouver la Fortune, la fin d’un calvaire d’aventures folles, des poursuites avec les Rapetous (toujours la moustache, et par la suite ils ont le fameux matricule : 176 , chiffre commun, et une suite aléatoire de trois chiffres – lire « la Dynastie de Donald Duck » de Carl Barks / Glénat ) et même le père de ces bandits est présent ! Désormais, le « $ » est inscrit dans les yeux du canard écossais, il revient en ses terres , non pas sans difficultés, il rachète toute la terre et fonde Donaldville, se construit un véritable forteresse, pour s’y retrouver … non plus en famille, agrandit par la branche de sa sœur, avec un petit neveu : Donald , mais seul et isolé.

Publié à partir 1994 aux USA et en France (dans Picsou Magazine et Mickey Parade) , Glénat réunit pour la 1ière fois,en intégrale, l’œuvre de Don Rosa sur les origines de Picsou. Vous saurez tout ce qui a mené un canard issue d’une famille pauvre, démunie du château des ancêtres, à se rendre vers la ruée vers l’or et les métaux précieux. Le jeune explorateur traverse les États Unis, en terre inconnue, et affronter le milieu impitoyable des prospecteurs, d’un terrible banquier, et les fameux Rapetous (avec la moustache !).
Pour écrire et dessiner cette histoire, Don Rosa prend les indices laissés par le père premier de Picsou : Carl Barks. Il donne une évolution à Balthazar Picsou, l’esprit timide au départ, puis sous l’aile du père, le fils aîné prend sur lui pour ramener des sous à la maison, et gagne sa première pièce de un dollar qui ne dépensera jamais, c’est son porte-bonheur, son objet fétiche, sa seule raison de le multiplier par millions, par milliards … être riche ! Picsou va vivre l’histoire de ces prospecteurs d’or à travers le monde, des USA à l’Australie, les inventions qui ont amélioré cette fouille de ces métaux précieux, selon l’endroit, la roche, en montagne ou dans un désert.
Le personnage de Picsou va évoluer, de l’adorable enfant, jusqu’à son second retour en Écosse où après avoir été bagarreur, courageux chevalier, suite à son dernier coup de fortune avec son œuf en or dans le Kondikle, il va prendre un caractère acariâtre, méchant, rejetant sa famille, ne prêtant plus aucune confiance à quiconque, seul son or, son bain dans les pièces d’or compte pour lui désormais, il vieillit en solitaire, se tient debout sur sa canne, Peut être bien que la dernière aventure, en compagnie de ses neveux Donald et les Castors Junior pourrait bien redorer la jeunesse de Balthazar Picsou.
Don Rosa fournit à chaque épisode des anecdotes sur le parcours des origines du canard mufti-milliardaire : depuis des cases « indices » laissés dans les bandes dessinées de l’ Uncle Scroodge par Carl Barks . Entre choix littéraire ou cinématographique, et géographique pour ce tour du monde de l’or et de la richesse.
Le dessin de Don Rosa, certes « respecte » le style Disney pour les personnages, pour les décors, il prend plus de risques, donne dans le détail, n’hésitant pas à user de grandes cases pour dessiner une rue entière avec ses diverses boutiques, passants, le détail d’un rocher, d’une montagne.
Don Rosa rend hommage à Carl Barks à travers un mot bien précis incrusté dans une case : D.U.C.K : Dedicated to Uncle Carl from Keno (Keno Don Rosa,du nom complet du dessinateur ). A vous de cherchez ce petit plus !
En bonus, vous trouverez le poster de l’arbre généalogique complet du clan McPicsou, la famille, jusqu’aux amis que vous découvrez au fil de ce premier volume.

Picsou reste un personnage incontournable de ses bandes dessinées, sa revue en France : le Picsou Magazine. Pour la première fois, à moins d’en avoir été le lecteur dans les années 1994 à 2003 (pour la publication française), par découverte d’une aventure extraordinaire, un voyage étonnant dans l’histoire de la prospection de l’or, aux USA et dans le monde, c’est une bible de patrimoine, un héritage d’un oncle Carl Barks à Don Rosa, qui peut ravir les mains des plus grands, aux plus petits pour une lecture riche, très riche !

Et comme une richesse ne cesse de grandir, cet album a reçu sans aucune hésitation le Prix Patrimoine du Mague de la culture BD !

La Grande Épopée de PICSOU : tome 1 : la Jeunesse de Picsou (1 / 2 ) / Don Rosa ( scénario et dessin et textes explicatifs ) / Glénat