In Amenas : L’Algérie n’a pas fait dans la dentelle !

In Amenas : L'Algérie n'a pas fait dans la dentelle !

L’assaut, du site gazier d’In Amenas en Algérie, vient de se terminer dans le sang innocemment versé par les otages détenus par des groupuscules terroristes et islamistes armés, aux ordres du fanatique Mokhtar Belmokhtar se prenant pour le nouveau maître du monde musulman, alors que ce type est un fou dangereux, trafiquant d’armes et de drogue, ne pensant qu’à semer la terreur et la mort sur son passage. A ce titre, Mokhtar Belmokhtar, n’a aucunement le droit de se revendiquer d’appartenir à la religion musulmane qu’il salit et méprise de par son comportement criminel.

Il est logique, avec notre façon de penser, de s’insurger contre cette réplique fulgurante des forces spéciales algériennes, car de nombreux otages viennent de perdre la vie. Il faut penser aux familles brutalement endeuillées par ce drame qui les frappe et au choc immense qu’elles subissent face à ces morts atroces, autant que violentes, qu’elles n’attendaient pas.

L’Algérie avait-elle le choix d’attendre et de tenter une négociation, au risque de voir s’échapper les terroristes preneurs d’otages et de subir ce que nous subissons tous depuis le 11 septembre 2011 ? Certainement pas face à des fanatiques prêts à tout, surtout à faire pression sur les états en place pour les affaiblir et imposer, leurs lois cruelles et inhumaines, sur toute la planète, en se servant lâchement de boucliers humains pour faire régner la peur, avec un odieux chantage à la mort. La force de ses êtres inhumains consiste à ne pas avoir peur de leur propre mort et à nous faire trembler avec la peur de la nôtre.

On ne peut quand même pas permettre, à ces nouveaux dictateurs, de diriger un monde qui porterait atteinte à notre liberté d’agir, d’être et de penser. La liberté a, malheureusement souvent, le goût fétide du sang versé et l’Histoire en est la preuve flagrante. Qui sait si demain il ne faudra pas, à notre tour, passer par cette terrible épreuve, car nul n’est à l’abri.

Ce qui est certain c’est que nos démocraties, si faibles et tellement fragiles, restent des cibles idéales pour toutes les formes de terrorisme, sachant que nos dirigeants modernes préfèrent négocier et verser des rançons exorbitantes pour préserver des vies humaines qui n’ont pas de prix. Cet argent, dérobé par la force, servira à alimenter leurs luttes armées, frappant à l’improviste et aveuglément, ici ou là, faisant à chaque fois des victimes de cette nouvelle forme de guerre mondiale dans laquelle l’ennemi invisible est peut-être notre voisin de palier.

Peut-être est-il encore trop tôt pour se rendre compte que certains otages étaient condamnés à mort, alors que d’autres ont pu être sauvés à temps.
Il n’est pas interdit de penser que ceux qui viennent d’échapper à une longue détention et à une mort certaine auront, quant à eux, une éternelle reconnaissance envers ces unités d’élite qu’ils peuvent remercier car, sans la réactivité des autorités algériennes, où seraient-ils à présent et dans quel pétrin serions-nous ? Comment réagirions-nous si, demain, de valeureux guerriers venaient nous sauver des griffes du monstre sanguinaire qu’est le terrorisme islamiste ?

Terroriser les terroristes en les éliminant radicalement et définitivement, en Algérie, au Mali ou ailleurs, ne serait-elle pas l’unique solution, même si elle reste la pire ?!