Montmartre : Vent de révolte chez les Artistes de la Butte !

Montmartre : Vent de révolte chez les Artistes de la Butte !

Jusqu’à quand pourra-t-on supporter l’insupportable, en se faisant dépouiller, insulter, cracher dessus, bousculer et agresser par ces hordes de sauvageons venus du pays de Dracula et de l’ancien génie des Carpates ? La route des Roms passe aussi par Montmartre !

On les savait déjà présents un peu partout dans Paris, à proximité des gares, sur les trottoirs de l’Opéra et non loin des bus qui amènent les touristes de Roissy Charles de Gaulle, dans le métro, les restaurants ou les terrasses de café et maintenant sur la Butte Montmartre pour détrousser, en toute impunité, le client de passage, sous le regard détourné de gens apeurés et de policiers médusés autant qu’ inefficaces qui, lorsqu’on les appelle afin de signaler une agression, vous répondent : « Si vous pensez que je n’ai que ça à faire »… Et là, on croit rêver car force ne doit-elle pas rester à la loi ? Sont-ils les gardiens de la paix ou ceux de la pègre ?

Ces mômes, dirigés par des adultes depuis certains campements de banlieues, sont de véritables spécialistes du vol de portefeuilles, de montres, de bijoux et de téléphones portables. Ils vous abordent, à l’aide d’une fausse pétition ou d’un journal et, en quelques secondes, vos poches et sacs se vident comme par miracle. Si, par bonheur, vous tenez encore quelque chose en main, ils vous l’arracheront avec violence, tout en étant filmés par des caméras de surveillance qui ne les inquiètent pas plus qu’un étron, encore fumant, ne le ferait dans le caniveau.
La Butte Montmartre est donc la nouvelle cour des miracles, puisqu’on y trouve de tout. Du marchand du temple Indien - sans papiers et cependant bénéficiaire de la couverture maladie universelle que nous devons payer pour lui, vendant des Tour Eiffel miniatures fabriquées en Chine et déclarant qu’en France la vie est belle pour lui, parce que notre Pays lui donne tout, sans même qu’il ne le demande - en passant par le truand, le magouilleur, le maquereau et le racketteur qui sévissent paisiblement dans ce magnifique quartier du vieux Paris.
Le Montmartre des braves touristes se meurt, lentement mais sûrement, tout comme celui de ces pauvres mais honnêtes artistes qui tentent de faire vivre l’âme et la tradition de ce bel endroit chargé d’Histoire, pendant que les autorités administratives les persécutent, alors qu’ils sont déclarés et paient pour tous ceux qui vivent gratuitement sur leurs dos ou celui des citoyens français, comme des parasites le feraient sur celui d’un chien, sans même un bête carton d’invitation.
Pendant ce temps, des organismes défendent et excusent ces pauvres gens et sont prêts à les aider, afin qu’ils obtiennent des droits que nous n’avons même pas chez nous, car notre droit unique n’est-il pas celui de fermer nos gueules, au nom de la pensée unique. La France était, autrefois, un des plus beaux pays du monde, mais qu’en reste-t-il… car ça c’était avant ?!
Les artistes des rues de Montmartre - je parle de celles et ceux qui exercent légalement leurs talents et possèdent une autorisation de la Préfecture de Police de Paris pour l’emplacement qu’ils occupent - renouvellent annuellement cette demande, un mois avant la date d’échéance, et pour certains d’entre eux, depuis plus d’une vingtaine d’années.
Depuis mars 2012, ces demandes administratives restent sans réponse. Notre journal a voulu savoir pourquoi, en se renseignant auprès des autorités compétentes et, dans un premier temps, on nous a répondu que les dossiers avaient pris du retard, à cause des élections de 2012.
Récemment, on vient de nous emmener en bateau, en nous disant qu’il y avait eu trois changements de Préfet depuis les Présidentielles, alors que seul Bernard Boucault occupe ce poste depuis le 30 mai 2012, date à laquelle il a été nommé par le Conseil des Ministres.
Au cours de notre enquête, nous apprenons que le Commissaire de Police du XVIIIème arrondissement de Paris n’a toujours pas donné son aval, depuis tout ce temps, alors de qui se moque-t-on ? Puis après, il nous est précisé que le Commissaire n’avait pas son mot à dire, vu qu’il était dépendant de la Préfecture.
On n’hésite pas à nous renvoyer sur la Mairie d’arrondissement qui nous informe qu’il y a une majorité d’artistes, non autorisés et très revendicatifs, sur la Butte Montmartre, lesquels sont venus se plaindre et faire leur cinéma à la Préfecture, en ajoutant que les artistes autorisés voulaient les virer et qu’ils étaient racistes. A leurs arguments inacceptables et trop souvent employés, les artistes illégaux ajoutèrent que tout le monde avait sa place sur la Butte Montmartre et qu’ils ne comprenaient pas pourquoi la Préfecture favorisait une catégorie par rapport à une autre.
Pour calmer le jeu, en baissant son froc certainement par couardise et pour ne pas faire de vagues nuisibles à sa carrière, le Préfet aurait tranché en ne délivrant plus aucune autorisation à qui que ce soit… C’est-ce qu’on appelle l’égalité républicaine et la justice sociale. Partant de là, chacun peut donc exercer n’importe quel métier, sans autre forme de procès !

La pression se faisant sentir, on nous passe enfin le secrétariat du Préfet de Police de Paris, lequel s’engage à réviser les dossiers des artistes autorisés pour les présenter en commission… Et l’affaire stagne depuis environ dix mois, malgré nos relances par courriers recommandés.

« Au mois d’octobre 2012, il est fait appel au Médiateur de la République dont nous attendons toujours les conclusions ! », affirme le collectif d’artistes montmartrois en colère.

Cette partie de tennis administratif devient insupportable et nos artistes anciennement patentés exercent, aujourd’hui, sans aucun droit de le faire, au risque de ramasser un procès-verbal pour occupation illégale de la voie publique, avec saisie des instruments et autres outils de travail.
La morale de cette histoire est que la France est aux ordres des minorités, en prônant la chienlit, dans l’espoir d’une relative mais bien utopique paix sociale, laquelle est totalement nuisible au citoyen lambda !