Affaire Fourniret : Un épisode grotesque !

Affaire Fourniret : Un épisode grotesque !

Un des biens immobiliers de Michel Fourniret vient d’être mis en vente, en Belgique. Il s’agit d’une maison qu’il occupait à Sart-Custinne, commune de Gedinne dans la Province de Namur, non loin de la frontière française, laquelle vient de faire l’objet d’une mise aux enchères publiques. Le montant de la vente pourrait bénéficier à la Partie Civile mais au regard de la personnalité de l’acquéreur, qui prétend avoir du cœur, il y a quand même matière à se poser quelques légitimes questions.

Visiblement, les lois belges ne semblent pas être en adéquation, avec celles de notre Pays. En effet, comment peut-on laisser un homme de 82 ans porter une offre à 57.000 euros, sans s’être au moins assuré de ses capacités mentales et financières, en acceptant sa signature sur le document relatif à sa promesse d’achat, sans autre forme de procès ?

Il y a plus d’un an, Jacques de Suray ne faisait-il pas l’objet d’une procédure initiée par ses filles, pour suspicion de sénilité mentale, certes non confirmée par l’expertise demandée mais peut-être en voie de développement aujourd’hui, d’autant que l’homme est connu pour son intempérance notoire qui n’arrange rien, pour ses nombreuses dettes fiscales et pour avoir dilapidé ses biens auprès de la gente féminine, laquelle abusait aisément de son état de faiblesse. Qui est vraiment derrière ce nouvel achat grotesque ?
Après avoir voulu racheter le fort de Charlemont à Givet (08), ex-centre d’entraînement des commandos et forces spéciales françaises et étrangères, voilà notre homme présent sur les rangs pour l’achat de la maison de Michel Fourniret et de Monique Olivier, dont personne ne voudrait à part lui qui se prend soudainement pour le bon Samaritain, en pensant aux victimes de Fourniret !

Il faut dire que Jacques de Suray adore se mettre en scène et surtout faire illusion, jamais bien longtemps d’ailleurs car sous ses aspects d’homme respectable, il est rarement respecté ou apprécié par ceux qui en ont fait le tour plus vite que prévu. De Suray voudrait mener les gens à la baguette, comme il savait si bien le faire avec son troupeau de vaches ou encore lorsqu’il s’occupait de biens immobiliers ou de la gestion d’affaires communales à Vencimont, petit pays où il réside depuis la nuit des temps.
Roi de l’esbroufe, l’individu sait parfois se faire charmant lors de ses fanfaronnades alcoolisées, autour de plusieurs petites Leffe brunes voire de bouteilles de champagne pour noyer son cassis et ponctuellement son chagrin et ses remords de veuf, dans la mousse, les bulles et le sucre. A force de se prendre pour Jean Gabin, à répéter à l’envi : « Je sais, je sais ! », Jacques de Suray ne sait pas qu’il a créé un personnage suranné que nul ne veut plus écouter aujourd’hui, vu qu’il est devenu aussi transparent que ses petites mentions manuscrites qu’il a l’habitude de laisser dans les toilettes des établissements qu’il fréquentait auparavant et dans lesquels il a été chassé manu militari, n’y ayant plus sa place.

Sa soif de reconnaissance et son désir de vengeance viennent de l’entraîner au bout du bout, dans l’achat de cette maison où ce couple de tueurs froids a résidé, simplement pour dire qu’il emmerdait Fourniret, comme ce dernier a pu le faire au moment où il est passé devant Jacques de Suray pour acheter une résidence castellisée près de Sedan.
Farce et mascarade à suivre !

Article et crédit photo PCB