La Signature en Politique, ou qui décide en démocratie ?

La Signature en Politique, ou qui décide en démocratie ?

Inclassable auteur que ce Rémi Raher : membre du conseil scientifique de l’université de Nantes et ancien vice-doyen de la faculté de droit, il a rejoint les rangs du Worldwide Who’s Who cette année en tant qu’entrepreneur (il a d’ailleurs revendu Bankexam à Studyrama fin 2011) et il vient de publier un livre sur la signature en politique.

Le sujet est aussi original que l’écrivain ; l’idée lui est venue lorsqu’il travaillait comme conseiller de Jacques Auxiette, président de la Région Pays de la Loire. A force d’écrire des discours et des interventions, il s’est demandé pourquoi il rédigeait plus de courriers au nom de son patron qu’en son propre nom… Et de recherches en interviews, il en a fait un livre, dont voici le quatrième de couverture :

« De l’émergence historique d’un signe personnel à l’usage mécanique d’un symbole institutionnel, la signature a connu, en moins de cinq siècles, des évolutions sur le fond comme sur la forme. Marque publique autant que seing privé, quels enjeux lui sont rattachés ?

Dans le champ politique, la signature peut être perçue comme un outil de structuration de l’action publique : elle valide une décision et engage un processus. Cependant, nombreux sont les courriers et les contrats signés sans que le titulaire de la signature n’ait formellement émis son accord, voire sans qu’il en soit informé, indépendamment des conséquences.

L’utilisation de la signature s’inscrit donc dans les règles du jeu politique, mais elle rend possible l’expression de singularités, avec un enjeu global qui se résume en deux mots : qui décide ? »

Si le sujet vous branche, le bouquin est disponible chez L’Harmattan. Quant à l’auteur, il prépare déjà la sortie d’un autre livre : Discours du Manager , publié en octobre 2012 chez Studyrama. Et quand il a du temps libre, il prépare un tournoi de free-fight au Burkina Faso. Inclassable, on vous disait !