Sculptures indiennes et guinche à la bouquinerie, mardi 31 juillet !

Sculptures indiennes et guinche à la bouquinerie, mardi 31 juillet !

Après le monde des livres, le théâtre et les plaisirs de la bouche, mardi 31 juillet, la bouquinerie vous invite dès 19 heures au vernissage des sculptures de Thierry Audibert, artiste voyageur installé à la Pointe du Médoc, qui distille dans son œuvre son amour et son militantisme pour les peuples opprimés. Un homme fraternel au cœur figé dans ses tripes. Quelqu’un de très bien et de vraiment fort rare, que je vous conseille de chatoyer. Au préalable, place à la jeunesse et son immersion dans l’art de l’artiste, jeu de piste et goûter à la rencontre fraternelle des totems de Thierry Audibert et en soirée, le guinche avec Valentin et les Bordelais furtifs. Vraiment, je ne connais pas de lieu aussi accueillant et festif pour toutes les expressions libres en Médoc !

Infatigables Delphine Montalant et Eric Holder au champ, aux fourneaux à la page de toute la palette culturelle à portée de la Pointe du Médoc ! Ils nous convient à présent mardi 31 juillet de rencontrer à la bouquinerie un artiste très singulier : Thierry Audibert. L’homme à la superbe chevelure argentée qui contrairement à la tradition d’un braillard belge évadé fiscal en Suisse voudrait nous faire croire que les cheveux longs répondent à des idées courtes. Que nenni, d’autant que pour Thierry c’est toute une culture qu’il trimbale derrière lui comme un appel d’air. Lui le bourlingueur infatigable a semé l’amitié avec les peuples de la planète d’Afrique en Martinique, en Provence jusqu’au Nouveau Mexique. Il s’est retiré à la Pointe du Médoc pour installer son atelier. Mais n’allez pas le percevoir comme un vieux bougon qui ressasse ses souvenirs. L’homme est toujours vif et actif. Il l nous offre à partager sur son face de bouc : http://www.facebook.com/#!/thierry.audibert.9 tous les combats de ses frangines et frangins opprimé(e)s qu’il n’oublie pas et qu’il soutient de toutes ses forces. Car, cet homme a la fibre amicale et militante qu’on s’en régale. On ressent dans son œuvre toutes ses tripes qu’il a sorties pour rendre un vibrant hommage fraternel à la communauté indienne qui a marqué à tout jamais ses représentations de la femme et l’homme au naturel en échanges avec les esprits et les éléments.

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On s’attendrait presque à le voir apparaitre sur une photo en noir et blanc, se pencher pour admirer « une peinture de sable  » aux côtés de l’écrivain Tony Hillerman qui est tombé en amour pour la culture Navajo.

Car la vie de Thierry est un roman à part entière et c’est tout bonnement qu’il trouve sa place à la bouquinerie, lieu voué justement à l’invitation permanente aux voyages à travers les livres ouverts. Thierry se lit dans ses œuvres picturales ou en reliefs mais aussi c’est un conteur né de l’oralité des ancêtres. C’est un pont entre les cultures. Il aime se raconter à qui est doué de la perception d’entendre battre son palpitant. Qui sait si un jour j’aurai l’immense honneur qu’il accepte que je lui ouvre mon micro pour se conter, il était une fois un artiste au cœur gros comme son esprit ouvert.
Il livre sa bio sur son site en images. Elle est vraiment originale et lui correspond.

Entrez dans les dimensions oniriques et chamaniques, (non pas en tant que touristes voyeurs en goguette du festival commercial), avec un passeur de culture et de luttes, un artiste, un homme révolté hors pair et forcément très ouvert tenant de l’humilité et de la clarté. Un homme qui apprécie donner à partager son amour pour les autres cultures lointaines et pourtant si proches pour qui sait voyager à travers ses œuvres.

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Mardi 31 juillet à la bouquinerie à partir de 19 heures, vous êtes convié(e)s au vernissage des sculptures de Thierry Audibert, vraiment palpitantes. Les enfants ne sont jamais oubliés chez Delphine et Eric, ils sont invités dès 16 heures pour partager un goûter et se familiariser avec les totems sous forme de jeux de piste à la manière des Indiens.
Et comme si cet évènement festif ne se suffisait pas à lui-même, la bouquinerie vous invite à vous dégourdir les esgourdes et les gambettes en soirée et guincher votre joie de vivre de partager de tels moments si chaleureux, avec Valentin et les Bordelais furtifs.

Visuels copyright Thierry Audibert