François Hollande et la nouvelle France du libéralisme !

François Hollande et la nouvelle France du libéralisme !

François Hollande, qui au passage n’a même pas eu la délicatesse de remercier chaleureusement la femme de chambre américaine de DSK, vient tout juste d’être élu, à 51,6%, Président de la République et nous pouvons effectivement constater que le changement c’était bien pour maintenant.

De la Bastille aux Champs-Elysées, la nouvelle France, constituée des bisounours du socialo-libéralisme et du peuple très bigarré de nos banlieues, fêtait sa victoire en brandissant des drapeaux très colorés de Pays qui n’avaient rien à voir avec l’élection d’un Président Français en France… Il paraît que c’est ainsi qu’on s’intègre ! A propos, vous a-t-on dit que, durant cette nuit magique, des drapeaux Français et des véhicules ont été brûlés, des Policiers ont été insultés, des Commissariats ont été caillassés… Mais, chut, il ne fallait pas intervenir et surtout ne rien dire qui puisse gâcher la fameuse fête de la prise de la Bastille !

Les Français ne se souviennent pas bien de l’Histoire de France et de la passivité de certains de leurs aînés qui applaudissaient le Maréchal Pétain, leur soi-disant sauveur, tout en se promenant avec insouciance le dimanche après le travail effectué avec honneur pour la Patrie, en famille, dans le jardin des Tuileries et sans s’inquiéter de la présence de nombreux drapeaux à croix gammées qui jalonnaient la rue de Rivoli. A croire que certains préfèrent la paix dans la soumission, voire la collaboration, plutôt que la résistance dans la vigilance et le combat pour la liberté de notre Pays.

Le 6 mai 2012, ce n’est pas à une élection présidentielle à laquelle nous venons de participer mais plutôt à un référendum dont la question posée était la suivante : « Voulez-vous que Nicolas Sarkozy en reprenne pour 5 ans », oui ou non, et le peuple vient de répondre « François Hollande », ce qui revient à dire non à Nicolas Sarkozy.

En ignorant, une fois de plus, les problèmes du peuple, Nicolas Sarkozy vient de perdre l’Elysée comme il a déjà perdu le Sénat et ne tardera pas à ne plus faire partie de la majorité à l’Assemblée Nationale. Il vient de se prendre, en pleine poire, une vague rose qui ressemble à une déferlante tellement elle vient de prendre de l’ampleur sous son règne sans partage. Voici ce qui se passe lorsque la droite classique rejette la droite nationale, après avoir voulu s’en servir pour accéder une nouvelle fois au pouvoir… Mauvais calcul alors que les socialistes n’hésitent pas à s’associer, aux communistes et à la gauche la plus radicale, sans états d’âme. Grâce à Jean-François Copé et à son intransigeance imbécile, l’U.M.P. est devenu une machine à perdre les élections à venir.

D’ailleurs, Nicolas Sarkozy a eu l’honnêteté intellectuelle de déclarer, tel l’Empereur à Waterloo, le soir de son échec du 6 mai et dans son discours de clôture de la mutualité : « Je porte toute la responsabilité de ma défaite »… Dont acte !

Écrit par Philippe Chauveau-Beaubaton, le 10 mai 2012.