CUBITUS (t7) : sauver le chat !

CUBITUS (t7) : sauver le chat !

Le chien le plus gourmand, le plus flemmard, malin, parfois, continue ses farces face à son voisin de haie, Sénéchal le chat. Cubitus n’en rate pas une pour se moquer du pire ennemi du chien. Cette fois-ci, il pourrait agir en bien pour venir en aide à ce brave Sénéchal Celui-ci semble avoir un maître très très radin. Le matou se trouve affublé d’un surnom : le chat du radin.

Cubitus est un chien dont le seul est de prendre un maximum de confort dans le jardin par beau temps, dans un bon relax, allongé sur une pelouse bien taillée, sirotant une boisson fraîche, croquette ou pâtée à disposition. Le cabot à poil blanc et queue jaune, a tout pour envier son voisin le chat Sénéchal.

Ce chien est une joie de vivre et surtout de manger, pas besoin de régime, il est à 92... non avec un soutient et un effort d’un dieu du pèse-personne, à 52. 38kg de perdu, ça mérite un bon sandwich bien rempli !
Cubitus accompagne et provoque des situations hilarantes, pour se moquer surtout de ce brave Sénéchal, qui voudrait la paix durable entre les deux races coutumière du conflit de griffes et de poils.

Tout autour de Cubitus tournent un nain de jardin dépressif de rester sur une pelouse, et voudrait connaître les joies de la mer, la plage, les vacances. Un escargot devient vendeur-démarcheur à domicile de gadgets dont il n’a pas entièrement toute la maîtrise, ou encore la gentille lectrice , Marion, 10 ans, qui d’après Sénéchal : « elle ferait mieux de travailler à l’école au lieu de poser des questions idiotes ». L’amour aussi est présent, celle d’une chienne pour ce brave Cubitus, sourde est un plus dans les préférences du profil du cabot. Il va très bien dans sa tête, même si un psychiatre semble bien penser autrement, mettant en garde l’ours...heu .. le chien blanc contre le dérèglement climatique, à ne pas s’exposer de trop à la chaleur.
Cubitus est innovateur, bricoleur, gourmand et ronfleur. Toujours prêt à aider son voisin Sénéchal, du moment qu’il puisse rester de l’autre côté de la haie, ou suffisamment près pour lui assommer quelques coups de pattes.

Et à parler de pattes, ceux qui ont relevé le grand Dupa (papa de Cubitus) , Rodrigue dont le trait respecte celui de son prédécesseur, avec un dessin un peu plus dynamique, avec du plus dans les décors, dans les couleurs. Erroc au scénario enchaîne les gags d’une page, qui se suivent pour certains comme les mésaventures du chat Sénéchal avec son maître radin, laissant son matou à un terrible régime. Les dialogues sont drôles, du bon jeu de mot, du quiproquos, des hurlements lors d’un petit bobo, et plus encore.

De pensées d’os, du ventre, de l’oreille, Cubitus reste un grand classique jeunesse, depuis sept album ( et un H.S « Cubitus fait son cinéma ») , le succès ne désemplit pas, le chien a toujours la côte et le bon nonosse auprès des lecteurs les plus anciens, jusqu’à la nouvelle génération jeunesse.
C’est la bande dessinée indétrônable, indémodable, et même à la pointe des gags, avec entre autre l’utilisation d’internet pour la rencontre amoureuse, jusqu’à l’utilisation d’une langue extra-terrestre ! Cubitus garde toujours aussi bien sa niche, et pas la peine de la squatter, sauf pour la lecture de ses albums ! Les chats sont le bienvenue aussi, apporter à manger.

CUBITUS (t7) : le Chat du radin / Rodrigue (dessin) et Erroc (scénario) / Le Lombard.