Martine Verschooren : enfin le strip-tease !

Martine Verschooren : enfin le strip-tease !

Martine Verschooren expose actuellement ses toiles à Paris, jusqu’au 12 mai 2012, à la Galerie Courcelles Art Contemporain situé au 110 Boulevard de Courcelles à Paris 17ème.

De passage dans la Capitale pour une petite semaine et malgré un emploi du temps plus que chargé, notre journal a pu la rencontrer quelques heures pour un entretien sympathique et non conventionnel dans lequel elle nous dévoile, dans un strip-tease impudique, son vécu et son ressenti. La belle se déshabille, afin de mieux se mettre à nu devant nous.

Remarquée pour ses qualités artistiques exceptionnelles et son style bien particulier, cette peintre Belge vient de travailler durant six longs mois, pour préparer son exposition parisienne.

PCB : Martine Verschooren, comment vient de se passer ton expo à Paris ?

MV : On a encore fait que la mise en route. Mais l’accueil, le professionnalisme et la situation de la galerie dépassent mes espérances. On est dans le triangle d’or de Paris et dans une galerie qui aime bouleverser les idées trop tranquilles. Une fierté de voir les passants se retourner sur la vitrine. J’espère que les parisiens seront nombreux à pousser la porte... Ils ont encore jusqu’au 12 mai.

PCB : Paris, tu connaissais, puisque je crois savoir que tu y as fait des shooting lorsque tu faisais du mannequinat, racontes !

MV : J’y suis venue à peu près une fois par mois pendant plus de 2 ans les dernières années.
Une période très riche en découvertes et aventures. Des centaines de rencontres, des voyages dans l’ (les) imaginaire (s), des heures à rechercher des cadrages, des mises en scène, mise en lumière, pour créer l’émotion.
Un jeu de rôle passionnant et très instructif.

PCB : Parle-nous de ta rencontre avec la galeriste Véronique Mazert et le chroniqueur Philippe Chauveau-Beaubaton, du journal Le Mague, qui sont à l’origine de cette expo.

MV : Ce qu’il y a de formidable, c’est qu’on devait se rencontrer pour affaire, et que la confiance et le respect mutuel ont laissé de la place à de supers moments d’amitié sincère et de plaisirs partagés. Surprise et émue qu’ils ne s’intéressent pas qu’aux œuvres mais à l’ensemble du "personnage".
Ils sont 2 personnalités vraies, intelligentes et libres, sans prétention. Deux véritables coup de coeur.


PCB : Exposer à Paris, dans le 17ème arrondissement et chez Véronique Mazert, ce n’est pas banal ni donné à tous les artistes. Que penses-tu avoir de plus que les autres ?

MV : J’ai eu la chance de voir Véronique Mazert, la galeriste répondre à de nombreuses demandes et visiter des centaines de books d’artistes. Comme une bonne partie de son planning est comblé par des artistes confirmés. Il y a en effet très peu d’opportunités. Elle doit être très sélective. J’ai admiré le professionnalisme de l’oeil et de la critique, j’en ai appris beaucoup...
Il y a un gros travail derrière ! Les critères sont beaucoup plus vastes et complexes qu’on ne peut s’y attendre.
En plus du talent, il faut de nombreux coups de coeur, l’attrait moderne et novateur, possibilité de collection et collaboration et... Un capital sympathie !!
Si elle a senti cela chez moi, j’en suis flattée et n’ai qu’un souhait, qu’elle soit fière d’avoir misé sur moi aujourd’hui et ... dans l’évolution à venir...


PCB : Tu as du succès en Belgique, en France et surtout à Paris. Cela ne te tourne-t-il pas un peu la tête ?

MV : Je me suis énormément donnée pour cette collection. Non stop pendant plus de 6 mois... La qualité du lieu demandait beaucoup plus de classe, de qualité et de "provocation intellectuelle". Je me suis découverte et épanouie, je pense aujourd’hui découvrir que j’ai les moyens de mes envies créatives... Ce qui décuple mes envies. C’est un beau pas en avant, mais j’ai encore beaucoup à explorer.
Si je me croyais "arrivée" je commencerais à m’ennuyer et envisager de faire autre chose.

PCB : As-tu fait de belles rencontres et cela va-t-il te servir dans le futur proche ?

MV : Me servir ? ... J’espère surtout ne pas les perdre de vue. Je m’attache fort.
Il est clair que je peux encore beaucoup apprendre et découvrir à leur contact.


PCB : Il paraît que tu as croisé le comédien Peire Goudouli, est-il si drôle qu’on le dit ?

MV : Le problème avec le "Peire Goudouli" c’est qu’en 2 heures d’un merveilleux repas, il est impossible d’avoir une conversation sérieuse. On se retrouve comme une bande d’étudiants à refaire le monde où Véronique Mazert parcourt les continents, avec mes œuvres et celles de quelques-uns de ses protégés, pendant qu’il tiendrait la galerie, nul doute qu’il fidéliserait la clientèle, service d’ordre obligatoire pour pouvoir fermer... Un grand moment de plaisir !!


PCB : Penses-tu avoir des retombées positives de ton séjour Parisien et dis-nous les dates de ton expo à Courcelles Art Contemporain ?

MV : Il parait que nul n’est prophète en son pays, mais le soutien du mien semble inconditionnel, ils suivent attentivement mon évolution ici.
Le coeur des parisiens reste à conquérir, cela ne se fait pas en une apparition.
Mon plus grand souhait est de garder les contacts et conseils qui me poussent à m’améliorer. L’entente, la confiance, le respect et la collaboration m’ont déjà été très bénéfiques.
Le résultat... Décidez-vous vite à venir le découvrir à la galerie Courcelles Art Contemporain 110 bld de Courcelles, Paris 17eme, l’expo d’un mois a débuté le 10 avril et se poursuit jusqu’au 12 mai 2012 du mardi au samedi de 12h a 18h. (fermée les vendredi et samedi 27 et 28 avril)

PCB : Es-tu heureuse de rentrer chez toi, en Belgique, dans ton petit nid douillet, loin du tumulte parisien ?

MV : Paris, j’adore !! C’était un peu la fête toute la semaine pour célébrer l’aboutissement d’un projet de 6 mois.
Maintenant il faut se remettre au travail... J’espère que c’est pour mieux y revenir... en mai déjà.

PCB : Le mot de la fin est pour toi et nos lecteurs attendent tes commentaires, alors profites-en, lâche-toi et dis-nous tout ce qui te passe par la tête.

MV : Je pensais prendre du recul 3 mois avant de réattaquer, mais je sens déjà une furieuse envie de plagier la pub de nos chocolats belges en disant " Vous aimez, je vais vous en faire un autre !!!
Si j’ai réalisé cette expo en 6 mois, je pense pouvoir présenter encore beaucoup mieux dans un an...

Pour voir l’exposition et acheter des œuvres : http://www.galeriecourcelles.com/