Le Diplomate du Boulevard de Courcelles

Le Diplomate du Boulevard de Courcelles

C’est par une belle journée de printemps, le jeudi 12 avril 2012, alors que je suis invité à venir contempler l’exposition parisienne dédiée à l’artiste-peintre belge Martine Verschooren chez Véronique Mazert qui tient la Galerie Courcelles Art Contemporain, que je découvre « Le Diplomate » de ce très beau et aéré Boulevard de Courcelles, à mi-chemin entre le Parc Monceau et la Place des Ternes, dans le 17ème arrondissement de Paris.

Il est un peu plus de 13 heures lorsque, tel le défunt Colonel Kadhafi escorté par deux Amazones et surveillé par le comédien Peire Goudouli, je pénètre à l’intérieur de cette agréable brasserie noire de monde et qui fleure déjà bon cette Auvergne tant aimée par Georges Pompidou et Valéry Giscard d’Estaing.
Heureusement que notre table avait été réservée par Véronique Mazert, sinon il n’était pas possible de trouver quelques centimètres pour poser nos séants. Ici, pas besoin de publicité car seuls les habitués et les fines-bouches s’attablent là et le bouche à oreille fait le reste.
Véronique nous donne quelques explications, sur cette carte renouvelée quotidiennement. Peire est aux anges et notre adorable Martine semble se décontracter, après mon interview impudique de Chroniqueur français un peu trop curieux.

Pendant que nous discutons, autour d’une coupe de champagne, et que les liens d’amitié se nouent ou se renforcent au fil des bulles et de quelques franches rigolades, nous arrêtons nos choix d’entrées sur un foie gras aux figues pour tous. Tandis que notre petite Belge poursuit sur un carpaccio de bœuf de Salers aux pommes sautées et persillées, Goudouli se prend pour un marin breton et se jette sur un poisson qui ne lui a pourtant rien fait, alors que, pour suivre cette femme de goût qu’est Véronique, j’opte pour un merveilleux et onctueux risotto aux champignons frais au jambon. Pour terminer sur une petite note sucrée : Crumble aux fruits rouges pour Martine et Peire, puis moelleux au chocolat pour Véronique et moi… Une pure merveille !

Un agréable et gouleyant vin rosé, d’un petit propriétaire, conseillé par notre agréable serveuse, viendra accompagner tout notre repas, au même titre que ce bon pain qu’on nous propose.

Tout est d’une exceptionnelle fraîcheur. Les produits préparés et retravaillés de chez Métro n’ont ici pas leur place, qu’on se le dise !

L’accueil est familial et bien sympathique, chacun venant s’enquérir de notre satisfaction. Et puis, au moment du dessert arrive cette merveilleuse femme aux airs de matrone qui dirige tout de par sa seule présence et que chacun respecte, au plus haut point. Son visage nous dit qu’elle est une femme de caractère, sachant gérer ses affaires comme il se doit, puis elle nous parle avec des pointes d’accent du Cantal et une grande générosité de coeur, ne voulant nous laisser partir sans nous offrir le verre de l’amitié, afin de trinquer à sa bonne santé et à la prospérité de son bien bel établissement.
Vous trouverez, en cet endroit étonnant, tout ce que vous cherchez sur les produits du terroir Auvergnat aux saveurs de cette France que nous apprécions tant pour ses bonnes tables.

http://www.diplomate-cafe.com/presentation.html