Louis Lafrance candidat à la présidentielle 2012 (interview)

Louis Lafrance candidat à la présidentielle 2012 (interview)

Nous avons eu la chance d’être le premier média français à interviewer Louis Lafrance dont on parle beaucoup à Paris, en ce moment, dans les milieux autorisés. Ce sémillant monsieur quinquagénaire à moustache a eu un jour l’idée folle de se présenter aux Élections présidentielles 2012 et depuis sa candidature fait peur ? Mais qui est donc Louis Lafrance ? Entretien exclusif.


Déclaration de candidature de Louis Lafrance à... par VotezLafrance2012
FV : Louis Lafrance je suis vraiment ravi et honoré de vous retrouver ici.

LL : Moi aussi cher Fred-Eric, je suis très honoré et je vous remercie de cet interview.


FV : Pour commencer j’aimerais que l’on parle de votre parcours.

LL : Mon parcours s’est fait au sein de la SNCF où j’étais mécano puisque je conduisais des locomotives. J’ai fini ma carrière sur la ligne Paris-Marseille comme conducteur de TGV. Pendant mon parcours professionnel,je suis devenu syndicaliste. Après mon passage dans divers syndicats j’ai rejoint le SARF (Syndicat Autonome des Rouleurs de Fûts) où je suis retrouvé secrétaire national.

FV : Vous-pouvez nous rappeler votre âge Louis ?

LL : Parfaitement. J’ai 55 ans et j’aurai 56 ans le 29 février.

FV : Quelles sont vos origines ?

LL : Je crois que Lafrance est un nom qui se transmet depuis plusieurs générations donc je suis un français de vieille souche sans faire de mauvaises références puisque je crois que mon nom existe depuis l’époque de Clovis.


FV : Quelles sont vos références Louis ?

LL : Mes références sont diverses. Elles partent de Voltaire et de Rousseau, les lumières, qui sont très importantes mais aussi des personnes comme Karl Marx ou Charles Maurasse et également des penseurs plus modernes comme Mao-Tse-Toung ou Ghandi qui je pense sont des personnages incontournables du monde moderne.

FV : Quelle est votre cible électorale Louis ?

LL : He bien c’est simple Monsieur Vignale, moi j’ai décidé de cibler de l’extrême-gauche à l’extrême-droite, directement. Je crois qu’il faut rassembler les français dans leur ensemble.


FV : C’est pas un peu démagogique ?

LL : Pas du tout, ma démarche est sincère. Vous savez, je suis un national-libertaire. Je pense qu’il faut réconcilier les français et que nous allions tous de l’avant ensemble avec un gouvernement d’union nationale que je formerai dès ma nomination et où il y aura des gens de diverses formations.


FV : Je crois savoir que vous avez beaucoup de soutiens.

LL : Beaucoup, beaucoup de soutiens. Particulièrement j’ai reçu le soutien du PEC, Parti de l’Extrême-Centre qui me soutient à fond et de l’ADSL, Alternative Démocrate Sociale Libérale, qui me soutient également du meilleur qu’ils le peuvent.

LL(en aparté et buvant un verre) : Le vin rouge c’est un peu comme le sang du terroir qui coule dans nos veines et moi la France elle coule dans mes veines, croyez moi.

FV : Une mesure phare de votre programme c’est ce fameux retour aux anciens francs.

LL : Certains de mes concurrents, si j(ose dire, prône le retour aux francs. Moi je vais plus loin, je propose directement le retour aux anciens francs. Parce que je pense qu’en ces temps de crise il vaut mieux beaucoup de millionnaires pauvres que de milliardaires riches.

FV : Une autre de vos mesures est très ambitieuse et je dirais même courageuse, est le passage à la 7ème République.

LL : Parfaitement, j’ai décidé de passer directement de la 5ème à la 7ème République parce que je suis numérociste.

FV : Numérociste ?

LL : C’est comme raciste mais avec les numéros, je n’aime pas le 6. Parce que le 6 quand il y en a un ça va mais quand il y en a trois c’est diabolique. Alors j’ai décidé de préserver les français en passant directement à la 7ème République.

FV : Le droit de vote, c’est une mesure importante, je crois que vous voulez le réduire ?

LL : Non je veux l’agrandir au contraire puisque je veux le donner dès l’âge de sept, dès l’âge de raison. Parce que je me suis dit, après tout, les enfants c’est un peu comme des petits êtres humains.

FV : Vous êtes très touché par le sort des minorités. Vous êtes pour les minorités.

LL : Ah les minorités j’adore ça vous le savez. Moi j’aime les minorités du monde entier, de toutes couleurs, de toutes origines. Je veux que la France soit remplie de minorités, c’est mon grand bonheur. Pourvu bien sûr qu’elle reste des minorités.

FV : On entend Daniel Balavoine en fond, je crois que vous êtes très chanson française ?

LL : C’est vrai, j’aime beaucoup la chanson française. Magloire, Charles Trenet , Georges Brassens, Léo Ferré mais j’aime aussi des gens comme Jimi Hendrix, des grands musiciens de blues qui vous font vibrer les tripes.

FV : il parait que vous êtes très dur envers la femme trompant son mari ?

LL : Un des membres de mon comité de soutien à eu une idée intéressante. C’est à dire qu’une femme divorcée touchant sa pension alimentaire devrait faire deux heures de ménage par semaine chez l’ex-conjoint. Enfin tant que celui-ci n’est pas remarié, c’est important également, il faut que la mesure soit juste.

FV : Niveau éducation, je crois que vous voulez mettre "Astérix et Obélix" au coeur du système scolaire ?

LL : Je pense que c’est important. J’ai vu que les enfants aujourd’hui lisaient beaucoup de mangas ? Bon, je n’ai rien contre les mangas. Après tout on a le droit d’aimer de la bande-dessinée jaune, ça ne me dérange pas. A condition, bien sûr, que la bande-dessinée française prenne la place qui lui est due dans notre culture. C’est pour cela que, dès la maternelle, les enfants recevront chaque année un ouvrage d’ "Astérix et Obélix" sur lequel ils devront disserter sur l’importance d’ "Astérix et Obelix" dans la révolution nationale-libertaire qui s’annonce.

FV : Vous êtes pour la démocratie directe, c’est ça ?
LL : Oui parfaitement monsieur Vignale, pour moi la démocratie doit être directe !
FV : Comme chez les suisses ?
LL : Ah non monsieur Vignale ne me fâchez pas avec la Suisse ni avec aucun autre pays du Tiers-monde d’ailleurs. Pour moi la démocratie directe veut dire que c’est moi qui décide directement.

FV : Oui mais concrètement ?

LL : Concrètement, je décide directement, pour gagner du temps.

FV : De tout ?

LL : De tout !
FV : Quelle est votre différence avec le Front National ?
LL : Ma différence avec le Front National, elle est simple monsieur Vignale.
Moi je n’ai pas de N mais j’ai le F comme la France.


Interview Louis Lafrance par fvignale