Michel Neyret, le Policier victime d’un pouvoir corrompu !

Michel Neyret, le Policier victime d'un pouvoir corrompu !

Il est vrai, en principe, que les « ripoux » ne nous font rire qu’au cinéma mais il ne faudrait pas confondre le rôle tenu par Philippe Noiret, dans le film de Claude Zidi, avec celui tenu par le Commissaire Divisionnaire Michel Neyret dans la vraie vie.

Neyret devrait, au contraire, être réintégré dans la Police, au lieu de le laisser croupir au fond d’une cellule de la prison de la Santé à Paris. La France a bien besoin d’hommes comme Neyret et la Patrie reconnaissante lui filait, autrefois, la Légion d’Honneur pour les services rendus et identiques à ceux qui viennent d’entraîner sa condamnation, au mépris le plus élémentaire de la présomption d’innocence, vu que l’enquête est loin d’être close.

La véritable association de malfaiteurs, c’est la réunion en bande organisée constituée par le pouvoir politique en place et le pouvoir judiciaire loin d‘avoir l’indépendance qu‘il revendique. On sait, de source sûre, comme le prétendait en son temps Jacques Martin dans son émission dominicale divertissante, qu’à une importante majorité, les Juges « rouges » et les Procureurs « carriéristes » n’apprécient guère la Police, et qu’à ce titre ils mettent souvent tout en œuvre pour traîner Policiers et Gendarmes dans la boue de l’infamie.

Que deviendraient l’Etat et la Justice, sans le travail de ces « Grands Policiers » dont-ils savent cependant bien se servir, pour assurer un rempart entre le peuple et eux.

Les méthodes employées par Michel Neyret, celles qui avaient pourtant fait sa gloire durant de nombreuses années, ne semblent soudainement plus convenir à cette hiérarchie Policière si frileuse qu’elle chie même dans son froc à la moindre déclaration tonitruante des locataires successifs de la Place Beauvau, lesquels sont aux ordres de la pression médiatique voire à ceux d’associations multiples et variées qui méprisent la Police. Partant de ce triste constat, il ne reste aux « Bœufs » de la Police des Polices qu’à prendre le relais pour cuisiner leurs collègues aux petits oignons avant de les livrer à la vindicte populaire chargée de les lapider et à la Justice impopulaire pour les condamner, sans autre forme de procès.

Il fallait une « tête », alors on vient de choisir celle de Neyret. La Police des « Grands » n’existe plus, elle devient celle des lâches et des poltrons réglementée par des textes inadaptés au grand banditisme et au crime organisé. Avec Neyret en prison, les voyous qui viennent de le faire tomber ont à présent un bel avenir devant eux et ce ne sont pas les ronds de cuir de « l’étage des morts » (entendez l’Etat-Major de la Police) qui vont les faire trembler avec leurs notes de service à la mords-moi-le-nœud.

Nul ne peut ignorer que pour faire « tomber » les voyous, il faut se mouiller en employant parfois des méthodes que la morale réprouve, mais au bout du compte seul le résultat est important… et il en avait des résultats Michel Neyret !

Demandez aux cultivateurs s’il ne faut pas mouiller le maillot en semant parfois difficilement, afin d’obtenir une belle récolte, lesquels vous rajouteront volontiers qu’en rentrant à la ferme ils ne pourront jamais manger une bonne omelette, s’ils ne cassent pas quelques œufs.
Et puisque tout le monde s’associe pour montrer du doigt Michel Neyret, pourquoi ne pas désigner du même doigt Valéry Giscard d’Estaing, Robert Broussard et leurs complices dans l’assassinat prémédité de Jacques Mesrine.

Lorsqu’on veut faire la justice, il faut être droit dans ses bottes et aucun de ceux qui condamnent Michel Neyret ne peut prétendre l’être !