Une cliente vient au Cabinet de Maître Ivalashvili et demande à l’Avocate d’ouvrir, puis de traiter un dossier. Tout un chacun sait bien qu’il doit s’acquitter du montant de cette première consultation, lequel correspond aux honoraires pratiqués par chaque Avocat à l’occasion d’un conseil en Droit, avant même une quelconque action et il en va de même lorsque vous vous rendez chez votre Médecin, lequel vous fait payer avant même un début de guérison.

Maître Ivalashvili vient d’être condamnée, d’une manière totalement arbitraire, pour avoir simplement encaissée la somme de cent euros pour commencer ce travail.

La fameuse cliente impatiente du résultat et ne voyant rien venir de concret, dépose une requête devant le Tribunal du coin, pour « défaut de diligences » (c’est-à-dire avoir été rétribué sans avoir travaillé sur le dossier), lequel rejette la demande de la plaignante en faisant état des règles liées à cette profession. Mécontente de cette décision de Justice, la fausse victime souhaite poursuivre plus avant et dépose plainte contre son Avocate.
Peu de temps après, Mariana Ivalashvili est arrêtée, jugée, condamnée et enfermée pour sept longues années dans la prison pour femmes de Mtsiziri. Le procès aurait été bâclé, à n’en pas douter un instant.
Il faut quand même noter que dans ce procès expéditif, il y a des relents de vengeance de la part du Procureur qui ne cache pas le fait de ne pas apprécier la famille de la jeune Avocate, dont le père était Magistrat et la mère Avocate. Mariana aurait beaucoup contrarié, par le passé, ce Procureur injuste qui avait déjà tout fait pour condamner son frère.
La Géorgie est encore loin de la démocratie, puisque plus d’une centaine d’Avocats est encore en prison. Le Bâtonnier de ce Pays du Caucase vient d’ailleurs d’alerter le Conseil des Barreaux Européens, lequel représente quelques 900.000 Avocats, sur la violation du droit des Avocats de son Pays et sur la persécution dont ils sont victimes.

Mais le pire est que Mariana Ivalashvili est atteinte d’une maladie grave et qu’elle n’est pas soignée à la hauteur de son mal. Cet acharnement cruel, autant qu’inhumain, ne semble pourtant pas faire plier les autorités de Géorgie qui viennent de refuser sa grâce. L’Avocate emprisonnée a même été sanctionnée pour avoir demandé, de nuit et dans sa prison, de l’aide parce qu’elle étouffait.

La dictature communiste n’est pas totalement morte, sur la terre natale de Staline, et cet exemple en est une triste preuve flagrante.

Pour aider Mariana, c’est ici

http://www.petitions24.net/il_faut_sauver_mariana_jeune_avocate_georgienne_emprisonnee