Cependant sa démarche est bien loin d’être banale puisqu’il a fait valoir ses droits à la retraite, atteint par la limite d’âge, depuis le 1er juillet 2011, en sa qualité de Président de Tribunal de Grande Instance.
Jean-Pierre Pierangeli, n’étant ni sénile ni malade, ne se voyait pas rester sans activité, même s’il a été un Magistrat Assis comme il est convenu de dénommer les Magistrats du Siège, il vient de choisir d’être debout pour défendre le bon droit de tout un chacun.

Lorsque notre Journal a rencontré Jean-Pierre Pierangeli, deux semaines avant sa prestation de serment, ce dernier ne cachait pas que son rôle n’allait plus du tout être le même puisqu’il lui faudra défendre et convaincre demain qu’un justiciable est innocent, alors qu’il y a peu de temps encore cette personne aurait pu comparaître devant lui pour être jugée coupable par son Tribunal.

Mais Maître Jean-Pierre Pierangeli ne sera pas seul dans cette exercice difficile de défendre la veuve et l’orphelin. Il a eu la bonne idée de rejoindre le Cabinet de sa fille Estelle, Avouée à Reims, se retrouvant elle-même Avocate, suite à la disparition de cette honorable profession au 1er janvier 2012, de par la volonté politique arbitraire du « couple Sarkozy-Dati ».

Ces Avocats et Associés d’un nouveau genre, à n’en pas douter, devraient réaliser ensemble un excellent travail qui ne tardera pas à les hisser jusqu’au sommet de la gloire professionnelle, parce qu’ils sont tous les deux connus pour être des travailleurs méthodiques et acharnés ne lâchant rien. Leurs plaidoiries bien ficelées devraient les rendre, dans un proche avenir, aussi médiatiques que le sont Maîtres Gilbert Collard ou Sylvain Pont.

Crédit photo Hervé Oudin