Si tu veux tuer ton chien accuse-le de la Rage !

Si tu veux tuer ton chien accuse-le de la Rage !

Je n’ai pas été mordu par un molosse et pourtant j’ai la rage. Je ne suis pas le jogger innocent qui s’est fait mordiller la guibole pour ensuite s’oublier pendant un temps dans l’effort, affolant la populace bordelaise et pourtant, et pourtant j’ai la bave aux lèvres. On me dit rusé comme un renard mais je suis saint d’esprit et de corps n’ayant ni la toxoplasmose, ni la myxomatose. Alors voilà mon défis : je voudrais bien me virusser la gueule en compagnie d’un caniche nain abricot. On se boufferait très fort. Lui car il est con comme un caniche nain abricot et moi car je n’aime pas les chiens frisés.

J’aurais toutes les excuses pour assouvir mes besoins de colère. Ma consternation face à la campagne de pub à 2% d’irritation dans le ticket de la ménagère. Il va où le 2euros de bénéfices additionnées sur les 400 euros mensuels que touche un homme en fin de droit. Tiens cette expression aussi m’irrite : « Fin de Droit » comme « Fin de Vie », comme « Fin de Non Recevoir », comme « Fin de Cycle », comme « Faim » tout court : faim de survivre, de manger, boire, dormir sur un Epeda comme le collègue non-licencié. Avec ce genre de merde dans la bouche des hauts fonctionnaires réputés pour leur grande sensibilité cella donne vraiment envie de poursuivre la route de la mort avec des pavés dallé de clous. Je ne vois qu’une solution : allons piller, voler, prendre, kidnapper ce que nous avons besoin sans débourser un copeck. La grande distribution est une grande famille ou la valeur première est le bonheur du client : donc : harponnez les produits sans le dividende. Profitons en pour nous retrouver à Matignon afin de faire bouffer des cartables entiers au gros du café qui nous prend pour des cons avec son plan communication usée aux coudes. Y en a marc !

Voilà, je la sens monter la sève dévastatrice dans mon sang devenu impure. Je claque des chailles. Je regarde mon curé avec des yeux révulsés. Je lui grogne mon incompréhension de toutes ces religions monothéistes ou polythéistes. Je ne peux plus accepter qu’on oublie le chauffeur des deux journalistes perdues pour la cause nationale. Lui il est pas « Allons Enfant de la Patrie » car il est des leurs…. Eux : les barbares, les intégristes. Ces mafieux de la Mésopotamie, qu’on retrouve aussi bien à Calvi qu’à Rome ou Pékin avec des étiquettes de fada sur le dos, ces petits dossards différents mais toujours identique, marqués par la supériorité d’une cause et-ou d’un compte en banque. Qu’on ressorte Jean-François Deniaux de la naphtaline, il était mauvais en président dans le film « San-Antonio » et bien meilleur pour les négociations en eaux troubles. J’aurais la rage aux fesses, j’irais aussi piquer tous ces voiles Hermes de ces beautifuls’ gonzesses d’Arabise ou de Russie pour leur ordonner de se foutre en bikini sur la plage de bray-dune. Après quelques heures de grelottage de meules, soit elles iraient trouver Dieu dans les bras d’un apache du coin qui ne croit qu’en l’amour ou alors elles seraient bonnes pour le service trois pièces en pain doré, on serait enfin débarrassé du diktat politique, religieux ou merdeux qui ne sert qu’à quelques hommes de mauvaises volontés.

Et dire que je suis amoureux. De vous madame, de vous et vous aussi….De toi le petit con en Converse, de ma fille, du pétitionnaire sur une feuille WWF, du monde moderne, de l’histoire, de l’art, d’Isabelle Adjani, des saucisses Herta dans un cocktail apéritif, de l’arbre qui crève dans mon jardin mais qui reste digne dans la mort, mais surtout j’aime ’Elle’ pour toujours qui se reconnaîtra.

Vraiment si une âme charitable se sent monter le désir de m’accorder charitablement du peps’ en m’inoculant la rage, je suis preneur. Déjà à jeun je deviens intenable, bourré du « pasteur adict » je vais faire un malheur. Pour pas longtemps diront mes détracteurs, mais faut pas longtemps pour finir un rêve.

Tout ça vient d’une mauvaise nouvelle par e-mail.

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