Edi Casabella enfile les clichés comme on enfile des non-perles

Edi Casabella enfile les clichés comme on enfile des non-perles

Edi Casabella propose une façon différente de découvrir sa musique : "il prend à contre courant nos habitudes de consommation en invitant à écouter son nouveau titre « Puisque le soleil meurt » sur une page qui coupe la musique si l’on bouge sa souris…"
A priori plutôt une bonne idée markéting... sauf que ce que l’on nous fait écouter est navrant. Un peu comme si Grand corps malade et Diam’s avaient enfanté un fils cucul la praline qui enfile les clichés comme on enfilerait des non perles grotesques.

Edi "se noie devant le miroir, ses jours sont des nuits blanches, il hait ce que l’homme est devenu, le soleil meurt, étoile filante, passé lumineux...", autant de formules toutes faites et mal écrites, mal pensées, mal mises en musique.

Delabel a sans doute voulu toucher un public jeune bien précis et peu exigeant avec cet Edi, certes pas bien méchant, mais totalement dénué d’originalité, de talent et de grace poétique même si on voudrait nous le faire croire.

Edi "invente le monde" de "visages noirs et blancs dans un avenir qui n’a pas de parole(s)". "Y’a plus de saisons" nous dit-il. "Il voudrait être un écrivain abîmé par la ville". Il voudrait faire de la poésie urbaine mais avec facilité et sans jamais avoir rien lu, ni vécu, ni ressenti. Tout sonne faux et immature. L’assertion en forme de question : "Serais-je à la hauteur puisque le soleil meurt ?" nous laisse pantois.
Du vide, rien, pas de voix, ni de flow, de la soupe pour pré-ados sans goût, sans culture, sans référents profonds.....

Voici là nouvelle révélation du moment.... vite, vite on passe à autre chose !

http://quiest.edicasabella.com/