C’est autour de la beauté, du raffinement et du charme artistiques, que vont se dérouler les expositions successives.

Le « 110 Courcelles », telle une curiosité au même titre que le serait un nouveau Musée, va vite devenir le lieu le plus incontournable de ce Paris artistique, dans une atmosphère branchée et très tendance.
Ne cherchons pas forcément à comprendre cet Art qui parfois échappe à notre sens de l’analyse, laissons nous prendre par lui et nous enflammer comme nous pourrions le faire face à une nouvelle conquête amoureuse… Car comprendre, c’est aussi ne plus aimer !

Peut-être devrions-nous vivre l’œuvre comme un coup de cœur, en se laissant emmener dans les volutes magiques générées par les traits imaginés par l’artiste qui devient, au travers de son œuvre, le créateur d’un nouveau monde, une sorte de déité qui a pour mission de peaufiner ce qui sort de son cerveau, afin de mieux nous imprégner de sa parabole non verbale.

L’Art est à l’image de l’Humain, avec toute sa complexité… Laquelle nous entraîne, inexorablement et parfois, vers ces petits paradis cachés au plus profond de notre être !

L’Art ne s’explique pas, il se vit et se respecte, alors n’en dégoûtons pas les autres et au lieu de critiquer ce qui n’est pas de notre niveau, retournons plutôt faire de la pâte à sel.

Une création est une parcelle de l’âme d’un artiste, une composition dans laquelle son auteur nous livre une partie de ses tripes, de ses rêves ou de ses cauchemars, de ses élans du cœur et de sa projection dans une dimension quasiment surnaturelle vers un des cercles de l’évolution supérieure.

Alors, avant d’entrer dans la galerie d’exposition de Véronique Mazert, laquelle est à l’Art Contemporain ce que Joël Robuchon est à l’Art Culinaire Français, laissons de côté notre rigidité trop cartésienne et ouvrons notre esprit comme si celui-ci devenait soudainement notre sixième sens.

Grâce à Véronique Mazert, des artistes vont enfin sortir de l’ombre et la belle dame va pouvoir les projeter dans la lumière, comme ils le méritent.
Martine Verschooren, remarquable artiste-peintre Belge, aura son heure de gloire en avril 2012 et pourquoi ne pas imaginer également un peu de succès pour la peintre aéronautique Catherine Loubet ou le peintre-sculpteur Christian Marchant dont les œuvres valent bien qu’on s’y attarde un peu.

La toute première exposition de Véronique Mazert se déroulera du samedi 10 septembre au samedi 15 octobre 2011 inclus.