Gérard Vallet lève les « Voiles D’Illusions » à nu chez « Gianna et moi » à Bordeaux

Gérard Vallet lève les « Voiles D'Illusions » à nu chez « Gianna et moi » à Bordeaux

C’est encore tout naturellement, que Stéphane et Marie, créateurs de rêves et ouvreurs potentiels de leur boutique « Gianna et Moi » aux arts et expressions accueilleront chaleureusement le photographe Gérard Vallet, au regard éveillé envers les corps sensibles nus et en mouvement. La transe en danse est garantie pour le vernissage de sa nouvelle série en noir et blanc, le mardi 14 juin et l’exposition jusqu’au 15 juillet 2011. Bienvenue à toutes et à tous. Et que la danse commence !

Du 7 au 15 mai 2011, Gérard Vallet a participé au Festival international de la photo de nu avec sa vision très personnelle. Pour cette série qu’il nous propose, le voile est levé. Les corps athlétiques tant masculins que féminins revêtent les chairs de danseuses et danseurs aux humeurs classiques par les poses et les mouvements, vertiges d’un instantané éphémère. La pureté du geste en studio sur toile de fond blanc intense ou noir profond décline à l’unisson les vêtures musculaires angulaires dans un effet d’ombres et reliefs de chairs. La technique studio, il en connait toutes les arcanes, en tant que photographe, formateur, organisateur-animateur de stages photos. Quand en coup de vent il y adjoint le voile et la difficulté. « Le plus difficile était de contrôler le voile qui n’en faisait qu’à sa tête alors que le danseur lui, pouvait répéter 20 fois la même figure à la perfection. D’un coup, la magie s’opérait quand le voile prenait la lumière et se gonflait de l’air soufflé par le ventilateur. Je devais être vigilant pour ne pas rater cet instant  ». *

Chorégraphies en solo, duo, femme ou homme avec ou sans partenaire, les corps en apesanteur prennent leur essor. Gérard Vallet comme en arrêt sur image déloque ses objectifs et pointe son regard avec attention et admiration. « Un danseur maîtrise son corps dans l’espace. Ce sont des athlètes. C’est l’élégance, l’équilibre, la puissance et la pureté du geste. On ne voit pas la nudité au premier abord mais plutôt l’art de la danse qui vous saute aux yeux. »*

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Les corps en effet batifolent dans l’espace qui leur est imparti sur le plateau du studio et le photographe fige l’instant présent. On ressent une grande confiance mutuelle entre les modèles et l’artiste. « Mes exigences étaient de trouver des danseurs de formation classique et ensuite qu’ils veuillent bien venir dans mon studio pour danser nu. Pas facile dans un premier temps. Par la suite, ce sont les danseurs qui se proposaient spontanément car ils avaient vu mon travail réalisé avec d’autres. Pour l’anecdote, une danseuse s’est même déplacée depuis l’étranger pour participer à ce projet  ».*

Un grand merci en passant à Stéphane et Marie de la boutique « Gianna et moi  » et à leur local voué à reculer les murs pour accueillir les expressions en liberté. Après un opus littéraire consacré au premier roman « Le vestibule des causes perdues  » de Manon Moreau aux éditons Delphine Montalant http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article7630 Cette seconde aventure des sens en éveil porte un nouveau regard sur l’art des corps nus dansés. Et je sais que ce n’est qu’un début de leur part. Je ne peux que vous encourager à Bordeaux de continuer vos combats pour porter à notre connaissance l’existence d’auteur(e)s et artistes singuliers aux talents confirmés. Lors du vernissage, Gérard Vallet dédicacera et signera des portfolios mis en vente à cette occasion

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Mardi 15 juin à partir de 18 heures, vernissage de la série « Voiles d’illusions » du photographe Gérard Vallet, à la Boutique « Gianna et moi », 42 rue Sainte Colombe à Bordeaux, exposition du 14 juin au 15 juillet 2011

Copyright gerardvallet.com pour tous les visuels de mon article

*J’ai emprunté quelques citations de Gérard Vallet sur le site Roomantic que je remercie au passage.