William BLAKE en version Rock grâce à Fernand PENA !

William BLAKE en version Rock grâce à Fernand PENA !

Fernand Péna fait partie de ces illustres et géniaux inconnus qui survivent de la musique depuis presque 40 ans. De ceux qui ont vécu la révolution musicale des seventies et continuent leur petit bonhomme de chemin. Et oui, il en reste et au Mague on est très fiers de lui donner une tribune pour faire partager au plus grand nombre son travail ultra pertinent fait sans aucun compromis avec personne... et avec une liberté totale qu’on lui envie !

"Je ne veux faire le procès de personne, mais il est évident que depuis 50 ans le showbiz français a participé activement à la perte du sens musical chez la grosse majorité des français.
Pourquoi à 400km de nous, l’Angleterre a-t-elle donné tant de créateurs musicaux ? La liste est trop longue : Beatles, Stones, Hendrix, Police, Supertramp, David Bowie, John Mayall, Peter Gabriel etc.

Il y a des créateurs en France, mais seul le commerce prime. Nos "artistes" de variété ne sont que rarement sortis de nos frontières. Dans les années 60,70 les "yéyé" n’ont fait que des adaptations insipides et ridicules de tubes étrangers. Aujourd’hui, intensifié par internet, on rêve de gloire devant les stars à paillettes, mettant le look avant la créativité, ou tous ces pseudo concours où l’on fait croire qu’il est possible de tricher en stimulant artificiellement les votes. Avec les "stars académie", "incroyables talents", chacun peut rêver qu’il est une star potentielle.

Tant que nos "vedettes du showbiz" mangeront tout le gâteau, les choses ne feront que régresser.

Seul le mouvement électro a réussi à s’exporter. Ce mouvement musical est d’ailleurs le plus novateur. " Fernand PENA.

Pour Fernand depuis 68, les groupes succèdent aux groupes mêles à diverses expériences musicales (musiques de spectacles, chansons pour enfants, studio etc.).
Il aime la période seventies, tournée vers le rock anglo-américain et la Beat generation (Tom Waits, Zappa, Airplane, C,S,N,Y, Lou Reed, Dylan etc.......)

Son nouvel Album "Ode to William Blake" Rock songs from Words of the Mind. Entièrement consacré à W. Blake Poète, peintre, graveur, philosophe (1757-1827). avec un livret de 50 pages sur sa vie, ses relations, ses œuvres et les textes des poèmes chantés.

L’INTERVIEW

1. Fernand Pena, peux-tu te présenter à nos internautes qui ne te connaissent pas encore, et qui ignorent tout de ton long parcours musical ?

Je pense qu’il y a pas mal de choses sur mon site et dans ma présentation. Mais je vais chercher ce que je n’ai pas dit.
Souvent les gens disent qu’ils ont choisi, je n’ai jamais eu ni l’impression, ni la prétention de vraiment choisir ce que j’ai fait.
J’ai plutôt fait ce que j’ai fait en conséquence de ce que je ne voulais pas faire ;o).

Comment devient-on musicien ?
Il s’agit de tout un cursus de vie : à 14 ans (1963) je suis allé en URSS dans un camp de jeunes en Crimée, près de Sébastopol.
Il faut imaginer des centaines de gamins pré-ado venus de tous les pays de la planète !

En premier lieu lorsque tu étais un petit français, c’était "A nous les petites anglaises" puissance 1000 au niveau de la Séduction. D’un côté j’ai compris que la vie pouvait être un grand jeu et d’autre part, je l’ai découvert au travers d’un interdit (nous étions en Union Soviétique, la grande ennemie du capitalisme et des USA)

Un jour, un jeune russe s’est mis au piano et s’est mis à jouer du Rock. Ça sonnait, bien tout le monde était content. Mais rapidement un adulte lui a interdit de jouer cette musique décadente. Ça m’a donné l’envie d’en faire. J’ai eu envie de braver l’interdit et de m’’éclater.

Au retour de ce voyage, j’ai commencé à plus m’intéresser aux Shadows, aux Beatles qu’aux Math. Mes parents n’avaient ni les moyens, ni l’envie de m’acheter une guitare. Devant mes demandes incessantes, ils ont décidé (et je les en remercie) de m’acheter de quoi me la faire.
Je me suis donc fait ma première guitare !

Rapidement nous avons créé notre premier groupe et le grand père d’un des gars faisait des mandolines. Avec son aide on a fait nos guitares électriques et on a joué avec.

Ça c’est le début. Et bien sûr, je ne faisais rien à l’école....

En 1967, c’était les prémices du groupe Tac Poum Système . Pour gagner un peu d’argent, on faisait la manche aux terrasses des cafés. En 68, la grande rigolade. On a tous lâché l’école et dès avril on a fait la manche. En mai on dormait à la Sorbonne pendant que les étudiants jouaient à la gueguerre.

Et puis on est parti par le Nord, en Hollande, en allemagne. De retour en France nous avons écumé la côte d’azur. On vivait dans une 404 commerciale et on a fait la manche à outrance pour réussir à nous payer le matos.
En septembre on revenu à Paris (on a dormi dans notre 404 jusqu’en décembre à 4 !!). Crades avec les cheveux longs, on répétait (tous les jours) dans une MJC à Pantin.

Nous sommes allés au Golf Drouot, comme on jouait du Blues, on nous a pris tout de suite, c’est devenu notre QG.

Nous étions les rois du monde, entièrement libres. En 68 j’avais 19 ans, la majorité était à 21, mais nos parents ne nous voyaient plus qu’épisodiquement et ils ont été assez conciliants. Ils n’ont jamais su toutes les conneries qu’on a pu faire et combien de fois on avait risqué la prison ou l’hôpital !!

Quand tu commences la musique comme ça, il parait évident que tu es bien parti pour ne faire que ça ( On répétait presque tous les jours, ce qui est rare aujourd’hui).

C’est ainsi que depuis cette époque je n’ai fait que de la Musique
Le mouvement beat a été très important pour moi. Quand on apprend la musique avec les Beatles, les Stones et pour moi Franck Zappa, Tom Waits déjà, toute la beat generation, la westcoast.... les petits yéyé français font bien rire. Nous ne pouvions deviner que tous ces médiocres chanteurs, chanteuses français allaient polluer la musique pendant 40 ans.

Le plus drôle c’est que CloClo lui-même nous a produit, nous les rockers Beatniks pendant un an. On répétait tous les jours chez [Flèche, le sous sol était un peu notre maison.

Nous avions les clefs. Nous étions les seuls que Claude François n’emmerdaient pas. Il devait avoir un peu peur de cinglés comme nous ;o)

J’ai ainsi côtoyé le Showbiz, sans jamais m’y intégrer, je les trouvais trop ringards. Même un Johnny est ridicule devant Led Zeppelin et Robert Plante !

Gros changement, mais assez logique dans la lignée babacool, en 1975 je laisse tout tomber. J’avais quitté Tac Poum Système. Claude François m’avait proposé une "carrière" solo que j’avais refusée. Je n’avais aucune envie de me joindre à ces Guignols plus attirés par le fric que par la musique.

Après je suis parti avec ma copine et un autre couple (nous faisions un trio acoustique, le disque Puzzle). Nous sommes allés à la campagne. Pas très loin, dans l’Orne. J’y suis resté 15 ans, menant une vie aussi décalée, avec toujours la liberté et le refus d’avoir un patron.

Une chose importante qui aura depuis beaucoup d’incidence dans le parcours musical. Le mouvement Beat, ce n’est pas que de la musique et de la Drogue.
C’est aussi Aldus Huxley, Ginsberg, en France PaMwells, Bergier et l’ouverture vers les pensées orientales.

La campagne est propice à la spiritualité. Tout en restant déjanté et abusif, j’ai commencé la méditation. Elle sera toujours depuis, présente dans ma musique et mes engagements .

La société de consommation, n’a aucun intérêt pour moi et donc aucune emprise sur ma personne.
Au début la spiritualité est très folklorique, mais petit a petit les choses se mettent en place.

Je suis ensuite rentré à Paris pour une histoire de femme ! J’ai continué le cocktail musique, spiritualité.....et tout va bien pour moi, merci.

Un petit détail à signaler, je n’ai jamais eu le trac. Comme pour beaucoup de choses, si ça me dérange, je l’enlève.

J’aime trop la scène pour déranger mon plaisir avec une ânerie égotique .o)

2. Tu sors un disque original, unique et très fort en hommage à William Blake, le poète et peintre anglais mort en 1827. Comment est né ce désir d’adapter musicalement en version Rock les textes de cet artiste majeur, mais mal assez connu des français ?

Ma position artistique a toujours été « engagée ». Cela vient de mon éducation (famille politisée, syndicaliste, résistante pendant la dernière guerre), de l’adhésion aux idées seventies (beat generation, beatnicks, flower power..) et d’une pratique spirituelle ouverte sur l’universalité (je ne suis pas baptisé). Mes disques sont souvent des projets (Maranatha, climats sonores, Rien à comprendre) nécessitant beaucoup de recherches et de travail. Mes textes en français traitent de sujet auxquels j’adhère ou qui m’interpellent. Je ne fais quasiment jamais de chansons d’amour ou jouant sur le pathos. La création n’est pas obligatoirement guidée par l’ego.
J’avais fait un gros travail de textes en français dans le précédent album. J’y ai trouvé beaucoup d’intérêt. Une chanson en français n’est pas écoutée de la même façon qu’une en anglais. La musique a tendance à passer au second plan derrière l’intellect, si on veut essayer de dire quelque chose.

Faire un album est pour moi une démarche artistique à part entière.
Je suis chanteur et musicien de rock et voulant faire un nouveau disque plus axé sur la musique et le feeling rock il était naturel de le faire en anglais. La voix devient ainsi un instrument libre de l’intellect.
J’avais découvert Blake en faisant l’album précédent (c’est expliqué dans le site et sur le livret du disque).

Je n’ai pas choisi de chanter rock, c’est simplement mon mode d’expression. Ce qui est délibéré, c’est le style de voix lead. Je change très souvent de voix, en fonction du feeling. Je comprends mal pourquoi les chanteurs se suffisent d’une seule voix. Nous avons un timbre personnel conséquent de notre morphologie, de nos résonateurs, mais le son formé au niveau des cordes vocales et son placement dans les résonateurs sont modulables. Je parlerais plus tard de la technique vocale.
Je me suis intéressé au personnage et ai lu beaucoup de choses sur sa vie, ses idées, sa personnalité, ses engagements, ses amis. Il s’avère que j’adhère à ces idées. Il est nécessaire de les retranscrire dans l’époque comme on le fait avec d’autres expressions philosophiques ou spirituelles. Même si je parle très mal l’anglais, ses textes sont étonnement facilement adaptable au rock. Blake chantait ses poèmes dans la rue et au cours des réunions chez Johnson. Sans doute aujourd’hui il aurait fait du rock.

3. On parle de "Mysticisme obscur" chez Blake, c’est je crois une des choses qui t’intéresse beaucoup dans l’oeuvre du poète ?

Je ne vais pas demander ce que peut vouloir dire "Mysticisme obscur" ou qui est « on » ;o)

Blake est un personnage entier, spirituel mais aussi artiste et philosophe. Le mot mystique est trop connoté pour pouvoir l’employer objectivement. Obscur, je ne pense pas du tout que Blake soit obscur, il serait plutôt lumineux !

Ce qui m’intéresse dans l’œuvre de Blake ou chez William Blake c’est son engagement universaliste et la cohérence totale entre sa spiritualité et sa créativité. Il était connu pour avoir des visions, être en contact avec son frère mort à 19 ans, une bonne partie de ses écrits son quasi incompréhensibles, on l’appellera « mad Blake » . Il s’est créé sa propre mythologie. Ce n’est pour l’instant pas ce qui m’intéresse le plus chez lui. Pour aborder le mysticisme de Blake il faut avoir conscience de l’époque, du lieu, de son éducation. Ça m’intéresse mais mon rapport à Blake ne se situe pas là.

Il est aussi pour une religion unique et conteste violemment les systèmes religieux, aristocratiques en place, logiquement anti esclavagiste et anti conformiste.

J’adhère pour ma part à une spiritualité universelle, donc comme Blake et bien d’autres, omniprésente dans le quotidien. C’est-à-dire sans le besoin de religions, sans besoin de revendication ou de contestation et, ce que je retrouve chez Blake, sans interdit, sans dogme, sans contrainte, sans dualité. Cette notion de liberté est liée à une conscience libérée, immédiate.

Peu importe l’aspect extérieur des religions, elles tentent sans possibilité de résultat ce qu’exprime sans mot la spiritualité. Ce qu’on range dans le mystique clair ou obscur est fait la plupart du temps par des gens qui ne voient que le coté extérieur (exotérique) de la spiritualité, évidemment dualiste obscur ou clair.

Ce qui fait plus que m’intéresser chez Blake c’est la fusion de l’artistique et du spirituel.

La majeure partie de son imagerie est d’expression judéo-chrétienne, complexe et chargée de symbolique quasi incompréhensible. En les voyant, on comprend que son style ait plu aux « mystique obscur », j’ai même vu Urizen sur le fronton d’une loge maçonnique, ce qui n’a aucun sens. Il est aussi logique la beat generation exprimant plus actuellement les mêmes idées universelles s’y retrouve. On pourrait reconnaître chez Blake le style des dessins et peintures faits sous hallucinogènes.
Ce n’est pas le premier, entre autres Jérome Bosh est allé largement aussi loin.

Je pourrais développer mais ce serait trop long ;o)

4. De nombreux films comme "from Hell", "Dead Man" ou "Seven" rendent des hommages à Blake mais a t’il inspiré beaucoup de musiciens à part toi ?

Beaucoup de gens ont été inspiré par Blake. Il y a beaucoup d’infos sur le net. Quelques fois on trouve du « Blake » chez des gens comme Picasso, Dali et d’autres. Il y a une époque où les « droits d’auteurs » n’existaient pas. Mozart empruntait à d’autres, ça ne l’empêchait pas d’être Mozart.
Aujourd’hui on veut posséder les droits de tout ce qu’on fait ou croit créer. Ç’est plus un barrage à l’évolution culturelle et artistique qu’un moyen d’aider à la création.

Ce n’est qu’un point de vu auquel j’adhère tout à fait. Je ne suis donc pas pour tout ce qui entrave la libre communication sur le net. Mes chansons sont toujours libres d’accès. Les musiques sont déposées, c’est suffisant. Le reste ne concerne que la conscience de chacun. (usage privé ou usage commercial). Blake est heureusement dans le domaine public et ça laisse la liberté à toute création s’y référent.

4. Tu as une voix incroyable qui rappelle celle de Tom Waits ou de David Bowie... tu en as conscience, comment la travailles-tu pour qu’elle soit aussi fluide et éraillée à la fois ?

J’ai pris des cours dans les années 70 avec une prof qui m’a amené bien plus qu’une technique vocale : une attitude de chant et une recherche de vie. Tout est basé sur la respiration. Cette prof donnait des cours particulier de chant et des cours collectifs qu’elle appelait « gymnastique respiratoire ». Plus tard, quand je me suis mis au Hatha Yoga, j’ai découvert qu’elle nous en faisait faire sans le dire et sans aborder la méditation. Ce que j’ai fait individuellement ensuite.

Le chant disons « moderne » s’est perfectionné au fil des années. Le monde classique n’utilise pas les résonateurs de la même façon et laisse peu de place au feeling. Il laisse en fait beaucoup moins de liberté.
J’ai une bonne tessiture ce qui me permet de jouer avec ma voix.
Dans « Ode to William Blake » j’ai choisi pour la plupart des chants lead la « gravely voice » qu’on assimile à Tom Waits qui emploie la même technique.

Rapidement : nos 2 cordes vocales sont lubrifiées en permanence par une mucosité un peu plus épaisse que la salive. Quand on force un peu, par protection cette mucosité augmente et cela donne cette voix éraillée (en fait un bruit d’eau). En travaillant et en chantant beaucoup on arrive à maîtriser tout ça et pouvoir passer d’une voix très « sale, saturée » à une voix pure. Le coté Bowie est peut être le mélange voix de tête, voix de poitrine.

Lorsque je chante, du fait que je m’adresse à un public, je « joue un rôle », c’est du théâtre, même s’il s’agit d’exprimer des idées auxquelles j’adhère fortement.
Je comprends mal pourquoi les chanteurs français jouent si peu avec leurs voix. On parle toujours de trouver « sa » voix, je préfère chercher mes voix.

Une guitare peut ne pas avoir qu’un son, un peintre peut ne pas se limiter pas à une seule palette de couleur ou à un seul style.
J’aime jouer avec ma voix au service du feeling. Elle devient ainsi plus un instrument. Le fait de chanter en anglais et ne pas exactement comprendre ce qui est dit rajoute à cette idée et à cette liberté.

5. Il y a un un gros tube en puissance dans cet album "Ode to William Blake" c’est la première chanson "Song of Innocence"... raconte-nous l’histoire de cette chanson.

Le poème de la première chanson n’a pas de titre chez Blake. C’est l’introduction de « Songs of Innocence ».

Un « tube » étant avant tout un produit showbiz, n’ayant ni prod, ni éditeur, ni distributeur, je suis tranquille, il n’y a pas de tube dans cet album. Ensuite « tube » sous-entend réussite, argent. Ma position artistique et d’individu est claire : Je vis depuis que je suis musicien très modestement (RSA actuellement). Un peu plus ne me gênerait pas mais pas trop. Je ne suis pas pour la possession et pense que le problème de la survie de l’humanité est lié aux « trop riches ». Les artistes en font partie.

Donc, merci, pas de tube mais suffisamment de droits d’auteur pour vivre simplement.

J’ai gardé 16 titres sur une vingtaine composés et je les aime tous. Il y a une histoire pour chaque chanson. Etant très exigeant, quand j’estime avoir terminé une chanson (conscient que les petits moyens techniques à ma disposition amènent pas mal d’imperfection) je l’aime. Qu’elle plaise aux autres est accessoire ;o)

Song of innocence est un texte très enfantin : Un joueur de pipe (flute) descendant dans les vallée sauvages joue des airs joyeux. Un enfant sur un nuage …….le détails est sur mon site.

Derrière une histoire très simple, je perçois quelque chose de très profond. L’enfant va demander au musicien de tout jeter pour écrire un livre …………..

“Piper, sit thee down and write In a book, that all may read.”
“joueur, assieds-toi et écris dans un livre que tous puissent lire.
" So he vanish’d from my sight ; And I pluck’d a hollow reed,
alors, il disparut de ma vue. et je cueillis un roseau
And I made a rural pen, And I stain’d the water clear,
et J’en fis une plume de campagne Et j’ai souillé l’eau claire
And I wrote my happy songs Every child may joy to hear.

Et j’écrivis mes chansons joyeuses chaque enfant sera heureux d’entendre.

Blake nous dit tout simplement de tout rejeter, même les joies et les certitudes (I stain’d the water clear), pour évoluer…………

J’y retrouve une pensée universelle dite de tas d’autres façons par Socrate, Bouddha, Lao Tseu, Krishnamurti etc ………. 
Tout ce qu’a écrit Blake va dans ce sens.
J’ai remplacé la flûte par un trombone sans aucune explication.

La deuxième chanson « The little vagabond » parle d’un garçon qui trouve l’église trop froide et préfère la taverne chaleureuse et la bière ……….. elle n’est pas mal non plus ;o)

6. Fernand, je te laisse le mot de la fin...

Le mot de la fin sera pour mes amis :
Jean Riccobono (guitares lead), Daniel Cambier (basses) et Eric Ter (guitares lead) . Pour les parties musicales. Il faut écouter en détail ce qu’ils ont joué.
Jean et Daniel pour leur apport dans les arrangements, les mix . Jean habite à St Raphaël, il m’a tout envoyé par le net et m’a téléphoné quasiment tous les jours pendant quatre mois. Daniel est voisin, il faisait les basses chez lui, mais à passé de nombreuses heures avec mois à nettoyer les pistes, revoir les sons, mixer……… Tous deux ont une importance dans l’ensemble du disque.

Les traductrices (Nathalie Burger, Séverine Royer, Valérie Planchenault, Elodie Poupeau, Pascale Hurault), j’ai essayé de faire le livret bilingue parce que ce projet est international.

Nathalie pour son aide dans les relations avec l’Angleterre (Blake Society, Tate) et ses aides multiples.

Et bien sûr Séverine Robic pour tout …………. ;

Et merci à William Blake……………et à tous ceux qui font la raison d’être de ce monde bizarre.

http://www.myspace.com/fernandpna

http://www.lezarts.info