Les Avoués désavoués

Les Avoués désavoués

Nicolas Sarkozy serait-il l’Avocat qui voulait la mort des Avoués, en se cachant derrière une soi-disant simplification de la Justice et une modernisation de l’instruction du procès civil en appel.

Cette décision arbitraire, chez cet excité du bulbe toujours prêt à mettre en application la dernière ineptie à la mode dans les hautes sphères, va forcément entraîner des dégâts considérables tant chez les Avoués qu’auprès de leurs personnels car ils sont appelés à disparaître en appel au profit des seuls Avocats.

Certains membres du Gouvernement prétendent que tout va très bien Madame la Marquise et que ces Avoués deviendront des Avocats… un point c’est tout !

Nos Avoués désavoués devraient se liguer pour aller remercier ce pantin de la République qui est à l’origine de cette réforme de la procédure civile d’appel. Encore du chômage en perspective chez ces juristes dont certains se sont endettés jusqu’au cou et sur plusieurs années pour s’acheter une étude et recruter le personnel qui va bien. Le pôle emploi n’est pas prêt de fermer ses portes et les Avoués vont bénéficier d’un bon petit plan de surendettement concocté par la Banque de France, quitte à se faire saisir par leurs collègues Huissiers de Justice pour apurer plus rapidement leurs énormes dettes.

En France il y a déjà trop de Médecins et nous aurons bientôt trop d’Avocats. Tous ces nouveaux Avocats ne pourrons pas reprendre les personnels qui travaillaient pour eux lorsqu’ils étaient Avoués.

Sarkozy, Attali, Dati et Alliot-Marie mènent le même combat dans des réformes autant inutiles que profondément coûteuses, puisqu’il va bien falloir indemniser les Avoués qui vont devoir liquider leurs études et prévoir une reconversion de leurs collaborateurs. Que d’argent public encore gaspillé pour assouvir les désirs futiles du Petit Prince de l’Elysée, lequel s’est juré d’aller jusqu’au bout d’une réforme qui ne réforme finalement rien, puisque la Justice n’en sera pas plus simple pour autant.

Nous sommes face à un Gouvernement de menteurs qui voudraient nous faire prendre des vessies pour des lanternes, en prétendant que certains Avoués auraient été tacitement d’accord pour fermer leurs études… ce qui est totalement faux M’dame MAM !

On dirait que celles et ceux qui nous gouvernent ont le feu au fesses pour réformer aussi vite et s’entêter sans concertation, dans un minimum de temps lié au quinquennat. Cet empressement va leur être fatal. Les Français n’apprécient guère de se serrer la ceinture pendant que d’autres dépensent sans compter, en cette période difficile.

Le chômage ne serait-il pas, tout simplement, une volonté politique ? A en croire la situation des Avoués et de leurs personnels, la question ne se pose même plus !

C’est bien la première fois qu’on voit de petites entreprises, parfaitement saines et bien gérées, être obligées de licencier et de mettre la clé sous le paillasson, de par la volonté du Gouvernement.

Faute d’Avoués plus rien ne sera pardonné… même à moitié !