1875, dans un Paris à feu et à sang, au jardin des plantes, apparaît comme sauveur d’une exécution du professeur Auraunax, et de la journaliste Amélie Dupin, un homme que l’on croyait imaginée par l’esprit de Jules Verne : le capitaine NEMO ! Vivant ! Il a survécu au maelström norvégien.
Le Nautilus est paré ! Il est ressemble à un poisson géant en fer ! Encore plus moderne que le précédent. La journaliste Amélie Dupin et le Professeur Baronnage sont épatés : tout ce qu’à pu décrire Jules Verne est présent à bord du célèbre sous-marin, y compris les scaphandres !
Némo n’est pas vraiment ressortit tout à fait indemne du gouffre qu’il a traversé en Norvège. Le capitaine n’a pas traversé le globe, mais peut-être bien une brèche dans le temps, il aurait vu le futur, à plus de 20.000 siècle ! Le héros du Nautilus a un cauchemar récurent, il voit des formes de tentacules, et un rocher noir qui sortent de la mer.
Dans les Caraïbes, en recherchant un ancien cuirassé en test de navigation aspiré dans les profondeurs par une pieuvre géante, c’est vers un plus grand danger que l’équipage du Nautilus va être confronté, et Némo pourrait y perdre sa vie !

L’écriture du scénario vient d’un grand passionné de l’histoire et de la littérature : Richard D. Nolane. Ses publications antérieures sont consacrés entre autre à la science fiction et au fantastique. Pour cette histoire, Némo est parmi nous, il a bien vécu dans les années 1800, et tout ce que l’écrivain Jules Verne a pu décrire dans son roman est abordé dans cet album. Nolane n’hésite pas à prendre plus de références encore au fil de l’aventure, entre autre Victor Hugo : Les travailleurs de la Mer (publié en 1866).
Nolane nous met quelques éléments en place : le retour de Némo, personne ouvert, libre, qui se moque beaucoup du livre de Jules Verne dont il n’a lu aucune page, un récit flashback de son passage après le maelström. Autour du capitaine, la journaliste Amélie Dupin, très téméraire. C’est la toute féminine « garçon manqué », reporter dans un journal libre de Paris : le Gaulois. Le professeur Auronnax est là pour soutenir la thèse scientifique comme fantastique de cette expédition.
Des fonds marins aux muséums, Nolane ballade ainsi l’équipage du nouveau Nautilus, pour y vivre l’incroyable expérience du fantastique inspirée dans le livre de Jules Verne.
Patrick Alain Dumas apporte par son dessin, le côté réaliste, avec des personnages qui apparaissent entre ombre et lumière, plus particulièrement pour celui de Némo, dans sa complexité d’une expression de capitaine téméraire et celle d’une possible folie. Les décors sont en accord avec l’époque, il offre un superbe design du Nautilus, tout aussi à l’intérieur que extérieur du sous-marin et son équipement. Le monde des profondeurs nous montre ses multiples bleus, avec ces éclairages, ses bancs de poissons, et de bien belles images entre autre sur des explosions sous-marine, ou en surface lorsque la pieuvre surgit au début. Une mise en scène bien inspiré des films fantastique, avec des éléments de décors des plus surprenants entre statues et machines tout droit sorties des romans de science fiction.

« 20.000 siècles sous les mers » marque son empreinte la collection « 1800 » de Soleil, menée par Jean Luc Istin, dont la ligne de celle-ci est d’apporter l’adaptation comme l’originalité à travers les meilleures œuvres de la littérature fantastique.
La nouvelle aventure du Nautiles et son capitaine, est l’occasion de s’initier, de se rappeler, de s’évader dans l’univers de Jules Verne, où Nolan et Dumas vous proposent un récit épique dans cette suite originale et fantastique, appuyée sur l’écrit de l’ancien écrivain.
Ayez le pied marin, plongez droit dans cette tempête, risquez vous aux dangers et légendes autour des mers. Montez à bord du Nautiles !

20.,000 siècles sous les mers (1 / 2) : L’horreur dans la tempête / Nolane (scénario) et Dumas (dessin) / Soleil – collection 1800.