JEAN-CLAUDE EMPAIN, LE BARON DE LA SENSIBILITE

JEAN-CLAUDE EMPAIN, LE BARON DE LA SENSIBILITE

Les plus anciens se souviennent du Baron Edouard-Jean Empain enlevé à Paris en 1978, mais qui se rappelle de Jean-Claude Empain… et pourtant Edouard-Jean et Jean-Claude sont tous les deux Belges.

Jean-Claude l’artiste a-t-il un quelconque lien familial avec Edouard-Jean l’ex-richissime homme d’affaires ? Le saura-t-on jamais ! Il paraît que l’artiste est plus riche intérieurement que le Président Directeur Général du Groupe Empain-Schneider.

La noblesse de Jean-Claude Empain se situe dans sa grandeur d’âme, dans son cœur sensible et généreux, ainsi que dans sa simplicité. L’homme doute et se cherche, avec ce manque de confiance en lui que possèdent tous les êtres qui ne s’aiment pas. Lui qui se pense ordinaire est en fait à mille lieues de l’être, puisqu’il est extraordinaire. Bourré de talents qu’il ne soupçonnait même pas, il se reconstruit dans le dessin, la photographie et l’écriture. Il a pour fond sonore la musique qui lui colle à la peau et principalement les textes profonds voire engagés du chanteur Bernard Lavilliers. Il arrive à exprimer, dans ces trois arts, tout ce qui l’étouffait jusqu’à présent.

Jean-Claude Empain dépose sur le papier son vécu, son ressenti et ses pensées profondes. Son écriture créative est un exutoire à sa solitude et à sa quête d’amour qu’il pense être impossible. Il souffre de n’être que la moitié d’un ensemble et cherche son âme complémentaire, celle par laquelle les deux ne font plus qu’un.

L’individu est complexe et c’est pour cette raison qu’il sombre dans une dépression en 2003. Il se retrouve en hôpital psychiatrique, non pas comme un fou ou un malade mental, mais parce qu’il est en souffrance comme le sont tous les écorchés vifs qui ne comprennent pas ce monde individualiste qui va trop vite. C’est en ergothérapie qu’il apprend à découvrir le meilleur de lui-même et le sens caché de ses talents.

Jean-Claude Empain prétend être un passager parmi tant d’autres. Tout comme lui nous sommes les passagers du vaisseau de la vie et nous naviguons sur l’océan de notre inconscient ou subconscient, lequel possède toutes les réponses à nos questions. Il faut donc apprendre à aller dompter ce cheval fougueux et sauvage de notre mental supérieur, pour enfin trouver la paix de l’esprit et aborder la vie comme elle vient. Qu’importe si nous ne comprenons pas tout, vivons l’instant présent dans le ici et le maintenant. D’où venons-nous et où allons-nous, sont des questions qui ne doivent plus nous importer et surtout ne pas nous importuner en parasitant nos pensées.

Jean-Claude a des doutes et il ajoute que même lorsqu’il sort de chez son Psy il constate que le monde va toujours aussi mal… et pourtant ce n’est pas de sa faute si le monde est con ! Nous ne sommes pas des éponges et nous n’avons pas à nous imbiber de tous les disfonctionnements de la race humaine. Il faut s’armer de désintéressement et de détachement si nous voulons accéder à notre part de bonheur, en montant dans le train de la vraie vie… et tant pis pour ceux qui restent sur le quai car le fait de leur tendre la main pour les aider à monter pourrait bien nous faire chuter dans les abîmes de notre propre enfer intérieur. Penser aux autres c’est bien, mais il ne faut surtout pas oublier de penser à soi car l’un ne peut aller sans l’autre et on ne peut pas être un bon médecin lorsqu’on est malade soi-même.

Jean-Claude Empain doit s’aider lui-même et surtout s’aimer, alors la tempête s’apaisera pour le laisser progresser sur le chemin de sa liberté.

Pour tenter mieux connaître Jean-Claude vous pouvez suivre ce lien

http://www.empain.info/