MONICA LEVINSKY, MY FRIENDS

MONICA LEVINSKY, MY FRIENDS

Si j’avais été Hétéro, j’avoue que je crois que je me serais bien farci Monica Levinsky sous le bureau. Depuis tout petit, de toute manière, j’adore les dindes aux marrons et les pintades grillés de ma maman, elle aussi très poitrinaire, alors je n’aurais pas été dépaysé le moins du monde.

Faire l’amour avec Monica, c’est un peu se taper son ancienne nounou voluptueuse en cachette, se niquer la petite complexée de fin de troisième dont personne ne veut, mais qui a tout de même de sacrées nibards qui font fantasmer. On a honte, mais on y trouve un plaisir pervers. C’est comme lorsque j’ai moi-même astiqué le braquemart de mon oncle René, le bûcheron poilu après une sortie Pêche bien arrosée, à l’aube de mes seize ans. Le salaud, il m’avait bien pris dans ses filets ce gros Pd ! Enfin bref, revenons à notre brebis.

Monica, c’est le genre de bonne grosse cochonne qui-en-veut à côté de laquelle on ne peut pas véritablement passer. Un garage à zigouinettes que cette grosse bouche pulpeuse qui n’est pas sans nous rappeler celle de Peggy dans Le Muppets Show, si on y réfléchit bien, quoique dans ces moments-là on ne pense pas, on se laisse faire, la tête dans d’autres sphères et râles éjaculatoires.

Y’a des moments où je peux me mettre à la place d’un jeune ou vieux libidineux, d’un fou du cul, habillé en maître du monde sous le drapeau américain, entrain de secouer avec mon gros manche ma stagiaire en géopolitique de la fesse.
Quel pied il a dû prendre le Bill, ce grand idiot rougeaud aux allures d’adolescent attardé, cet obsédé notoire qui trouvait ainsi dans le fion de Monica la liberté qu’il n’avait jamais eu avec les monologues puritains du vagin d’Hillary !

C’est pas bien de dire du mal de cette pauvre fille rondelette qui, certes, n’a pas inventé l’eau chaude mais qui a eu le mérite de pomper tout ce qu’elle pouvait, mais je ne peux pas m’en empêcher.
Monica, elle n’a pas compris ce qui lui arrivait, elle pensait que c’était pour le bien être de son pays, que Dieu est amour et que « sucer n’est pas tromper ». On lui a menti, on l’a spoliée au nom des intérêts de la tuyauterie présidentielle et la naïve sur jambonneaux amoureuse de son Kennedy poivre et sel est tombé de haut après avoir mis des bas pour plaire à son amant terrible.
Alors Monica s’est vengée, elle a monté sa boite de création de sacs fantaisies, une autre d’exportation de cigares petits volumes en hommage à son héros, et a écrit le scénario du dernier Quentin Tarantino, Kill Bill, et comment peut-on lui en vouloir ?

Depuis Monica guette. Monica guette son heure, la revanche d’une brune à grosses joues, d’un petit animal blessé dans sa chair et dans son cœur enrobé, de sentiments beaux et forts. Elle a ravalé ses sentiments en même temps que le souvenir des sécrétions intimes de son bel amant célèbre, elle a essuyé ses larmes visqueuses dans son mouchoir en papier.

Elle, la femme Kleenex dans laquelle Bill a jeté son dévolu et son venin sait qu’elle porte en elle le destin de millions de femmes victimes des odieux démons d’hommes égoïstes et grossiers.

On oubliera sans doute le programme politique des années fastes de Clinton, mais l’empreinte de ses lèvres offertes souillera encore pour des décennies les manuels d’Histoire des petits américains.

C’est un goutte de sperme dans l’Histoire de l’Humanité, mais une tâche indélébile dans les plus belles pages de la civilisation médiatique américaine. Pour cela, bravo Monica, j’applaudis d’une main et de l’autre je me tripote en pensant ce qu’on aurait pu faire ensemble si en plus tu avais eu une bite.