LUCHADORITOS : le mental, c’est du gravier !

LUCHADORITOS : le mental, c'est du gravier !

Le Luchador est un guerrier, il pratique un style de lutte, de bagarre très libre, d’où le nom de ce sport de combat : Lucha Libre. Pour se différencier ils ont tous un masque de couleurs, et un pseudonyme sauvage ! Ces acteurs de la lucha libre ont des admirateurs, et certains voudraient les copier en créant tout le costume, à se trouver un nom, et pratiquer cette fameuse lutte mexicaine. Ces enfants fans sont appelés les LUCHADORITOS ! Et ils sont près à beaucoup pour suivre les traces de leurs idoles !

Melindez est un Luchadorito. Il ne vit que pour cette passion : posters, revues, il va voir les matchs, il a ses idoles comme Red Demon, Lui même veut devenir l’un d’eux ! Il veut acquérir le savoir de ce sport de combat, les techniques les plus assassines, donner des coups sans trop en prendre non plus. Melindez le sent ! Il le sait ! Il doit devenir un Luchador ! Le luchadorito a même créé son masque et se fait appeler El Perro Sauvage ! Mais ceci doit rester son identité secrète !!! Personne ne doit le savoir ! C’est la première règle d’un Luchador !
C’est sous les yeux de ses amis Lupé et Aqualito, au grand désarrois de son grand frère Ricardo, que Melindez enchaîne diverses épreuves, défis, et plus encore pour accomplir son destin : être le meilleur des Luchador ! Il sait qu’il est le meilleur... voir le pire ! Au fil des pages, découvrez la formation de luchador, la conviction d’aller dans une salle de sport, et atterrir dans le placard du vestiaire, et l’affrontement avec l’épouvantail-luchador Silva-Silva !
Le brave luchadorito s’entraîne sans relâche, à répéter tout une chorégraphie de coups, de dialogues face à son futur adversaire … il se forge le mental dans les cailloux ! C’est un luchador en herbe, et rien ne l’arrêtera, si ce n’est les punitions de Ricardo, la baie vitrée des voisins, mais il a plus d’une ruse pour se rendre à son entraînement, et ne pas faillir à son devoir de combattant de la libertad !

Issue de la revue LUCHA LIBRE menée par le grand Jerry « Diabolo » Frissen, nous expose ici sa 4ième série issue de la revue d’humour et de lucha libre. Après les luchadores, avec les Luchadoritos, nous sommes dans l’univers des enfants fans de ce spectacle sportif, la connaissance parfaite du sujet.. et à travers le petit Melindez, Frissen en profite pour aligner les gags à la planche, pour exprimer toute la mentalité d’un passionné des luchadores. Il exploite les défis de cette culture sportive, et vue à travers le mental et l’esprit courageux d’un enfant de même pas 10 ans, tout est prétexte à le tourner au ridicule, à enchaîner les bêtises en tout genre, mais c’est pour le bien de Melindez ! C’est un futur Luchador ! Le meilleur !
Tanquerelle apporte un dessin au pinceau, un style très simple et libre, où il apporte un côté caricature à ses personnages : des bras et jambes aussi fins que des spaghettis, des coiffures digne des années 70 pour Melindez et Ricardo, très haute ! Il donne à Melindez presque les mouvements d’un Joe Dalton face à Lucky Luke. C’est un personnage vraiment unique, original. Les couleurs pour vous plonger dans l’ambiance chaude des terres mexicaines.

Les Luchadoritos est une série jeunesse, elle s’adresse au tout public, à tout les fans de catch, à ceux qui voudraient mettre une raclée aux épouvantails.
N’hésitez à suivre les nombreux gags de ce premier tome, avec un mental de gravier..celui de fer viendra plus tard … avec de l’entraînement, pas en se cachant dans le placard du vestiaire !

LES LUCHADORITOS / tome #1 : un mental de gravier / Jerry Frissen (scénario) et Tanquerelle (dessin) / Les Humanoïdes Associés .

Et à lire aussi dans la revue LUCHA LIBRE !

À noter que ce livre n’a pas été sélectionné par le jury du FIBD d’Angoulême ( avec des incompétents et des corrompus) pour le Fauve du livre jeunesse, car une incompréhension règne dans cette sélection...deux intégrales de Johan et Pirlouit (tome 4 / Peyo) , et Spirou et Fantasio (tome 7/ Franquin) , qui devraient plus figurer dans la sélection « Patrimoine ». Ceci prouve que le jury ne lit pas tout, où n’apprécient pas la culture luchador... !