Plusieurs gouvernements (Japon, Canada, Russie, Inde... France) voudraient faire croire que le nucléaire est une solution pour lutter contre le changement climatique. Ces États souhaitent que le nucléaire soit inclus dans les mécanismes de flexibilité de l’accord climatique en discussion. En vérité, leurs pulsions nucléopathes sont surtout fondées sur des intérêts financiers.

Partout dans le monde, les populations rejettent le nucléaire. En réponse, les États avancent des arguments bidons sur le « prestige » et « l’indépendance nationale » pour, une nouvelle fois, étouffer la parole de celle et ceux qui s’opposent à leur mépris criminel.

Selon le réseau Sortir du nucléaire, un euro investi dans l’efficacité énergétique et dans certaines énergies renouvelables est onze fois plus performant qu’un euro investi dans le nucléaire pour réduire les gaz à effet de serre. « Totalement inefficace et très coûteux, le nucléaire masque les vraies solutions et les prive de financements considérables. Le nucléaire entrave ainsi de fait la lutte contre le changement climatique. Y recourir serait parfaitement contreproductif », assurent les antinucléaires.

Ajoutons à cela les terribles dangers liés à l’industrie nucléaire (accumulation de déchets radioactifs quasi-éternels, risques d’accidents majeurs, prolifération des armes nucléaires…) et l’on comprendra qu’il est nécessaire, à Copenhague et partout dans le monde, de manifester par tous les moyens notre opposition au nucléaire.