JANE BIRKIN – CITIZEN JANE

JANE BIRKIN – CITIZEN JANE

Frêle silhouette surgie des années 1960, elle eut toujours le bon goût
de dissimuler ses fêlures derrière une apparence de légèreté. Ou de
camoufler sous un amateurisme de façade un perfectionnisme hérité
d’une longue lignée de comédiens. Tour à tour muse et égérie de
Barry, Gainsbourg et Doillon, elle a réussi l’exploit – qui n’est pas
mince – d’exister par elle-même.

Ce portrait paraît au moment où Jane Birkin revient sous les feux de l’actualité grâce au film
de Joann Sfar, Gainsbourg, vie héroïque, dans lequel elle occupe bien sûr une grande place.

Citizen Jane dépeint un personnage sincère et passionné, qui fait son chemin au milieu du
swinging London, tourne Blow-Up, chante « Je t’aime moi… non plus », orne la pochette de
Histoire de Melody Nelson… et devient un personnage incontournable de la chanson et du
cinéma français.

Parce que le destin de Jane est indissociable de celui qui lui offrit ses plus belles chansons, ces
pages reviennent longuement sur leur relation flamboyante - parfois mise en scène dans les
médias par les intéressés eux-mêmes.
La porte de la rue de Verneuil refermée, Jane Birkin connaîtra d’autres peines et d’autres
joies… Kate, Charlotte et Lou sont là. Et puis la vie est pleine de films à tourner, de chansons
à chanter, de pièces à jouer.

Le cahier photos présente les personnages importants de la saga « Birkin ».

Pierre Mikaïloff, écrivain et musicien, vit à Paris. Son huitième livre, Citizen Jane, s’inscrit
dans une série de portraits de musiciens commencée avec sa biographie de Françoise Hardy.
Il a travaillé avec les Désaxés et Jacno, composé des bandes-son pour des films de Philippe
Parreno et de Charles de Meaux, et participé à de nombreux ouvrages collectifs dont le plus
récent est London Calling, paru chez Buchet/ Chastel en novembre 2009.

publié aux Editions Alphée/Jean-Paul Bertrand